CHAPITRE XIII

1.1K 59 9
                                    

    Je décrochai l'appel alors qu'il était 22h. Je vérifiai que nous étions mardi puis commençai:
-Allô?
-Nabot? C'est Envy.
-Quoi?! Mais... euh... comment as-tu eu mon numéro? m'étonnai-je.
-T'inquiètes, rien d'illégal, se moqua-t-il.
Un long silence s'en suivit.
-Tu peux m'ouvrir s'il-te-plait? m'interrogea-t-il.
-T'ouvrir?
-Je suis sous ta fenêtre mon petit.
-Je ne suis pas petit espèce d'androgyne!
Je me tus et regardai si Al ne s'était pas réveillé. Heureusement, il dormait toujours profondément.
-Je descends.
-Pourquoi est-ce que je ne peux pas rentrer? Tu crois que ton père pourrait nous surprendre? fit-il ironiquement.
-De un, j'ai pas de père, de deux, Al dort avec moi.
-Al? C'est le petit gars aux cheveux châtains qui est toujours avec toi? Qu'est-ce que vous faites ensemble? Vous êtes en couple?
-Non non, c'est un ami.
-Tu dors avec un ami?
-Je n'aime pas dormir seul.
-Viens dormir avec moi alors.
J'imaginais bien son sourire sadique.
-J'arrive, fis-je avant de raccrocher.
Je soulevai ma couverture et sortis de mon lit. Je remis un pantalon de pyjama. Lentement et sans bruits, j'ouvris la fenêtre. Envy était bien là. Je descendis. Le grand brun me rattrapa alors que j'allais tomber. Je le remerciai puis le questionnai:
-Pourquoi est-ce que tu es venu me voir à cette heure? Et puis, comment t'as eu mon numéro?
-Pas trop à la fois s'il-te-plait. Déjà, j'ai eu ton numéro en piquant le portable de Roy. Ensuite, je suis venu parce que j'avais envie de te voir.
-Et qu'est-ce que je suis censé comprendre?
Envy me prit par les hanches, m'attirant à lui.
-Je t'aime nabot, me souffla-t-il.
Mon étonnement fut si fort que je ne pu même pas lui hurler dessus. L'androgyne profita de ce moment de paralysie pour poser ses lèvres sur les miennes et me rouler la pelle du siècle. Envy s'écarta un peu de moi sans me laisser pour autant puis dit:
-C'est idiot mais... c'est vrai, je t'aime. Je ne l'avais jamais dis à personne avant, même Roy ne m'a jamais entendu prononcer ces 2 petits mots. Donc, Edward, je t'aime.
J'en restai bouche bée. Il m'embrassa à nouveau et glissa ses mains sur mes joues. Il maintint mon visage contre le sien avec une douceur inouïe. Lorsqu'il se retira, il souleva mon pull passant ses doigts sur mon torse. Je le repoussai avec ferveur. Envy oublia bien vite ce geste de refus pour me recoller contre lui.
-Arrête! hurlai-je.
-La petite jouvencelle a peur?
-Répète et je te tue.
-C'est pas très mignon ça.
Je m'écartai de lui protégeant mon corps avec mes bras.
-Je n'ai pas très envie d'être mignon. Et je ne suis pas mignon.
Envy me poussa contre le mur m'obligeant à m'asseoir dans l'herbe.
-Je suis sûr que tu peux être très mignon.
Il descendit mon pantalon de mes hanches jusque mes cuisses et enfouit sa main dans mes sous-vêtements.
-Allez Ed, me murmura-t-il au creux de l'oreille, montre-moi à quel point tu peux être mignon...
Il s'amusa à prendre mon membre et à faire de longs mouvements de va et vient très lents.
-A... arrête..., ordonnai-je.
-Ta voix est différente, ça te plait n'est-ce pas?
Je fis "non" de la tête.
-Alors on va passer à l'étape supérieure...
Envy se baissa pour que sa bouche atteigne mon entre-jambe.
Mes jambes tremblaient de bonheur. C'était bon. Ca me plaisait mais je me retenais de pousser de petits gémissements. J'avais énormément de mal à me retenir. Envy me procurait un plaisir que je n'avais jamais eu. Un plaisir inimitable. J'amenai mon poignet à ma bouche pour y serrer les dents.
-Pourquoi est-ce que tu te retiens? susurra le grand brun, il n'y a aucune honte à aimer ça.
-Je... n'ai... je n'aime... pas...
Envy titilla de bout de la langue mon gland. Je me cambrai.
-Arrête... En... Envy... je... je ne peux... plus...
Le grand brun retira ses lèvres de mon membre puis, tout en se collant à mon corps bouillant, il recommença à me toucher avec ses mains. Et, un tout petit peu après, la libération de mon corps glissa le long de ma peau. Je regardai mon articulation en sang. Envy mit mes cheveux derrière mes oreilles puis se lamenta:
-Tu n'as pas beaucoup gémis.
-Je ne t'aurais pas laissé ce plaisir.
-Ce n'est pas gentil.
-Ce que tu as fait n'est pas gentil non plus.
-Si tu continus, je continus.
Je me tus alors. Bien-sur que j'en avais envie mais j'avais trop de fierté.
-Va te coucher, nabot, m'ordonna Envy avec un sourire.
Sans un mot, je remontai par la fenêtre et me remis sous mes couvertures.
Encore complètement sous l'emprise d'Envy, je glissai ma main dans mes sous-vêtements. Mon membre était encore dur. Je voulus alors reproduire le plaisir que j'avais ressentis à l'instant. Doucement, je caressai mon entre-jambe. Ouah... quel sensation...
Après un nouveau moment de pur plaisir, je m'endormis.


Le lycée, une galèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant