Chapitre 8 :

7.2K 411 130
                                    

PDV Naruto.

Je vois un sourire sur ses lèvres et je détourne subitement les yeux, gêné. Qu'est ce qui m'arrive ? Elle était juste un peu mignonne. Rien de plus, oui rien de plus. Et pourtant, je n'arrive pas à détacher mon regard de sa bouche tous le reste du cours. La sonnerie me ramène sur terre et je m'empresse de dégager pour rentrer chez moi, ignoré mes parents et rentrer dans ma chambre. Je jette mon sac dans la pièce et m'étale sur mon lit, épuisé.

L'heure du dîner est un moment de pure silence si on compte pas la musique qui s'échappe de mon casque. Je mange mes pâtes rapidement avant de remonter dans ma piaule, toujours sans un mot. Après ma douche, je surfe sur Internet et m'endort.

Mon réveil sonne, je l'éteint, soupire et me lève pour enfiler des vêtements propres. Une fois prêt, je quitte la maison sans un mot.

En sport, le prof nous apprend que la semaine prochaine, on a une course d'orientation. Super. La coincée se met à côté de moi mais comme d'habitude, je n'ai pas envie de bosser. Non, j'ai envie qu'elle me parle.

- Naruto !

Je me retourne pour voir Sakura.

- Tu me réserve ta récré ?

Elle a parler sensuellement.

- Pas de soucis.

Elle sourit avant de repartir avec sa coéquipière. Inconsciemment, je me rapproche de la coincée, nos épaules se touchent presque. Le prof fait un rassemblement et les groupes passent. Quand c'est notre tour, je dis qu'on a rien fait alors on se tape un o. À la fin du cours, elle part rapidement, ne m'adressant ni un regard, ni un mot. C'est bizarre, elle n'a pas chercher à me motiver aujourd'hui. Je me sens bizarre, c'est comme un manque.

Je rejoins Sakura dans les toilettes pour passer un bon moment et rentre ensuite. Sur le chemin du retour, je pense encore à elle et ça m'énerve. Je la revois tomber sur mon bras. Qu'est ce qu'elle avait ? Faut que j'arrête. J'ouvre la porte de chez moi et tombe sur ma mère.

- Bonjour mon chéri, je ne savais pas que tu rentrais ce midi.

- Ben maintenant, tu le sais. Crachais-je.

Je monte en haut.

Je ne retourne pas en cours l'après-midi, j'ai trop la flemme. Alors je reste dormir.

À mon réveil, il doit être 23 heures. Je soupire et saute par la fenêtre en espérant que le gang est toujours dans la cachette. J'ouvre la porte mais il n'y a personne, sauf Sasuke et une gonzesse.

- C'est qui elle ? Crachais-je.

Je n'aime pas quand une personne que je ne connais pas vienne dans ma cachette.

- Ma petite amie.

Je la regarde de plus près, elle n'a rien de spécial.

- Ah bon ? T'as décidé d'être sérieux Sasuke ?

- Ouais. Tu devrais en faire autant.

- Coucher toujours avec la même femme ? Impossible !

- Tu verras quand tu seras amoureux.

- Amoureux ? Il y a pas ce mot dans mon dictionnaire.

- Fais le malin !

- Bon j'me casse. Que ce soit la dernière fois que je la vois ici.

Je m'éloigne à ces mots et me retrouve a nouveau dehors. Comme d'habitude, je me retrouve devant chez elle. La lumière est allumé mais la fenêtre est fermé. Je grimpe à la fenêtre et toque. Elle ouvre, même plus choqué.

- Qu'est ce qu'une coincée peut faire à 23 heures 30 ?

Je m'approche de son bureau mais elle attrape une feuille rapidement et me tourne le dos.

- Ça te regarde pas ! Pourquoi t'es là ?

Je la fais basculer en arrière, la rattrape avec un bras et l'autre rattrape la feuille. Je vois dessus une punition. " Je ne mentirais plus jamais à ma famille. " à faire 2000 fois. Qu'est ce que ça veut dire ? Elle me l'arrache à nouveau et je plaque mes mains sur ses épaules.

- La bosse, c'était ton père ?

- Quel bosse ... ?

- Ne me mens pas, je l'ai vu quand tu es tombé sur mon bras.

- ....

Elle se fait donc battre par son père. Ça me fout en rogne sans savoir pourquoi. J'ai envie de le tuer. Mon regard devient noir et je m'apprête à ouvrir la porte quand elle me retient par le tee-shirt.

- S'il te plaît, non ...

Le ton de sa voix me ramène sur terre. Une voix si triste. Je lâche la poignée et pose une main sur sa tête. Elle se cale contre mon épaule.

- Je suis quoi pour toi ? Demandais-je.

- Pour moi tu es ce qu'on appelle, un ami.

- Tu ne me demande pas ce que tu es pour moi ?

- Pour que tu me réponde pas ? Ou que tu esquive la question.

C'est vrai. Elle me connaît. Elle se recule et retourne à son bureau. Je la regarde avant de prendre un manga sur ses étagères et de m'installer dans son lit.

Vers 00h, elle range son travail et éteint la lumière. Je pose le manga au sol et enlève mon tee-shirt pour me mettre sous les couettes.

- Tu dors ici ?

- Ça se voit pas ?

- Pourquoi tu viens toujours dormir ?

- Ça te dérange ?

- Non, j'ai juste peur qu'un membre de ma famille te voit.

- Hum.

Je ferme les yeux et m'endort tout de suite.

Je me réveille en remarquant qu'elle est blottie contre mon torse. Je caresse ses cheveux et fait le tour de la pièce avec mes yeux et les écarquille en voyant une fille qui lui ressemble près de la porte. Je réagis tout de suite en me retrouvant rapidement derrière elle, une main sur sa bouche.

- Tu bouges ou tu cries, je te tue. C'est clair ?

Elle hoche la tête et j'enlève ma main, la regardant méchamment. Je m'approche du lit et pousse la coincée avec mon pied pour qu'elle se réveille. Elle gémit et ouvre les yeux avant de se redresser rapidement en voyant la fille. Ça doit être sa sœur.

- Hinata ... ? Pourquoi ce gars est là ... ? C'est ton petit ami .... ?

- Non, il a juste dormi ici.

- Mais ... Les parents sont aux courants ?! Pourquoi tu fréquente ce gangster !

- Hanabi, ne dis pas ça comme si il avait la peste.

- Pardon ... Mais les rumeurs ...

- Et alors ? Tu ne peux pas juger les gens sans les connaître.

- Laisse, j'ai l'habitude.

- Même !

Le bad boy et la coincée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant