Chapitre 14

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Je m'assis avec difficulté sur mon lit. J'avais le cerveau et n'importe quels autres parties de mon corps en compote. La cause? Eden avait dormi chez moi. Non seulement ce sadique s'était débrouiller pour que je m'empiffre de sucre et qu'ainsi, je reste éveillé avec lui pendant toute la nuit. Mais en plus, il avait décidé d'organiser un concours de karaoké. C'est donc ainsi, que je me réveillai à peine une heure après m'être couché.

Je soupirai et me levai en enjambant le corps de mon ami qui avait décidé de dormir au pied de mon lit. Je descendis en baillant et en me frottant les yeux, atteignant rapidement la cuisine. Je trouvais un seau, le remplis de glaçon et d'eau. Ensuite, je décidai de me servir un bon verre de jus d'orange.

Dès que je l'eus finis, je remontai en haut avec le seau dans une main et dans l'autre, un tas de serviette.

Je me plaçai tranquillement au dessus de mon ami et lui versai le seau d'eau sur la tête. L'effet fut immédiat. Il bondit de son lit en poussant un hurlement digne des pires films d'horreurs. Pourquoi je n'avais pas sortis ma caméra?

Il me regarda les joues écarlates, les cheveux dégoûtant et s'exclama:

-Akuma Brown! Je jure de me venger!

-Tu dis ça à chaque fois que tu dors chez moi... marmonnai-je en me recouchant.

-Ne me dis pas que tu vas te recoucher!

-Non... Non est attendu sur le jeu, dis-je en lui balançant une serviette dans la figure.

C'est ainsi que nous nous retrouvâmes dans le jeu, Eden dos à moi en train de me faire la gueule.

- Vous n'avez pas dormi de la nuit ou quoi? s'exclama Rhin.

- Bonjour, dit Éléonore, qui venait d'arriver, en fusillant Rhin du regard.

-Il m'a gardé éveillé toute la nuit... marmonnai-je.

-Tu parles! C'est de ta faute! Tu n'avais qu'à ne pas m'inviter à dormir chez toi!

-Dormir... C'est la seule chose qu'on a pas fait en fait...

- Wow, alors comme ça c'était chouette votre pyjama party de fillettes? nous nargua Rhin.

-C'était chouette jusqu'à ce qu'il me réveille avec un seau d'eau gelé sur la gueule! s'exclama Eden qui n'avait pas compris l'ironie du commentaire.

Je ricanai.

-Bon! On y va? demandais-je.

- Oui, on te suit! s'exclama Éléonore.

-Je sens la vague de haine venir de mon village déjà, mais bon... On va passer outre... marmonnais-je. Venez...

J'entrepris de les guider jusqu'à mon village. Je soupirai en voyant à quel point c'était loin. Quand je voyageais seul avec Éléonore, je ne voyais pas le temps passer. Mais là, avec cette bande de déluré... Le temps passais beaucoup plus lentement... Étranglement.

Je venais à peine de rentrer dans mon village que Laos, mon amie artisane, me saura dessus. Littéralement. Elle commença rapidement à me donner des coups sur le torse. Mais pas les petits coups mignons qui n'inflige aucune douleur, non. Elle me frappait sérieusement.

-Abruti! s'exclama-t-elle. Alors comme ça on se barre sans même m'avertir?! Tu devrais passé plus souvent me voir! Connard!

-Laos... Calme toi...

-Je ne vais pas me calmer! On a reçu des nouvelles jusqu'ici! Alors monsieur se fait passer pour un assassin! J'imagine que si les mages font passé un avis sur toi, c'est que tu as réussi à passé entre leurs griffes... Dans quel état sont mes armes?

La pierre angélique (TNS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant