Partie 16

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Et la il me dit :
- De toute manière t'es qu'une pute
- Quoi? J'ai mal entendu j'crois

J'étais choquée. Je suis devenue glaçiale à cause de cette ambiance dégeulasse. Moi une pute? J'suis une pute c'est ça. Moi? Une pute. Mon visage se décomposait. Je tremblais de ouf. Mes jambes ? Je les sentait plus. Je me retrouve agenouillé, les larmes coulent.

- T'as bien entendu,t'es une PUTE. J'sais pas pk je t'es fait rentrer dans ma vie.
- (en larme) Pk tu dit ça Kadir? Qu'est ce qu'il te fait dire ça?
- J'ai parler avec ton "Nabil", t'as tournée dans les caves hein ! Ca t'a plus salope?
- Quel cave ? QUEL CAVEEE? Putain putain
- Allé barre toi tu m'dégoutes, j'pensais te sérer aussi mais tu fais ta coincé avec moi pck j'tai parler de sérieux

Je me lève, mes jambes commencent à trembler aussi.

Je me met à son hauteur :
- Qu'est ce que tu fais avec une pute hein? T'es devenu un batard aussi, t'es un enculé un enculé t'entend ?
- Mais vas y barre toi
- Git, ama unutma ben senin Seninim. Öbür dünyada iki kolum yakanda olacak, anladinmi?
- Mais quel öbür dünya, cehennemde sürünecen. Vas y sur ce j'me barre et appel moi plus

Il est parti. Il m'a laisser, j'me suis fais avoir deux fois. Mais quel conne! Quel conne d'y avoir cru, il me voulais dans son lit c'est tout. Je le regarde, cette façon de marché. Il est enervé. Ces mots ont été comme des transmissiles, pire qu'une baffe en pleine tronche. Il a cru a ces saletées raconter par un petit PD qui ne se faisait pas à l'idée de me voir heureuse avec QUELQU'UN D'AUTRE. J'suis la en plein milieu d'un parking d'hôpital. Seule comme jamais, j'ai surement été punie. Je décide de m'assoir sur un banc à l'entrée. A ce moment un homme d'une trentaine d'année passe, je lui demande une clope. Je fumais au paravant, mais plus à ce moment. Cette clope il me la fallait, heureusement il me la fourni. Je la fume, ça me monte à la tête tout est en train de tourner. Ca fais tellement du bien, sentir cette fumée en soi. Je la fume jusqu'au filtre...

Puis, je vais au toilette histoire d'essuyer mon noir qui a couler, me recoiffer. Enfin "potable" je monte dans la chambre de Selda. Je claque la bise à Mélina, il y a sa mère, à Selda. Elle a les yeux tellement rouge à cause de pleurer que on dirais ça va exploser. Je regarde ma chérie, je la reconnais plus. Son visage est pleins de bleus, elle a un bras dans un platre. Mélina me raconte que son père a attendu que son père et sa mère parte avant de la chopper dans sa chambre. Il l'a trainée jusqu'au salon & bam des baff, il la mis a terre et la enchainer avec des coups de pieds. C'est sa mère qui me raconte ca, à elle c'est son fère qui lui a avouer sans honte!

Quand ses parents sont rentrés son frère regardait un match à la tv, pendant qu'elle était inconsiante partre terre, quel chien ce gars. TFOU. Ses parents l'ont emmenés à l'hôpital, son père est reparti. Il donne raison à son frère, ils la veulent pas à la casa. Une nouvelle vie s'offre à elle. Je reste 3 / 4 heures là-bas. Mais j'en peu plus de la voir comme ça, et moi à vrai dire je suis tromatisée de ce qu'il viens de se passer. J'décide de rentrer.

Quand je rentre Veda a fais d'la bouff mais pas l'envie de manger. J'ai envie de mettre tout cette histoire de "pute" au clair. Je cherche dans mon phone le numéro de Nabil. J'appuie sur "appeler" sasonne deux fois :
- Ouai alô
- Ouai nabil?
- Ouai qu'est ce que tu veux?
- Viens au city dans 20 minutes on a qqchose à se dire.

J'sors directe, dis à ma cousine que je ne tarderais pas.

J'lattend. Il arrive :
- Ouai dis moi taf taf j'ai des choses à faire
- Ah ouai comme quoi j'ai tourner dans les caves?
- Quel cave?
- Vas y fais pas l'ignorant d'après toi j'suis une pute. Pourquoi t'acceptes pas le fait que je suis heureuse avec un autre hein? Moi jdis qqchose à propos de tes putes? Evites de salir mon nom de famille stplé,
- Pf j'arrive pas à mis faire Selin t'as tout compris, t'es a moi zebbi a moi. Toutes ses meufs c'est pas pareil !
- Tu veux que je suis heureuse?
- J'le veu tout ltemp.
- Va raconter la vérité à Kadir pck sinon vallah tu reverras jamais ma face.
- Jpeu pas Selin jpeu pas.
- Si tu peux sinon tmtc que les flics aimeraient bien savoir que c'est pas moi qui tourne dans les caves mais autre chose.
- Pff, c'est bon. Mais répond à ma question
- Vas y
- Tu m'as vraiement aimer?
- Oui Nabil, mais c'est du passé.
- Daccord, prend soin de toi princesse
- Aplus

J'ai fais ça justepour pas salir mon nom. Le nom est le premier cadeau qui nous est donner en naissant, le meilleur cadeau que peut nous offrir notre père . J'suis autant dégouté de Nabil que de Kadir. Tous des batards, c'est ce que je pensait à l'époque. JE rentre chez ma zine, j'suis trop creuvée. Trop d'action en une journée. Jmendors dans le canapé. J'me reveille vers 3h du mat : mon phone vibre : Kadir. Pf mais il a fumer lui, va tfaire sale pd. Il rappel sans cesse. Au moin 20 appel manqué je décide d'éteindre mon phone & me rendors.

Le lendemain Veda me réveille, elle n'est pas seule ...

Chronique d'une turque victime de l'amour -RÉELLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant