Chapitre 28

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Finalement, la fatigue me gagna. Je m'endormis tandis que les garçons donnaient à chacun son rôle dans l'évasion. Ils avaient prévu de sortir la nuit prochaine. Je ne me préoccupais plus d'eux en ce moment. A vrai dire, j'avais retrouvé l'espoir pour leur vie et j'étais bien trop fatiguée pour m'en soucier. Je dormais en pensant que j'avais bien fermé les portes.

Je regardais Thomas. Je n'arrivais pas à dormir alors j'étais venue le rejoindre dans sa chambre.

- Liv', dit-il. Il doit bien y avoir un moyen. Je pars dans les derniers, on aura tout le temps qu'on voudra pour trouver une sollution. Mais il faut les aider. Dans le pire des cas, je partirai en avance.

- Non ! Promets-le moi !

- Je ne peux pas, Liv'. La chancelière t'a demandée de faire quoi ?

- Des caméras. Pour pouvoir vous observer dans le Labyrinthe.

- Je t'aiderai à les monter.

- Super !

- Teresa et moi avons conçu les Labyrinthes. J'espère que je me souviendrai d'indices.

- Du genre ?

- Je ne peux pas t'en parler. Par-contre, je peux te dire que je serai avec toi, quelques fois, lorsque tu les observeras.

Il agrémenta ses paroles d'un clin d'œil.

L'environnement changea. Je me trouvais dans un laboratoire, toujours avec Thomas. Sur la table, il y avait différents appareils et des instructions.

- Allez, Liv', m'encouragea Thomas. On doit en faire quelque chose de tout ça ! Il faut les concevoir de telle manière que l'on pourra voir et entendre les blocards. Mais ce serait bien que ca marche des deux côtés. Fais-moi voir la liste d'instructions.

Je la lui tendis.

- Il y a des connexions sans fil aux ordinateurs...

Il lisait de moins en moins fort avant de reposer la liste.

- Pas de haut-parleur ou quelque chose qui nous aiderait à communiquer avec eux...

- J'en étais sûre ! lâchai-je. Ils le savaient !

- Ne dis pas ça. On trouvera une solution, t'en fais pas. On va pas abandonner pour autant !

Il me décocha un sourire, presque charmeur si je ne savais pas qu'il aimait Teresa.

Soudain, nous nous retrouvâmes à mon bureau. Il regardait les écrans par-dessus mon épaule. Pendant longtemps, il regardait avec moi toute les fonctionnalités des scaralames. On cherchait, cherchait et cherchait encore sans jamais trouver un moyen de leur faire parvenir de l'aide. On travailla dur pendant 2 ans, tout ça pour arriver au même résultat que si on n'avait rien fait. Il disparut d'au-dessus de mon épaule. Je me retournai et le cherchai mais il n'était pas là. Je me remis donc au travail. Il allait revenir. Et, effectivement, il était revenu. Au milieu des employés de bureau, il s'exclama haut et fort :

- On arrête les conneries, maintenant !

Je me retournai brusquement. Mais que faisait-il ??? Il se trouvait là, le bras gauche tendu, la main droite tenant une seringue dirigée vers une de ses veines. Des gardes essayèrent de le mobiliser mais ils le menacèrent de se planter la seringue. Je savais ce que c'était. Je savais ce qu'il tenait dans la seringue. Nous étions la veille de son départ et il pétait les plombs. J'avais calmé Teresa auparavent car elle avait peur de partir. Surtout à cause de ce que je lui avais dit. Revenons à Thomas.

Le Labyrinthe - Liv'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant