18. Âme sœur. Aina Elisabeth.

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Trois longs jours dans cet hôpital, un de plus et je me saute d'un pont. On m'a accordé le droit pour sortir, les papiers signés, j'ai rejoint Aya dans sa voiture. Elle est accompagnée d'Eden et de Rose. Je sais qu'ils m'en veulent pour ce que j'ai fais, ils ont raisons. J'ai été une lâche et en plus, par amour. Ce n'est pas mon genre. Je suis celle qui relève la tête, je ne montre pas mes faiblesses si facilement. Mais elle a tout chambouler dans ma vie. Qui l'aurait cru ? Cette toute petite brune, au yeux noisettes qui me regarde d'un air d'admiration, j'en suis tombée amoureuse. Je me suis réveillée pour elle. Pour sa déclaration. Pour son magnifique je t'aime. Je compte bien me faire pardonner pour mes erreurs. 

Tous mes proches ont refusés à ce que je sois seule. Dorénavant, je vais faire une collocation avec ma meilleure amie, Aya. Elle veut juste prendre soin de moi, elle s'inquiète beaucoup pour moi. Au fond, ça pourrait être amusant. Sauf si elle ramène des hommes étranges le soir, là je m'énerverais. Je veux juste pas de pitié, ma famille le sait très bien. Elle vivra donc sous mon toit, ça ne la dérange pas, c'est ce qu'elle me dit depuis une éternité. 

J'ai appris que Nahéma a rencontrée ma famille. Du moins, mes frères, les jumeaux, Aya, El et Rose. J'en suis vraiment heureuse, surtout qu'ils m'ont dis que c'était elle, la plus paniquer de tous. Je dois être lesbienne, oui, et je n'ai pas honte de le dire. Mon cœur n'a jamais autant battu pour une personne, même pas Andrew. Celui-là, à essayer de me recontacter mais je l'ai bloquée. Je l'ai oubliée. Et heureusement que je l'ai oubliée. Je veux pas penser à lui lorsque je vivrais avec ma femme. Je vais sûrement loin, mais j'en suis persuadé que c'est elle mon âme sœur, celle qu'on m'a donné à la naissance. J'ai mis vingt-six ans à la trouver.  

Mes frères n'ont rien dis par rapport à la petite brune que j'aime, ils sont juste un peu sonner de savoir que j'aime une fille. Eden avait rigolé. Il m'a dit qu'au moins, je comprendrais ses réactions de filles comme les règles. J'admet avoir rit, tellement c'était immature de sa part. Il n'a pas tort, parce que je suis le genre de fille à me tourner vers mes frères quand je comprends pas un garçon. Au moins, je ne les ferais plus chier comme avant. 

Arrivée devant mon immeuble, nous sortons tous les quatre de la voiture. A peine ais-je posé mon pied dans le salon que je vois mes proches débarquer de partout criant " SURPRISE ! ". Je suis toute gênée, mais je remercie tous le monde d'être présent pour moi. Je prends bien évidemment mes parents dans mes bras, qui ont tout organisés. Ils sont géniaux, je les aime énormément. Je porte mes neveux dans mes bras, ils sont à croquer. Eleanor me prends Eliad tandis que je garde Elior. Celui-ci se met à pleurer, provoquant chez moi un stress quand je vois que ses parents ne sont plus près de moi. 

Je me met à bercer instinctivement cet enfant adorable, qui finit pas s'endormir dans mes bras au bout de dix minutes. Fière de moi, je continue de dire bonjour à des invités que j'ai par malheur oublier de remercier de leurs présences. J'avoue qu'il y a certaines personnes que je connais que de vue et que donc, je ne connais même pas leurs noms. Tant pis. Je m'amuse dans mon coin avec Aya, El et Rose. Je trouve que cette dernière est plutôt distante depuis qu'elle connaît l'histoire avec Nahéma. J'espère qu'elle n'est pas homophobe ou quoi, sinon elle peut dire au revoir à notre amitié qui vient tout juste de débuter. 

- Ça vous dit qu'on aille dans un coin plus libre ? Propose Eleanor en regardant les inconnus autour d'elle. 

- Ouais, je pourrais fumer tranquillement. 

Les filles lèvent les yeux au ciel à ma remarque. Je préviens mes parents, je leur confis Elior et nous montons dans ma chambre. Je ferme la porte derrière nous puis je me met à la recherche d'un paquet de cigarette. Je suis persuadée d'en avoir laisser un... Jusqu'à ce qu'Aya me fouette les fesses avec sa main droite et qu'elle me tend ce fameux paquet. Je lui frappe l'épaule gentiment avant d'aller sur mon balcon. Je prends ma clope, je commence à fumer en écoutant la conversation des filles derrière moi. 

My prince charming is a princessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant