II

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La douleur qui encombrait ma cheville me vrilla tout le corps, jusqu'à remonter à ma mâchoire qui se serra instinctivement. 

Un gémissement rauque remonta le long de ma gorge et se brisa contre mes dents fermement sceller entre elles. Une voix sifflait près de moi et caressa mes cheveux, une linge imbibé d'eau chaude se posa sur mon front et les délicieuses gouttes glissèrent dans mes cheveux et derrières mes oreilles.

« Chut, ma douce enfant, ne bougez pas si vite vous allez vous blesser. »Chuchota une voix âgée près de mon oreille.

Sa petite main fébrile se glissa dans la mienne et l'index de son autre main caressa le contour de mon visage, mes yeux s'ouvrirent doucement et je m'habituais directement à la lumière tamisée de la pièce. Ils'agissait d'un magnifique salon, incroyablement grand et aussi luxueux que je n'en avait jamais vu de pareil tout au long de ma vie.La pièce était recouverte de dorures splendides, dans des couleurs pourpres divines et très chaudes. Le plafond était peint avec merveilles et je compris tout de suite que j'étais couchée sur une canapé moelleux à souhait. 

J'essayais tout de suite de me relever.

« Non, non. Vous ne pouvez vous relevez mademoiselle, vous allez vous blesser. »Déclara le vieille femme qui me regardait avec inquiétude. Elle portait une tenue usée et décousue de servante mal entretenue.

« Je..je.. » balbutiais-je. « Je dois repartir madame, je crains que ma famille sois inquiète. » Dis-je avec une voie fluette. Une ombre de tristesse passa dans son regard qu'elle baissa instantanément. Elle déglutit et se recula tout en lâchant ma main. Je compris qu'il y avait un malentendu lorsqu'elle tritura ses objets à soins en tremblant. 

« Malheureusement mon enfant.. j'ai bien peur qu'il ne vous laisse plus jamais sortir. »



Je n'ai appris que plus tard que j'avais, en faite, dormir près d'une journée entière. De faite, qu'elle fut mon étonnement lorsque je vit le jour tombé. La vieille femme qui s'occupait de moi auparavant me conduit alors dans un immense couloir, contenant d'innombrable portes closes. Je me tenais au mur, et utilisais chaque poignets de porte pour me déplacé en sautillant sans que ma cheville ne me fasse trop souffrir. La femme aux cheveux gris sortit un trousseau de clefs qui semblait ne plus avoir de place et ouvrit une très jolie porte. La poignet brillait de milles feux et était peinte d'une rose perlé si divin qu'il me coupa le souffle.

Le château, en soit, ne semblait pas avoir de fin, nous avions marché très longtemps en ne faisait que tourner dans différentes direction et je savais que je ne saurais jamais capable de retourner dans le salon initiale par moi-même.


La chambre était immense et comptait un lit énorme, une coiffeuse infiniment belle orné d'un miroir en très bon état. Rien de comparable avec ce que nous avions chez nous. Des meubles qui semblaient valoir une fortune était disposés partout très intelligemment. La porte se referma.

« C'est ici qu'il veut que vous vous installiez. » Dit-elle. 

« Je ne voudrais déranger personnes Madame, ainsi je préférerais reprendre la route plutôt que de troubler le bon fonctionnement de ce château,et je vous remercie infiniment pour les soins que vous m'avez attribué. » Dis-je. 

« Mon enfant, j'ai bien peur que vous n'ayez pas compris.. Vous avez été faite prisonnière par mon Maître. Il n'a pas apprécié que vous dérangiez sa tranquillité hier et le faite que vous lui ayez arracher l'une de ses roses l'a mit hors de lui. »

La Belle et La BêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant