Chapitre 9

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Comme si ce n'étais pas assez de me faire fouiller, c'était déjà bien assez humiliant comme ça de se faire mettre à nu devant des inconnus (OH, une rime) il fallait en plus qu'ils me fassent enfiler une sorte de tunique longue d'une affreuse teinte d'un bleu pastel. J'avais envie de gerber à chaque fois que mes yeux se posaient sur elle.
En plus de ça, ils avaient décider de m'emmener dans une cellule qui était juste en avant de celle de Éléonore qui se retenait de ne pas éclater de rire.

-Je peux faire un commentaire? marmonnai-je quand je fus emprisonné dans la cellule.

- Vas-y...
-Ce n'est pas comme si je voudrais agir comme une fille, mais vous n'avez aucun sens du goût concernant les vêtements... marmonnai-je encore. Au moins, nous, les voleurs ont agis gentiment envers nos prisonniers et généralement, on les laisse partir... Et aussi... Pourquoi, toi, tu n'as pas été fouillé?!

Elle éclata de rire. S'en était presque comme si elle se roulait par terre.

- C'est pas moi qui choisi l'uniforme, hein! Et tu les connais, ils sont hype assistés envers les voleurs, en plus ils croient que t'es un assassin, ça n'arrange pas ton cas, tandis que, moi, ce ne sont que des SOUPÇONS qui pèsent sur moi. Et puis, je fais quand même partie d'une brigade...
Je lui j'étais un regard noir avant de déclarer:

-Si j'étais un assassin, je les aurais tous déjà saigné... Franchement, me plaquer par terre pour me fouiller? J'avais des dagues dans mes bottes, j'aurais facilement pu les planter...

- Mais tu ne l'as pas fait.

-Parce que je ne suis pas un assassin! Et puis... Je l'aurais sur ma conscience de te laisser seule ici... finis-je en mettant dos à elle pour ne pas qu'elle voit que mes joues avaient pris une teinte rosâtre.

- Et bien, comme je ne peux actuellement rien faire, ni ouvrir mon inventaire, ni utiliser de magie, à cause de ses menottes, on va devoir attendre sagement le jugement, soupira-t-elle.

Je restai immobile, couchée sur le sol, jusqu'à ce que j'entende des pas provenant du corridor qui nous séparait, Éléonore et moi. Je m'assoyais quand je vis un chevalier rentré dans la pièce. Voyant qu'il n'avait sûrement pas me sortir de mon ennuie, je me retournai, dos à lui.

- Hé! Rhin! s'exclama Éléonore.

- Éléonore?! s'exclama-t-il.

Elle se leva difficilement et se rapprocha des barreaux.

- Salut! dit-elle le plus normalement du monde.

- Mais qu'est-ce que tu fous là?! On m'a dit que je devais surveiller des rebelles et un... voleur. Je ne m'attendais vraiment pas à te voir ici! dit-il, sincèrement étonné.

- Bah c'est compliqué... commença Éléonore.

Je restai dos au chevalier qui devait nous surveiller,mais tiquais à l'entente de son hésitation pour le mot "voleur".

-Tu sais, je ne suis pas un terroriste ou une nouvelle épidémie majeure, donc tu peux prononcer le nom de mon clan sans risquer de mourir...

- Très, très drôle, monsieur Je-me-la-coule-douce. Tu sais que si tu joues au plus fin devant le juge, tu risques de mourir? répliqua le Chevalier.

-Oh, magie! Je ne m'en étais même pas douter. Et toi, ça fait quoi de savoir que tu condamnes à chaque jours des innocents? T'arrive à bien dormir le soir monsieur Je-suis-un-grand-chevalier?

- Pourquoi on ne serait pas tranquille? Pourtant, quand tu meurs ici, tu ne fais que recommencer au niveau zéro, ce n'est pas si terrible...

- D'ACCORD, ÇA SUFFIT! cria mon amie

La pierre angélique (TNS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant