CHAPITRE XXII

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J'installai le gamin blond dans mon lit.
Quelle beauté!
Putain! Impossible de lui résister!
Mais la crise -les deux en fait- qu'Envy nous a fait tout à l'heure, je pense qu'il voudrait mieux patienter encore un peu...
Impossible! J'en peux plus! Mon corps le réclame... mais mon être a besoins de lui! Dès que je le peux, je happe ses lèvres et m'en délecte un instant sans me résigner à le relâcher.
Lui, mon amant.
Je me rapprochai d'Edward. Sa respiration envoutant m'incita à venir me coucher près de lui.
Mon amour pour lui s'était encore renforcé. Je l'aimais à la folie.
Je l'admirai un moment puis soupirai.
Pourquoi pas maintenant?! J'en peux plus! Ce gosse est une vraie torture! D'un côté, je suis vraiment en manque mais de l'autre, je l'aime tellement! J'aurais pu aller voir ailleurs ou juste aller chercher Envy mais il m'est totalement impossible de savoir que je le rendrais triste.
C'est sur que ça me changeait des autres. Envy était du genre nymphomane et mes relations "post-Envy" n'avaient pas été, non plus, des enfants de cœur.
Une mèche de cheveux glissa sur son visage. Je la repoussai du bout des doigts.
J'aurais pu rester ainsi à la contempler pendant des heures mais le téléphone me tira du lit.
-Allo? fis-je en décrochant.
-Roy, c'est Envy.
-Déjà rétablis? La dernière fois, t'as mis deux jours à te remettre d'une crise pareille.
-J'ai le droit à un coup de fil, je dois rester au moins jusqu'à demain midi. Je voulais simplement te dire que le nabot est à moi.
-C'est moi qu'il aime.
-On verra bien. En tout cas, il sait ce que j'attends de lui. Par contre, il ne se doute pas une seconde que tu as les mêmes besoins que moi. Il ne sait pas que tu es un vrai pervers.
-Je ne suis pas un pervers.
-Oh, excuse, pédophile.
-Si t'as que ça à dire, salut.
-Non! Non! Attend! J'ai un truc à te proposer!
-Dis toujours.
-Alors voilà...



Le lycée, une galèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant