La Belle et La Bête

XX

L'aube pointait délicatement le bout de son nez lorsque j'ouvrais mes yeux, les secousses m'avais tiré de mes songes et je me retrouvais endoloris contre Monsieur Big Ben. Ce dernier, ainsi que Lumière s'étaient aussi endormis sur le trajet. La perruque de celui-ci retombait légèrement sur son épaule, tandis que par la petite fenêtre de la voiture je nous voyait doucement pénétrer dans le jardin du château. Les rayons du soleil réchauffaient la fontaine, les parterres de rosiers et les quelques bouts de terrains que mes pieds avaient foulés à plusieurs reprises l'an passé. 

" Arrêtez tout de suite la voiture ! "

Le cocher tira sur les rênes et les chevaux se braquèrent. Mes deux amis se rentrèrent dedans et se réveillèrent instantanément, se rafistolant tout deux tels qu'ils le pouvaient. La portière s'ouvrit en grandes pompes et deux bras puissant servirent à m'extraire de ma place. 

" Belle ! J'étais si inquiet si vous saviez mon amie !, m'avouait Harry en m'enlaçant contre lui, les pieds de quelques centimètres au dessus du sol me faisant tourner dans ses bras.
- Harry quel plaisir de vous voir, pardonnez-moi pour les dommages occasionnés, dis-je en riant.
- Il n'y a rien à s'excuser Belle, vous m'avez fait tellement peur le savez vous, il prit mon visage en coupe et me donna un large sourire. Mais, qu'est-il arrivé à votre visage ?
- Oh ... un léger différent lors de mon voyage. Rien de grave, lui répondis-je en souriant.
- Nous allons faire soigner ça, j'espère que vous vous en êtes bien occupé ! Demanda t-il à Big Ben qui descendait derrière en se r'habillant convenablement.
- Tout à fait Monsieur. "

Marthe vînt à ma rencontre et s'accapara mon bras, elle passa son bras autour de ma taille et m'accompagna jusqu'au château. Le personnel que je n'avais pas vu depuis une année m'accueillie avec sourire pour la plupart et une autre partie m'installa dans la salle à thé, où un feu avait été allumé inutilement. 

" Faites donc préparer un chocolat pour Mademoiselle Belle, et mandé à l'une des cuisinières de préparer une pommade pour le visage de notre invitée, ordonna le Comte.
- Harry, c'est fort aimable de votre part seulement j'ai bien peur qu'il ne s'agisse que de quelques bleus, l'informais-je en souriant.
- Dont il faut prendre grand soins évidemment, arrêtez de discuter mes ordres devant mon personnel et expliquer moi pourquoi diable ai-je eu besoin de venir vous chercher jusqu'à la frontière ?, le Comte piétinait devant la cheminée avec grand bruit.
-  On m'a conté que la France offrait de grande opportunité aux femmes, elles peuvent trouver du travail facilement et vive dignement. Je cherchais donc à passer la mer.
- Belle, croyiez vous sincèrement ces histoires ? Les seules opportunités financières sont les mêmes qu'ici chez nous et elles sont très peu appropriés. 
- Harry ne vous montrez pas grossier. 
- Je suis sincère Belle, je suis fort aise que vous n'ayez pu vous en aller. Sans quoi vous auriez vécu une vie bien misérable de l'autre coté, il fallait venir me chercher au moment où votre Père vous refusait le logis. 
- Vous aviez déjà fait énormément Harry, je pensais bien faire en prenant ma vie en main. "

Mais peu importe ce que je contais au Comte, il ne semblait nul satisfait. Une fossette était creusé entre ses sourcils et ses mains -immenses- enfoncés dans les poches de son long manteau. 

" Ne dites pas cela, j'ai très largement contribué aux discordes qui vous lies désormais avec votre famille, avoua t-il.
- La déchéance financière et social de ma famille est la seule raison de notre situation. Tout cela a détruit Père et la maladie qui a attaqué Mère a très largement submergé leur relation. Vous ni étiez pour rien, et tout cela serais tout de même arrivé si j'étais resté. 
- Tout de même, j'éprouves -je dois vous l'avouez- quelques remords à vous avoir éloigné si longuement de vos proches. 
- C'est tout de même ainsi, nous ne pourrons le changer. Et je ne le regrette point. "