Chapitre 5

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Dès que je me suis "déconnecté" je l'entendis sauter sur ses pieds et se rapprocher de moi. Ça m'a pris toute ma retenue pour ne pas me pousser de là quand je la sentie passer sa main sous mon oreiller. Je pense qu'elle y prit quelque chose puisqu'elle s'éloigna prestement peu après. Dès que je la sentis assez loin, j'entrouvris les yeux avant de les ouvrir totalement quand je la vis de dos. Elle était pencher par terre en train de regarder un livre qui était cacher dans le plancher, vu la latte de bois qui avait été déplacer. Un vieux bout de parchemin était entre ses mains... Soudain, elle se retourna vers moi. Un cri s'échappa de sa gorge quand elle me vit, les yeux grands ouverts en train de l'observer.

Je m'assis sur le lit en la regardant. Ainsi, je ne m'étais pas trompé. Elle me cachait bel et bien quelque chose. La mince confiance qui s'était lié entre nous deux venaient-ils se briser. Mon regard était noir et fermé. Pourtant, j'avais un léger sourire aux lèvres. Ce n'était pas les voleurs qui étaient trompeurs et voleurs, non? Selon ce qu'il vient de se passer, la carte était belle et bien séparer en plusieurs morceaux. Éleonore le savait très bien et elle avait l'intention de me le cacher. J'étais vexé, mais en fait je le savais. Les mages étaient les vrais trompeurs. Ce n'était pas les voleurs qui mentaient... Le pire, c'est quand on le savait mais qu'on avait refuser de le croire qui était plus douloureux. Douloureux? Non... C'était vexant... Oui... Je croyais qu'elle était différente et qu'elle avait foi en moi malgré le fait que j'étais un voleur... J'aurais dû m'y attendre.

-Tu as quelque chose à m'expliquer... Non?

Elle se mordillais le pouce.

- Hm... C'est pas ce que tu crois...

J'éclatai de rire. Mais d'un rire sans joie.

-Ce n'est pas ce que les personnes disent quand ils trompent leur petit ami et qu'ils sont coupables...? En tout cas, que ce soit ce que je crois ou non, tu as intérêt à tout m'expliquer.

- Euh... C'est que... Hm, personne n'est au courant de ça? dit-elle d'une toute petite voix.

-Ce n'est pas un truc important à dire à son coéquipier? Genre "ah, tu n'as pas la carte en entière, il y a d'autres part que l'on peut coller ensemble magiquement" ou autre? Je ne sais pas moi... Parce que c'est quand même franchement... Non... Rien... Après tout, on ne s'est jamais fait confiance... Pourquoi tu m'en aurais parlé...

- Mais non c'est pas ça!

Elle tremblait de tout ses membres... Non pas parce qu'elle avait peur, mais parce qu'elle semblait être dans une colère noire. Soudainement, elle me sauta dessus, me faisant tomber à la renverse dans le lit.

- Bon, ouvre grand tes oreilles, ce n'est pas parce que je suis une magicienne et que toi t'es un voleur que je ne te fais pas confiance. J'ai appris à ne faire confiance à personne, ici. Personne n'est au courant, sauf Kenshi, mais même lui ne connait pas les détails. La fille qui a fait le rituel de la carte que tu t'amuses à me prendre tout le temps, je l'ai tué avec un poignard magique qui enlève la mémoire, alors compte toi chanceux que j'aille préfère te garder ignorant à la place de devoir te faire ça, déballa-t-elle rageusement.

Je la retournai et la plaquai contre le lit à son tour, lui mettant une dague, que j'avais planqué dans ma botte, sous la gorge.

-Je te préviens... Ce n'est pas parce que les voleurs n'ont pas là meilleur habilité en combat que je ne peux pas te tuer sur le champ si j'en aie envie. Tu tentes de me tuer, c'est toi qui va mourir, est-ce clair?

Je rapprochai encore plus la dague de son cou.

- Hé, hé, tu serais déjà en train de geler, pauvre idiot, tu me touches et t'es mort.

La pierre angélique (TNS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant