Hana - Spectatrice de ma propre vie

Part 2 - Le Départ

"The heart wants what it wants"

Mardi 29 octobre 2013

- 6:00
Le réveil fus brutal, un cauchemar. En plein sommeil j'ai sursauté. Je ne peux vous dire a quoi ai-je pu rêver mais sa ne présage rien de bon. Inshallah kheir. Place à la routine matinale sans oublier de prier. Plus que quelques heures avant mon départ.

- 6:56
Je vois le bus arriver au loin. Je m'assoie tout au fond, je m'isole du reste du monde comme je l'ai toujours fais. Il n'y a qu'une seule personne qui a pu me sortir de cette gêne qui me ronge et me confine dans mon monde. Il a su pénétrer ma bulle et il est entré dans mon cœur en tant que fidèle ami. C'est cette personne pour laquelle je me suis réveillée de bon matin. Ma tête accotée sur la vitre du bus mes pensés se dirige vers ma famille. Je pense a ma vie et se dont elle va devenir.

-7:28
L'ambiance du métro est tout aussi maussade. Les diverses émotions que le visage de ses individus laisse paraitre me prouvent à quel point la vie est cruelle. Aucun ne semble réellement heureux. Certains souris mais dernière se cache une tristesse immense. D'autre ne divulgue aucune émotions, se sont des traits neutre que l'ont peut observer. Se sont souvent ses personnes qui ont le plus besoin d'amour et de soutien. Est-ce cette dounia (vie) ici bas qui nous laisse balafré par ses épreuves? La routine nous tue. C'est la course folle. Une course qui ne mène a rien. L'argent est futile. Tout se dont nous avons besoin est le soutiens de Dieu.

-8 :13
Il est la. Je l'aperçois accoté sur un petit muret au loin. Il m'a vu. J'ai eu droit à un magnifique sourire de sa part. Je pense que se sourire va vite s'effacer après que je lui annoncerais mon départ.

Lui : Bon matin.

Moi : Salem.

Lui : Ca va? Tu m'as manqué, ca fais trop longtemps que je ne t'ai pas vue.

Moi : El Hamdoulilah. Moi? Alors c'est a moi que tu reproche d'avoir disparu, je te rappel que monsieur n'a pas non plus donné de nouvelle. Dit t'étais ou?

Lui : Ahh. Allez dit juste que je t'ai manqué aussi. [Tout en souriant pour que je craque]

Moi : Non, même pas un peu.

Lui : Menteuse! Je le sais. Tu m'aime trop c'est pour sa. Mais t'inquiète, je vais plus te laisser. Carlos est revenu pour rester.

Lui est revenu pour rester et moi je suis la pour partir. Ca m'a fait un petit pincement au cœur. Il va me manquer c'est vrai.

Moi : [Je laisse paraitre un petit sourire triste] Alors tu parle de toi a la troisième personne maintenant?

Lui: Ca n'a pas l'air d'aller. T'es sur que tout va bien?

Moi : Euh en faite je suis venu pour te dire un truc.

Lui: Quoi? Tu vas te marier et oublier ton meilleur poto, c'est sa?

Moi : Arrête! C'est sérieux. Je m'en vais. [J'ai baissé la tête.]

Lui: Tu vas aller où? Comment ça tu me laisse? Hein? Pourquoi? Ça va être qui ma petite sœur maintenant?

Moi: Wallah désolé Carlos. Je vais en Algérie. Mon père m'a dit qu'il m'y envoi pour que mes oncles m'éduque sans vraiment que je comprenne ce qu'il me reproche.

Carlos: [Il se rapproche et me serre dans ses bras.] Je vais te revoir hein? Tu ne vas pas rester toute ta vie en Algérie. Tu reviens.

Moi: Rien est sur. En fait je n'en sais rien.

Carlos: [Il s'éloigne de moi] Je te jure tu vas me manquer ta race.

Moi: J'ai dit quoi sur les gros mots? Et arrête je vais pleurer.

Carlos: Mi amor. Il faut pas on va se revoir, déjà depuis quand miss, sans émotions, pleure. Attend quand j'y pense, tu n'as jamais verser de larme. Êtes-vous humaine mademoiselle? [En faisant sa tête de choqué]

Moi: Mi amor? Je suis ton amour maintenant? Tu le sais bien, je préfère contenir et souffrir en silence.

Carlos: Oui tu es toute ma vie. Moi je suis rien sans toi. Sans ma petite sœur.
Moi: Je t'ai dit d'arrêter. Tu vas me manquer akhi.

Et il me reprend dans ses bras et on est restés comme ça pendant 2 minutes. Je vous assure, Carlos est un frère rien de plus.

Carlos: [En se détachant] Tu vas me manquer Hana.

Moi: Tu va me manquer aussi. Je vais t'appeler inshallah et il y a skype aussi. Tu va pourra voir ma tête a chaque jour.

Carlos: T'inquiète je vais être toujours connecté.

On a parlé pendant un moment, de tout et de rien mais c'est principlement lui qui a faisait la conversation. Un vrai clown, il a tout essayer pour me faire rire quitte a s'humilier devant les passant. Que Dieu me préserve cet ami pendant encore longtemps, car pour l'instant il est le seul que j'ai.

Carlos: Je dois y aller, je travail a 10h. On se revoit avant ton départ?

Moi : Mon vol est aujourd'hui.

Carlos : Quoi? Déjà? Tu ne me l'as pas dit plus tôt. Je vais les appeler et leur dire que je rentre pas aujourd'hui et je vais passer la journée avec toi.

Moi : Je peux pas Carlos. Je dois rentrer et puis mon vol est a 15h.

Carlos : C'est comme tu veux. Bye et bon voyage.

Je le vois s'éloigner d'un pat presser. Je pense que je l'ai vexé sans le vouloir. Se n'était pas mon intention.

Je détourne mon regard vers la vue qui s'offre a moi. Le Vieux-Port de Montréal. Quelques bateau ici et la mais principalement de l'eau, la rivière Saint-Laurent. Un peu plus loin se trouve le pont Jacques-Cartier qui survole l'Iles Sainte-Hélène et son parc d'attraction. Se parc a su bercer mon enfance. J'adorais y passer de précieux moment avec ma famille, mais plus principalement mes frères. Quand la peur m'envahissait sur le haut d'un manège, il y avait toujours la main de Houssam que je pouvais serer pour me réconforter. Yanis, lui, se démenait pour me gagner un petit Ours en peluche quitte à dépenser tout son argent de poche que Baba lui avait donné. Que de bon moments passé auprès de mes deux grands frères.

-11 :02
Je suis enfin arrivé chez moi. Le temps de me changer, placé mes valises dans la voiture et on est prêt a partir. Mon père m'attend dans la voiture, ma mère n'a pas voulu m'accompagner, mais elle m'a tout de même souhaité bon voyage. Cette courte conversation mis fin a son silence car les quelques mots quelle m'a adressée fut les seuls depuis maintenant une semaine. Mes frères, eux, je ne les ai plus revu. Je ne sais pas ils sont où?

-11 :37
En voiture, direction Aéroport Pierre-Elliott-Trudeau.