Chapitre 10 :

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PDV Naruto.

On s'assoit sur son lit et je m'y allonge.

- Tu ne voulais pas des cours ?

- Tu m'a regardé ? Je suis venu pour lire la suite du manga.

- Ça m'aurait étonnée. Il est sur l'étagère.

- Ok.

Je le prends et commence à lire, confortablement installé. Son portable se met soudainement à sonner. Elle le prend.

- Allô ? C'est qui ?

- Kiba !? Comment t'a eût mon numéro ?

Kiba ? Comment ça Kiba ? Elle le connaît ? Elle sourit, elle a l'air de l'apprécier. Je froisse la page. Merde.

Au bout de quelques minutes, elle raccroche. Je lui dis ou pas ? Tsss.

- C'était qui ? Demandais-je.

- T'es de la police ?

- Ne joue pas avec moi, la coincée.

- Un mec qui s'appelle Kiba.

- Kiba Inuzuka ?

- Ouais je crois.

- Il fait partie de mon gang. Tu le savais aussi ?

- Il me semblait l'avoir aperçu quand tu t'es battu.

- Ok.

Je suis énervé. Ce type est aussi dangereux que moi ! Je me lève et me dirige précipitamment vers la fenêtre pour sauter. D'en bas, elle m'appelle. Je lève les yeux.

- Quoi ?

- Pourquoi tu as l'air énervé ? Il ne se passera rien, je ne suis pas en danger !

- Tu ne nous connait pas la coincée ! Si tu as des fréquentations avec nous, tu risque de perdre la vie !

- Alors pourquoi tu l'a fait toi ? Je ne suis pas morte !

C'est vrai. Je me suis rapproché d'elle. Je m'éloigne en silence.

On est en cours de sport. Je suis comme à mon habitude assis sur un tapis à rien foutre quand la coincée se met face à moi.

- S'il te plaît, on peux travailler ... ?

- J'ai pas envie.

- Je ferais tout ce que tu veux mais s'il te plaît ...

- Tout ce que je veux ? Vraiment ?

- Oui ! Tout !

- Hum. Même couché avec moi ?

- S'il le faut ...

Je détourne la tête. Même ça ?!

- Ce soir. Au parc à 23 h. Dis-je.

- Très bien ...

On fait les figures avec succès.

Le soir, à 22 h 55 je suis assis sur un banc à l'attendre, les mains dans les poches de ma veste avec un nuage de fumée sortant de ma bouche à chaque expiration à cause du froid. Je lui ai dit de venir mais je ne sais pas ce qu'on va faire .. Elle apparaît avec un manteau et une écharpe.

- Suis-moi. Dis-je.

On marche tranquillement dans les rues, je lui parle d'anecdotes et elle m'écoute attentivement, ne me jugeant pas. Je raconte mes bagarres, elle me conseille d'arrêter mais comprends en quelque sorte. Soudainement, je m'arrête et lui fait un sourire sadique.

- Ça te dit une petite course ?

- Pourquoi pas.

Elle me sourit. Je prends un caillou et le lançe sur une vitre qui se brise. Le propriétaire en sort, en pyjama et en criant comme un fou. On commence à courir comme des tarés dans la nuit noire. Je me tourne vers elle en courant pour lui sourire. Elle y répond et rigole. Je prends sa main froide pour aller plus vite et la réchauffer.

Au bout d'un moment, on s'arrête et elle explose de rire. Je souris également et resserre sa main. Elle s'arrête et me regarde. J'ai l'impression qu'elle peut lire en moi quand elle me regarde. J'observe ses lèvres et me rapproche lentement, ne lâchant pas son regard. Je l'embrasse dans la nuit. Elle se retire soudainement en s'excusant.

- Pourquoi tu t'excuse ? Demandais-je.

- Je ... vais rentrer ...

Elle s'éloigne, me laissant planter ici. C'est la première qu'une fille se bart après que je l'ai embrassé. Je dois le prendre comment ?

Elle m'a évité toute la semaine. Je ne comprends pas. J'embrasse mal à ce point ? Je vais vers une fille et l'embrasse. Quand je me retire, elle tombe presque à la renverse. Non c'est pas ça. Je relève la tête et nos yeux se croisent avant qu'elle se retourne pour continuer sa route. Je soupire.

Pour le sport, elle est carrément pas venu. Ça commence à bien faire ! Je sors précipitamment du gymnase, ignorant les appels du prof et prends le bus pour aller chez elle. Merde sa fenêtre est fermé. Je fais le tour et une autre est ouverte. J'entre pour voir sa sœur, elle est pas en cours elle ? Je lui fais comprendre de se taire.

- Elle est où ta sœur ?

- D-Dans s-sa chambre ...

- Ok.

- Attends ! Dit-elle en s'aggripant à moi.

- Quoi ?

- Je ne suis pas sûre que tu puisse la v-voir.

Je sors en courant et rentre dans la sienne. Elle est allongée dans ses draps blancs, recouverte de bleues. Je serre les poings et vient mettre ma main sur son front. Elle est brûlante de fièvre. Sa sœur rentre.

- C'est votre père ? Crachais-je.

- ....

- RÉPOND !

- O-OUI !

Je mets une main sous le dos et les jambes de la coincée pour la soulever.

- Je l'amène chez moi.

- M-Mais ... Notre p-père ...

- Je viendrais le voir personnellement. Maintenant dégage.

Elle m'obéit sans un mot et je descends les escaliers rapidement, elle dans mes bras. Je tombe sur ce que je pense être sa mère.

- Qui êtes-vous ?!

- Ton pire cauchemar. Maintenant tu te décale ou je te pète la gueule.

- Mais ...!

Je la pousse et sors de la maison pour aller chez moi à pieds. Arrivés, je tombe nez à nez avec ma mère.

- Mon chéri ? Qui est cette fille ? Elle a l'air vraiment mal au point ! J'espère que c'est pas toi qui as fait ça ...!

- Oui bien sûr et après je la ramène ici. Pousse toi s'teuplait.

- Mais ..

- Pousse toi ! C'est pas assez clair ?!

Elle se pousse et je monte dans ma chambre pour la déposer sur mon lit.

Une fois fait, je redescend rapidement et retourne chez elle. Je rentre par une fenêtre ouverte et arrive dans le salon. Un homme se lève du canapé, l'air énervé.

- C'est vous qui avait emmené ma fille ?!

- Tu te permet de l'appeler ta fille ? Laisse moi rire enculé. Un père ne frappe pas ses gosses !

- Non mais je rêve ! Sortez de chez moi !

- Pas avant de t'en avoir collé une.

Je m'approche et lui donne une droite qui le fait se rassoir sur le canapé. Je plaque mon pied sur une de ses jambes.

- Tu la touche encore une fois, je ne me contenterai pas d'une droite.

Je fais un regard haineux à sa mère et sort d'ici.

Le bad boy et la coincée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant