Questionnaire Bea #3 : Le devoir d'un auteur

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Certains jours, je n'ai pas envie d'écrire, mais plutôt portée sur la lecture. J'ai toujours entendu dire qu'un bon auteur, c'était une personne cultivée qui connaissait ses classiques... Bon, tout dépend de ce que vous devez écrire. Pour "Le Passeur de Mondes" que j'écris actuellement, je visionne et lis beaucoup d'articles relatifs à la science, car il serait impensable, pour moi, d'avancer des théories qui se veulent "réalistes" (pour le moment), sans un minimum de connaissances sur le sujet.

Donc la phrase "un auteur doit être cultivé et connaître ses classiques" c'est surtout une manière détourner de dire qu'un bon roman, ce ne sont pas des mots alignés les uns derrière les autres. C'est en premier lieu un travail de fond et une réflexion poussée sur le ou les idées mises en avant.

Avez-vous déjà lu ou vu une œuvre qui prônait une idée contraire à la morale, l'éthique ou les lois (ou les trois en même temps) ?

Moi oui. Et cela m'a choquée. Sous le prétexte fallacieux, de toujours vouloir plus distraire un public blasé, faible ou réfractaire, créer de telles "œuvres" revient à vouloir toujours plus abaisser son lecteur ou spectateur à un niveau déplorable ; pour l'endormir ?

La prise de conscience, l'éveille de l'âme aux véritables questions qui méritent notre intérêt, n'arrive qu'avec les œuvres qui pointent ce qui ne vont pas, tout en prônant une idéologie qui améliorerait notre société ou les personnes qui la regarde.

Exemple simple : dans Star Wars, l'avènement de l'Empire est amené de telle sorte qu'il fait "prestigieux" mais aussi "dangereux" ! Son ascension glorieuse n'est mise en lumière que pour rendre sa chute finale phénoménale, théâtrale et sans appel : la victoire du peuple contre l'oppression.

De nombreux ouvrages ou films, mettent en avant un élément que pour mieux critiquer sa présence. Mais si l'une de ces œuvres ne démoli pas cette présence d'une manière ou d'une autre, cela revient, non pas à la critiquer, mais en faire son apologie : c'est inexcusable.

Nous sommes, en tant qu'auteur, responsables des idées que nous avançons, de la morale que nous désirons transmettre, des valeurs que nous véhiculons à travers nos textes. Si vous désirez qu'un comportement change dans notre société, ne le reproduisez pas dans vos œuvres, à moins de le détruire afin de le reconstruire en mieux.

En un mot, devenez l'instrument du changement, pas celui de la pérennité de la décadence.

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Désolée si beaucoup ne comprendront pas, mais après un tour dans la lie des publications wattpadiennes, il me fallait le dire.

Demain, parlerais-je peut-être des couvertures que j'ai vu, car en bonne infographiste multimédia que je suis, mes yeux ont pleuré...! xD

3 / Que buvez-vous en écrivant ?

De l'eau gazeuse. Parfois du coca, quand il me faut un "coup de fouet". Parfois du thé ou une infusion, pour me détendre.

Perlemu Journal (2016-2017)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant