2. Dîner en famille. Aina Elisabeth.

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Il est seize heures lorsque mon fiancé est venu me chercher. Je l'ai remercié par un tendre baiser que j'ai l'habitude de lui donner. Nous avons fait vingt minutes de routes afin de rentrer au domaine, où nous attendait nos parents. Il y a un dîner familial ce soir, où sont présents mes parents et ceux de mon fiancé, mes deux frères aîné ainsi que ses quatre sœurs. Nos familles souhaitent parler des préparatifs du mariage. J'ai beau être excité à l'idée de me marier, cela m'énerve de précipiter trop les choses. Andrew et moi souhaitons nous marier, certes, mais prendre notre temps tout de même. Nous voulons par consacrer nos prochains moins à préparer tout ça. Je sais que, dans deux jours aura lieu l'essayage de ma robe. Je vais enfin pouvoir choisir la robe de mes rêves. Mon fiancé n'aime pas l'idée de faire ce repas, en famille. Il a peur qu'il y est des disputes surtout que nos deux familles ont eu, dans le passé, quelques différents. Je ne vous dis pas le choc quand ils ont appris que j'étais en couple avec le fils des ennemis des parents. Une chose de bien qu'on a fait en se mettant tout les deux ensemble, c'est qu'on a apaiser les tensions.

Arrivé dans la cours de la demeure de ma famille, Andrew gare sa voiture dans le parking, où sont entreposé une dizaine de voiture de luxe. Nous sortons de la voiture, puis du garage bras dessus, bras dessous. Je suis vraiment amoureuse de lui, nous nous entendons bien. On s'est rencontré au lycée et depuis, nous nous sommes plus jamais quitté. Comme dans les films, il avait fait tombé mes livres puis il m'a aidé à les ramasser. Trois mois plus tard, nous nous sommes embrassés dans sa piscine.

Nous entrons dans l'immense maison où nous attendait déjà nos mères respectives. Elles nous poussent jusqu'au salon, tous le monde est arrivé. J'embrasse toutes ces personnes présentent, les sœurs d'Andrew ne me lâchent pas d'une semelle. Oh, heureusement que je n'ai pas eu de petites sœurs sinon j'aurais vite pété les plombs. Elles sont mignonnes mais... Collante. Elles souhaitent se baigner dans la piscine de la maison. J'accepte. Je les emmène dans mon ancien dressing qui se trouve à l'étage. Quand elles entrent, elles poussent des cris incompréhensible. Je leur prête à chacune un maillot de bain et elles partent en courant jusqu'à la piscine. Elles ont entre quinze et dix huit ans. En fait, à chaque fois il y a un an d'écart. Sarah a dix huit ans, Elena dix sept, Automne seize et Lily quinze. J'essaie d'être une belle sœur exemplaire même si parfois, j'aimerais qu'elles n'existent pas. Au début de ma relation avec mon fiancé, elles ont tout fait pour qu'on ne soit plus ensemble. Elles ont appris ensuite que je suis riche et elles m'ont tout de suite adoré. L'argent rend fou. J'aimerais avoir une autre vie, j'y pense parfois. Ne pas avoir cette vie là, qui semble, pour les autres, si facile. Oui, j'ai de l'argent. Mais je suis heureuse ? Ne suis-je pas malheureuse à force de tout avoir ? Car dans la vie, il faut avoir un but mais moi, j'ai déjà atteint mon but, celui de réussir, celui d'être parfaite. Je suis pas narcissique, je parle de parfaite dans le sens de tout ce que je fais : je suis devenue une femme importante dans ce monde, je suis présidente d'une grande entreprise de top modèle.

Je décide de retourner au salon, il n'y a plus personne. Je passe donc par la baie vitré, je vois mes frères, mon fiancé ainsi que ses sœurs se baigner dans la piscine. Je souris, m'adossant contre le mur de la maison. Ma mère me voit, elle me fait signe de m'approcher et de m'asseoir à ses côtés sur le transat. Mon sourire ne cesse de s'élargir en voyant le bonheur de mes proches. Ma belle-mère me sort de ma rêverie en proposant de préparer l'apéritifs avec elle. J'accepte. J'embrasse la joue de ma mère et rejoint donc ma belle-maman dans la cuisine. Nous préparons donc ensemble, ce que nous dégusterons dans même pas quelques minutes. Je sais très bien qu'elle m'a demandé à moi pas par hasard, mais plus pour me parler.

J'ai vingt-six ans, et pourtant je suis toujours autant gêné d'être en compagnie de la mère de mon compagnon. Son regard froid se poser sur mon corps, c'est comme si on m'avait mise-à-nue.

My prince charming is a princessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant