Rétrospective #1 : Juste mon imagination

236 23 17
                                    

Bonjour !

     Comme il n'y aura pas de Journal du 20H cette semaine, j'ai décidé d'écrire le début d'une série d'articles sur mon passif d'écriture, mais aussi de graphiste tant qu'à faire. Car oui, à mes yeux, les deux sont intimement liés à un élément commun : l'imagination.


     Quand j'étais petite, mon grand frère et ma grande sœur faisaient tout pour me pousser à grandir plus vite : tu ne sais pas monter une marche à 8 mois ? Inadmissible ! Et apprends à boire à la canette dans la foulée ! Tu veux une frite bébé ? Viens, on va faire de l'amstrad ensemble ! etc... Ils faisaient tout pour m'inciter à m'éveiller "le plus vite possible" afin de pouvoir mieux profiter de leur petite sœur !

     Pourquoi vous raconter cela ? Peut-être car je pense sincèrement qu'ils m'ont ouvert la voix dans bien des domaines par leur présence et leur sollicitation. Je commençais à peine à jouer seul, que l'un ou l'autre arrivait et me racontait une super histoire avec mes jouets. Pour m'endormir, ma sœur me chantait des chansons. Et ma mère décorait la tête de mon lit d'images et de poèmes durant toute mon enfance...

     En ce temps là, la télé ne possédait pas beaucoup de chaines et encore moins de programmes. Les quelques dessins animés que je pouvais engouffrer, je le faisais. Mon frère et ma sœur (toujours eux !) ont commencé à me faire regarder Ulysse 31, j'avais à peine 1 an... Et à la même époque, mon frère s'amusait à coder de petits programmes sur son amstrad, dont un spécialement pour moi : il suffisait de faire une combinaison de codes pour faire apparaître une ligne colorée à l'écran, qui bougeait aléatoirement... Comment vous expliquer que malgré mon très jeune âge, je m'en souviens encore ? J'y jouais seule à la fin, je n'avais pas 5 ans...

    

     La première histoire que je me suis racontée dont je me souvienne encore, proviens d'un dessin animé anglais, Rainbow Brite :

     Avec Mon Petit Poney, ce sont les deux séries qui ont le plus bercé mes (très) jeunes années... A tel point qu'après son voyage en Irlande, mon frère m'a rapporté la poupée Blondine (même si j'aurais préféré son cheval... oui, la folie équine m'a prise aussi très tôt).

     C'est donc avec Blondine que commence réellement mes premières aventures rocambolesques

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

     C'est donc avec Blondine que commence réellement mes premières aventures rocambolesques. La pauvre poupée aura eu une longue et belle vie pleine de rebondissements ! Elle était d'ailleurs copine avec une bonne partie de mon écurie...

 La pauvre poupée aura eu une longue et belle vie pleine de rebondissements ! Elle était d'ailleurs copine avec une bonne partie de mon écurie

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

     Ma mère a toujours été désespérée de ne pas me voir jouer à la poupée... Mais je n'y voyais pas d'intérêt. A quoi bon s'occuper d'un bébé en plastique, alors qu'il me faudra m'occuper d'un vrai plus vieille ? Autant profiter de sa jeunesse ! Voilà donc mon état d'esprit en réclamant toujours plus de petits poneys... et avec eux, créer des histoires fabuleuses !

     A quoi bon un baigneur quand grâce à mes petits poneys, j'avais accès à un monde fantastique avec de la magie et des animaux qui volent ?


     Durant mon enfance, écouter, imaginer et créer des histoires est donc devenu une autre manière de réfléchir. Renforcé encore avec l'école où je m'ennuyais les trois quarts du temps et où je m'entendais difficilement avec mes camarades. J'étais toujours plus dans mon monde imaginaire que dans le réel, à créer des histoires, fonder des univers hors du commun et y placer autant de chevaux que possible...

     Car j'ai appris à lire avant les personnes de mon âge, car je savais écrire avant d'entrer au CP, car j'essayais de décortiquer le Seigneur des Anneaux en cachette de mon frère et de mes parents au lieu de faire mes devoirs, car j'avais l'impression d'être anormale et différente, car je rêvais de chevaux qui volent et de héros mythiques, car je préférais imaginer de nouveaux jeux ou des histoires plutôt que parler chiffons, trucs à la mode et acteurs célèbres, car j'en avais marre d'être traitée en gamine alors que je comprenais bien mieux que les adultes l'imaginaient... ou peut-être car j'avais un trop plein dans la tête, je me suis mise à écrire.

     Écrire, c'est avant tout raconter une histoire. Pour cela, j'étais douée d'une imagination fertile. Mais pour écrire, encore fallait-il le faire proprement avec une bonne orthographe.

     Et ceci sera une autre rétrospective...!

                             Bon été ! ;)

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

                             Bon été ! ;)

Perlemu Journal (2016-2017)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant