" Ainsi ... vous me dîtes que vous avez saccagez une partie des champs de roses, nous pourrions même dire qu'ils ont été détruit, découvert les pierres tombales sacret de ma famille que vous avez ensuite entrepris de restituer dans leur ... disons beauté originel ?, récapitulait donc le Comte qui faisant les cent pas dans son bureau en vînt à se tenir à la porte pour ne pas défaillir. Marthe était assise sur une chaise onéreuse, la tête enfouis quelques parts entre ses mains tandis que je restais debout sur le tapis, tête basse et pleurant silencieusement. Et, avez vous quelques choses à dire ou à ajouter car je crains ne pas trop comprendre le but de ces gestes. "
Je ne saurais dire s'il était en colère, en réalité il devait être affamé et véritablement fatigué. J'avais mis tellement de temps à me calmer puis la même durée pour confesser mes actes sans cesse interrompu par mes sanglots qu'il faisait totalement nuit noir dehors.
On était venu nous demander s'il était nécéssaire de garder le repas au chaud, Harry les avait exclu de la pièce sans même répondre." J'étais très tourmentée Monsieur et, simplement je les ai vu dehors et je conçois que cela n'ai aucun sens à présent que je m'exprime de la sorte, mais je les ai vu dehors et j'ai éprouvé le besoin irrévocable de les détruire, de les réduire à néant, un nouveau sanglot, dans ma course j'ai trébuché sur ce que je pensais être un rocher. Mais ce n'en était pas un Monsieur, et poussé par tout cet élan de curiosité j'ai entrepris d'arracher les roses encore et encore jusque voir l'intégralité des tombes.
- Dieu du ciel, jura Marthe dans un soupire. "Maintenant j'avais faim, une horrible envie de poulet et de cette succulente salade de pomme de terre, je ne devrais pas penser à ça évidemment seulement le silence me poussais à la réflexion et à cette heure tardive il n'y avait que cela pour moi.
Et j'étais frigorifié aussi, ma robe s'égouttait sur le tapis du Comte." Marthe, sortez je vous prie ! Ordonna poliment Monsieur Styles qui se retournait à présent.
- Mais Monsieur ...
- Mademoiselle Belle est une grande fille, elle saura se débrouiller sans vous il me semble. Bonne nuit Marthe, la congédia-t-il pour la deuxième fois sans perdre son sang froid. Elle s'en alla tête basse refermant la porte derrière elle. Un nouveau silence. Il se tourna fort lentement dans ma direction et retira son manteau bleu, celui qu'il portait presque quotidiennement à présent. Tenez, cela vous réchauffera peut-être un peu plus vite que le feu.
- Merci Monsieur, répondis-je simplement en enfilant le long manteau.
- J'ai besoin de savoir ... si cette soudaine fureur qui vous a poussée à saccager le jardin est dû à la conversation que nous avons eu hier soir ? Alors ce serais à moi de vous devoir des excuses pour avoir fait naître de tels sentiments.
- Non Monsieur il ne s'agit point de cela, je crains seulement que les récents événements qui sont apparues -et qui n'ont rien à voir avec hier soir- ont eux raison de mon bon sens. Je suis l'entière responsable de mes actes et je demande à être punie.
- Une punition ?!
- Oui Monsieur, j'ai commis une faute grave et je suis persuadé que quiconque dans ce château se serait vu retiré ses attributions s'il avait fait moitié moins que mes erreurs.
- Mais vous n'êtes pas n'importe qui, intervînt-il. Et jamais je ne pourrais vous punir.
- Alors ... comment auriez vous pu faire un bon époux ... "Harry redressa la tête, le regard fixe. Mes paroles m'avaient tout de suite étés regrettables mais voilà, elles étaient ici. Flottant au dessus de nos têtes, Reines de ce lourd silence, de ces regards difficiles et des battements de cœurs douloureux.
Lorsque le Comte se releva de sa chaise et fit le tour de son bureau, j'étais persuadé qu'il venait me punir, physiquement. Je me préparais à toute approche physique, aussi dur que cela devait être j'étais prête à le subir." Belle, murmura-t-il. Tout les époux ne battent pas leur femme, en réalité il en existe même très peu et ces-derniers n'ont même pas le mérite de s'être vu attribués une femme.

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La Belle et La Bête
Fanfiction1856. Vivant dans un état de pauvreté précaire, la jeune Belle décide d'aider sa famille en partant à la découverte du Sud. Seulement, qu'elle fut sa surprise lorsqu'elle tomba sur un château majestueux alors qu'elle n'avait encore récolté aucu...