Bad Salvatore.[T1]

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Je me laisse tombée sur le sofa, un bon verre d'alcool à la main, voilà ce que j'avais besoin. J'allume la télé, tombant sur un reportage bidon sur les créatures surnaturelles, si les humains savaient.

Mon plus gros besoin, ce serait d'être humaine le temps de neuf mois, j'aimerais tellement portée un enfant. Je change de chaine, pour tomber sur une émission d'accouchement, je souris légèrement. Bon moment. Il n'existe aucun sortilège, pour qu'un vampire tombe enceinte, un mort ne peut donner la vie.

Je termine mon verre, en souriant légèrement, face à l'émission. Les pleures du bébé enfin né, chantent dans mes oreilles. C'est magnifique de donner la vie. Pendant neuf mois, les femmes tiennent un enfant dans leur ventre, pendant neuf mois, elles ont hâte de tenir leur nourrisson dans leur bras. C'est cette sensation que j'aimerais avoir. Après neuf mois d'attente, prendre mon enfant dans mes bras, avec un mari heureux. Je n'ai pu empêcher les quelques larmes, malheureusement c'est impossible.

Klaus se poste devant la télé en soupirant, je grogne en lui demandant de se pousser.

- Tu pleures, London, soupire t-il. Tu regardes ses émissions dés qu'elles passent à la télé. Merde, London, tu te fais du mal!
- Je veux avoir un enfant Klaus, dis-je en souriant. Je veux sentir la hâte que ressentent ses femmes avant d'accoucher, cette hâte qu'elles ont pour tenir leur enfant dans leur bras!

Il éteint la télé en soupirant, il regarde longuement le paysage en déposant ses deux mains sur la table. Hope entre dans le salon, sa peluche dans les bras, cette petite princesse a déjà quatre ans, elle s'installe sur le sofa avant de fixer longuement son père.

- Maman veut pas qu'on aille se promener, soupire Hope d'une mine triste.

Son père se tourne en souriant, il l'a soulève en riant.

- Maman a dit non, rit-il. Mais papa a dit oui.
- Tu veux venir, London?, sourit la petite fille.
- Non, souris-je. Amusez-vous bien.

La porte se ferme, je ferme les yeux en soupirant, une enfant s'est assez pour lui. Un autre se serait trop. Hayley entre dans le salon en souriant, les bras contre sa poitrine.

- Une petite balade avec sa fille, sourit l'hybride. Ça fait toujours réfléchir.
- Je ne veux pas qu'il se sent obligé, dis-je.
- Il veut un enfant avec toi, miss, sourit-elle. Simplement que c'est compliqué de se dire que cet enfant ne viendra pas vraiment de vous..