XXV

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Un messager était arrivé au château seulement quelques jours après notre passage à la poste, j'imagine qu'il ne leur avait pas fallut longtemps avant d'accepter l'invitation du Maître. 
Qu'importe, ces derniers temps il rayonnait de bonheur et attendait avec impatience de recevoir ses hôtes pour les fêtes. Tout le château semblait en joie à cette invitation, il est vrai qu'ils n'avaient guère eux de visiteurs ces dernières dizaines d'années. 

Mais je redoutais toute fois cette rencontre.

Le réveillon était arrivé à grande vitesse ici, un merveilleux sapin avait été décoré et exposé dans le hall, des décorations trônaient dans toutes les salles et ornaient surtout la grande table de réception. Marthe m'avait volontiers aidé à enfiler mes beaux habits avant de se pouponner elle-même, ce soir je portais une nouvelle toilette que m'avait offert le Maître pour cette occasion. 
Il s'agissait d'une robe délicieuse à la mode française, teinté de bleu roi et brodé au fil doré. 
Je rechignais toujours lorsque le Maître arrivais à moi, me tendant un paquet et un sourire diabolique sur le visage, il insistait toujours pour me voir accepter son cadeau et l'ouvrir devant lui pour qu'ainsi il puisse admirer le résultat sur mon visage. 

Lui même serait certainement habillé de bleu, comme à chaque fois. 

Le soleil commençait déjà a baisser quand par la fenêtre de ma chambre je voyait au loin descendre deux voitures et un cavalier les suivants à cheval, descendre des bois. Ils étaient déjà plus tôt que prévu et je redoutais le dîner de ce soir avec grande ferveur. 
Mais je savais qu'Harry ressentait une joie immense à l'idée de cette réunion et je n'étais guère en mesure de me plaindre dans la mesure où j'étais bien trop gâté et chérie ici, de plus j'étais consciente du poids que je devenais dans ce château.
Je n'étais vraiment pas en mesure de me plaindre.

Trois coups secs furent frappés à ma porte et après avoir oralement accepté l'intrusion, Harry apparut dans ses habits bleu saillant sur le seuil de ma porte.
Il avait un sourire éblouissant.

" Ma chère votre famille arrive, nous devrions descendre les accueillirent.
- Oui ... il me semble, lui répondis-je.
- N'êtes vous point heureuse de revoir vos frères ainsi qu'Anna votre sœur ? s'enquit-il.
- Oh si beaucoup Monsieur. C'est une très douce attention de votre part d'avoir pensé à eux en ce jour, malgré tout les soucis qu'ils vous causes, répondis-je
- C'est un plaisir Belle, vraiment. À présent nous devrions vraiment descendre, je n'aimerais guère qu'ils soient accueillit par les domestiques. 

- Monsieur ... avant cela, j'aimerais beaucoup vous offrir votre présent de noël, ici. 

- Belle je crains que nous n'ayons le temps pour ces choses le temps presse. 
- Monsieur je vous en prie, il y a très longtemps que les liens qui m'unissais à ma famille se sont déliés. Aujourd'hui je partage bien plus de chose avec vous que je n'en ai jamais partagé avec eux et je ne me sentirais guère à l'aise de vous offrir votre présent devant eux ... 
- Belle c'est une charmante attention vraiment mais ... 

- C'est un moment qui nous appartient, je ne supporterais de les joindre à cela. "

 Harry resta silencieux un moment, baissa la tête sur sa main que j'avais saisis pendant mon discours. Il hocha la tête, l'air grave et conquit. Dehors nous entendions le bruit des sabots des chevaux, les roulements des roues et quelques voix non distinctives. 

Je pressa sa main et lui souris, en retour il me sourit mais semblait si impatient de descendre que je ne pouvais le retenir plus longtemps. 
Dans le bureau de ma coiffeuse était caché le paquet que j'étais aller chercher ce jour où il m'avait -courageusement- accompagné au village et rencontré ses citoyens pour la toute première fois. Je lui tendis. 

" Belle, je suis fort gêné à présent je ne crois pas que le miens soit aussi gros que le votre et je ne l'ai point sur moi d'ailleurs ... commença-t-il en soupesant le paquet

La Belle et La BêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant