Chapitre 14 :

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PDV Naruto.

Je me réveille dans le silence. Je touche la place d'à côté mais le vide m'accueillit. Surpris, je me rend compte qu'elle n'est pas dans le lit. Où est-elle ? Je me lève en bayant et alors que je voulais ouvrir la fenêtre, un mot attire mon attention. Je le prends et écarquille les yeux.

" Coucou .. Si tu lis ça, ça veut dire que tu viens de te réveiller. En effet c'est logique. Mais c'est dur de commencer un mot.
Je rentre chez moi, je ne veux pas que tu sois blessé par ma faute. Mon père est dangereux et je sais de quoi il est capable. Je ne veux pas non plus blesser ta famille, tu as de la chance de les avoir alors ne les ignore pas. Merci pour l'hébergement du week-end et tout le reste. J'ai passé un bon moment. On se revoit peut-être demain, enfin plutôt aujourd'hui .. Encore merci. "

Je froisse le papier, m'habille et quitte la maison en courant pour aller au lycée. Les grilles sont fermées alors j'escalade et cours dans les couloirs pour arriver devant notre salle. Je reprends mon souffle et rentre. Tous les regards sont tournés vers moi mais je m'en fiche, je la cherche, je veux voir ses yeux lavande me fixer. Sauf qu'ils ne sont pas là ... Je quitte la salle et me dirige vers chez elle. Impossible de grimper quelque part, tous les volets sont fermés. Fais chier. Il n'y a pas de voiture garé devant. Qu'est ce que je fais. Soudain, je vois Hanabi, marcher par ici. Je l'attrape par sa capuche et la tire vers moi.

- Où est ta sœur ? Dis-je méchamment.

- .... Je ne peux rien dire ...

- Vraiment ?

Je sors un revolver de mon pantalon et le pointe sur sa tempe.

- C'est pas un jouet alors je te conseille de me dire où elle est.

- D-D'accord !

Je le range.

- Je t'écoute. Grognais-je.

- Hier, elle est rentrée vers 23 h et mon père lui a sauté dessus pour la frapper. Elle n'a pas hurler, ni pleurer, elle est forte ... Il l'a tiré par les cheveux dehors et ils ont pris la voiture ...

- Où ils sont allés ?!

- Mon père à parler d'une cabane dans la forêt de Kimisu ...

J'arrête un motard qui passe par là.

- Passe moi ta moto.

- Pourquoi ça ?

Je sors mon arme.

- D'accord ! Tu peux la prendre mec !

Il descend et je monte dessus, ayant rangé mon flingue. Je sens une pression et me retourne. Hanabi.

- Sauve là, s'il te plaît ...

J'enlève la béquille et démarre en trombe. En route, je branche mon oreillette et appelle Sasuke.

- Allô ?

- Sasuke, réunit le groupe et on se rejoint dans la forêt de Kimisu. Maintenant !

- Hein ? Mais t'es où là ?

- Pose pas de question et fais-le !

Je raccroche et accélère encore. Bon sang mais qu'est ce qu'il a son père ?! Pourquoi il l'a frappe tout le temps ?! Je slalom entre les voitures, fonçant encore plus.

J'arrive enfin devant la forêt de Kimisu. Les gars sont déjà là. Ça ne m'étonne pas, on est pas le meilleur gang pour rien.

- On cherche une cabane.

- Une cabane ? Demanda Kiba, intrigué.

- Oui. Cherchez pas à savoir pourquoi et trouvez la.

On commence à s'enfoncer dans les feuillages jusqu'à ce qu'on la trouve enfin. Je fais signe aux gars de l'ensercler et sans plus attendre je rentre dedans, la main sur mon revolver qui est dans mon dos. Je la vois, elle est assise à genoux avec les poignets ligotés derrière elle. Elle relève avec difficulté la tête vers moi et je peux y voir du sang séché.

- Tiens, mais c'est l'Uzumaki.

Je me tourne rapidement et sors mon arme.
- Ha ha ha ! Et maintenant ? Tu vas me tirer dessus ?!

Je pointe mon pistolet vers lui.

- Qu'est ce qui m'en empêche ?! Crachais-je.

- Peut-être le fait que si tu fais ça, ta famille sera en danger ainsi que cette fille qui n'est autre que le mienne seront en danger par mes hommes.

- Grrrrr ! Jurais-je.

- Je te propose un marché. J'ai un homme assez fort. On va faire une bataille. Si tu l'emporte, je la laisse tranquille. Dans le cas contraire, je la battrais encore et encore.

- Non Naruto !

Je me tourne vers elle.

- Je ne veux pas t'impliquer dans ma vie, je ne veux pas que tu meure par ma faute ! Abandonne moi ! Va t-en !

- Garde tes larmes pour ma victoire, la coincée. J'accepte.

- Très bien. On se donne rendez-vous dans un mois, au parc à 20 h.

- Ok.

Il s'en va et je fais signe aux gars depuis la fenêtre qu'ils peuvent y aller et que je leur expliquerait. Je la détache.

- À quoi tu pensais ? Idiote. Dis-je en posant ma main sur sa tête pour nettoyer le sang.

- Pardon ... Je ne cesse de te mettre en danger ...

- J'aurais pourtant juré que ce serait le contraire. Tu peux te lever ?

- Oui ...

- Alors allons-y.

Elle me suit jusqu'à ce qu'on arrive devant la moto. Je lui tends le casque et monte dessus.

- Et toi ... ? Me demande t-elle.

- Je l'ai volé, il y en avait qu'un seul.

- .... Alors prends le.

- Fais pas chier et monte.

Elle l'enlève et se met derrière.

- Comme ça, on est quitte.

Je soupire avant de frissonner en sentant ses bras passer doucement sur mon ventre. Je souris et démarre.

On arrive en ville. J'arrête la moto devant son propriétaire que je viens de voir et descend.

- Je vous la rend !

Il dit quelque chose mais je suis déjà loin. La coincée apparaît à mes côtés.

- Il te dit merci de l'avoir ramené.

- Hum.

Je la raccompagne devant chez elle.

- Tu es sûre ?

- Oui ... Je ne peux pas laisser ma sœur seule.

- On se voit demain en sport.

- D'accord ...

Elle se retourne et commence à marcher quand j'attrape son bras.

- Oui ?

- Je dors chez toi.

Elle ne dit rien et rentre pour ouvrir la fenêtre. Je rentre et me couche dans son lit. Elle ferme la porte à clefs et me rejoint.

- Pourquoi t'a fermé ?

- Je ne veux pas que mon père rentre et te fasse du mal ... Il y a que moi qui ai la clé.

Elle se couche à côté et s'endort rapidement sur mon torse. Je l'enlève pour la serrer contre moi. Pourquoi ? En cette nuit du mois de novembre, je comprenais que j'étais tomber amoureux d'elle. Mon premier amour.

Le bad boy et la coincée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant