Bad Salvatore.[T1]

20

Je prends dans mes bras, Hope qui m'appelle depuis quelques minutes. Hayley, et Klaus sont partit pour une raison qui m'est inconnu, je suis seule avec Jackson qui je viens de l'apprendre est le mari de Hayley. Je le rejoins dans le séjour, il regarde un film, une bière à la main, je m'installe face à lui en posant la petite sur mes genoux. Jackson m'adresse un sourire, que je lui rends par politesse.

- Klaus te fera souffrir tu le sais ça?, demande le loup-garou.
- Je pense que tu n'as rien à dire sur cela, dis-je d'un ton dur.

Il me lance un regard noir avant de se lever, je me lève à mon tour en prenant soin d'asseoir la fille de mes deux amis sur le sofa.

- Je n'ai rien à dire?, rit-il. Klaus est un connard.

Mon poing s'écrase contre son nez, du sang coule directement de son nez alors qu'il m'administre à son tour un coup de poing dans mon estomac, je me plie de douleurs avant de lui admettre un coup de pied dans le visage le repoussant contre le mur, il me prend facilement par la gorge en me serrant de toutes ses forces et me soulevant, je me débat sans succès, je lance mon pied dans ses parties intimes, il recule en souriant. Son visage est en sang comme le mien, son poing atterrit dans mon visage, en souriant, ma tête me fait mal, je brise facilement une chaise, pour prendre un pied et lui balance facilement dans l'estomac, il tombe à genoux en gémissant de douleurs, je ris. Il le retire avant de planter avec rage, le pieu près de mon coeur.

- Si tu ne serais pas important pour Hayley, je te tuerais, dis-je en sentant le pieu s'enfoncer.

Il rit, je retire le pieu et lui plante dans l'estomac une nouvelle fois avant de le repousser. Klaus et Hayley entrent dans le séjour juste au moment, où le pieu atterrit dans mon estomac. Je mords ma lèvre en regardant Klaus, son visage change de la joie à celui de la colère, tout comme celui de Hayley qui prend sa fille dans ses bras avant de monter à l'étage. Elle nous rejoint rapidement, je sors le pieu de mon estomac, et le balance contre le mur frôlant le visage d'Elijah qui entre dans le manoir.

- London!, dit Elijah. Que s'est-il passé?
- Il se passe qu'elle est persuadée que Klaus et elle vont vivre le parfait amour!, dit Jackson le visage en sang comme le mien.

Klaus s'avance vers lui, menaçant. Il le plaque contre le mur, en le tenant par la gorge.

- Je l'aime, grogne Klaus. Et je ne ferais pas le connard.
- Jackson, il t'est passé quoi par la tête?, grogne à son tour Hayley. Laisse les vivre!
- Mais elle va souffrir!, dit Jackson innocemment.

Je le regarde longuement, son visage me dit quelque chose mais je ne peux dire quoi. Il me regarde à son tour, en souriant légèrement.

-  Loup, dit-il.

Loup..Bayou. Mon visage s'illumine d'un coup, j'ai passé de longs moments ici, avec lui, quand il était loup. Ses yeux m'ont fait le reconnaître.

- C'était moi le loup qui te protégeait, sourit Jackson. Damon m'avait en quelques sortes engagés un soir de pleine lune. Et je te protégerais jusqu'à ma mort, c'est le pacte.

Klaus se tourne vers moi, je souris légèrement en regardant l'hybride. J'étais en danger de mort, quand Damon a décidé d'engager un loup-garou, quelqu'un m'en voulait pour avoir tuer tout un village.

Je prends la photo de Damon, Stefan et moi en souriant, étrangement cette photo qui date des années 1950, me fait penser à celle de 1853.

1853

- Père, hurle une petite fille dans toute la maison.

Vêtue d'une robe rouge en soie, elle descend à toute vitesse avant de sauter dans les bras de son père Giuseppe, partit depuis deux bonnes semaines. Damon et Stefan, le plus âgé de seize ans, l'autre de huit ans, suivent la petite fille en riant.

- Mes enfants, sourit le père dans un câlin collectif. Comment était ses deux semaines en compagnie de monsieur Gilbert?
- Nous nous sommes bien amusés, sourit Damon. Pas vrai, London?

La petite fille regarde longuement son grand frère, avant d'acquiescer sans le vouloir. Elle tourne son regard vers son père en affichant un grand sourire. Le grand frère prend la petite dans ses bras avant de sortir avec son autre frère, ils courent dans les champs derrière la résidence, en riant. La plus jeune essoufflée s'assoit sur le sol de fleurs, en prenant une dans sa main, elle l'a regarde longuement en souriant. C'est à sa maman qu'elle aimerait l'offrir, mais elle est morte, elle n'a aucun point féminin dans sa vie, juste trois points masculins.

- London?, cri Damon en courant.

Il retrouve sa petite soeur, fixant la fleur en pleure. Il s'agenouille face à elle, en soupirant, et caresse doucement ses cheveux.

- London, que se passe t-il?, demande le grand frère en portant sa petite soeur.
- Je veux une maman, soupire la petite.

Soudain une multitude de cris atteignent les oreilles des trois enfants, qui ne bougent pas d'un poil. Les cris provenaient de la résidence, ils la regagnent après que les cris se sont éteints. Quand ils passent la porte, c'est un cauchemar qui s'expose à leurs yeux d'enfants. La plus petite engouffre son visage dans le cou de son frère en pleurant face au massacre. Le corps de leur père, les yeux ouverts, le sang autour de lui..Damon attire son autre frère dans ses bras en pleurant.

Présent

Je ne peux empêcher la larme qui coule sur ma joue, Katherine m'a fait oublié Giuseppe Salvatore sauf ce souvenir, que j'ai voulu garder en mémoire. Ce n'est pas Katherine qui m'a transformé comme le croit Elena, et les autres, mais Damon quand j'ai atteins les dix-sept ans. Mais nous préférons faire croire le contraire. Je prends cette fois-ci, la photo d'Alaric et moi, je ne peux m'empêcher de sourire face à cette photo. Alaric est vraiment comme un père, il est toujours là quand j'en ai besoin sauf maintenant..Il risque sa vie pour moi, avec les autres. Je pose la photo dans un cadre avant de l'accrocher au mur, rejoignant des photos de Enzo et moi, Matt et moi, et j'en passe. Ma préférée dans toutes ses photos reste tout de même celle que j'ai de Damon, Alaric, Stefan, Enzo, Tyler, Matt et Jérémy riant aux éclats, et totalement ivres. Je regarde longuement chacune des photos en souriant.

Une photo est une capture d'un souvenir merveilleux.