XVII

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Père frappait de sa cane sur le plancher de son bureau, comme pour me donner le rythme qu'il attendait que je suive. Je ne m'étais pas hâté pour descendre, et j'avais fichtrement pris mon temps pour me rendre à l'entrée. Cela était devenu ma routine, feindre de me réjouir pour ma petite sœur, hocher dignement la tête lorsque Père me demandais -m'ordonnais- quelque chose, comme la gentille fille que je devrais être et m'occuper du foyer. La toiture était peut-être remise à neuve, le jardin et sa clôture en état cela ne changeait rien au fait que chaque demeure avait besoin d'une maîtresse, cependant la notre manquait en santé. 
J'avais repris ce rôle tout en perdant petit à petit un peu de mon humanité.

Sur le perron de la porte se tenait, sous un châle à cheveux et une jolie robe accoutumé au voyage, Marthe Lansbury qui arpentais un ravissant sourire. Ses cheveux grisonnant était tiré sous son châle et ses petites mains jointes entre elles, pour ne pas gêner. 

" Oh Belle je vois bien à votre mine déconfite que vous ne nous attendiez pas à notre visite, pourtant j'ai bien avertis mon Maître de nombreuses fois pour qu'il vous envois un courrier, cependant vous le connaissez comme moi ... 
- Harry est ici ? Oh Marthe ! Quel plaisir de vous voir, m'exclamais-je. Je ne m'attendais pas à une telle visite, je ne suis même pas vêtu convenablement ! 
- Vous êtes toujours ravissante mon enfant ! Oui, le Maître s'installe actuellement dans ses appartements dans un charmant petit village voisin du votre. J'ai proposé d'annoncer sa venue, quoique nos manières paraissent déjà bien malvenues, s'excusait-elle. 
- Belle, qui est-ce ?!, entendis-je Père demander en s'avançant derrière nous. 
- Oh Marthe pardonnez ma maladresse, je vous pris d'entrer dans notre humble demeure. Père, je vous présente Madame Lansbury, elle est au service du Comte Styles et est venu nous rendre visite ! "

Père n'était que peu ravis, son regard vide et soucieux se vissait sur la personne de Marthe, elle restait incroyablement de marbre avec toute la bravoure possible face à Père. Elle lui souris naturellement et lui tendis sa main. 

" Monsieur, c'est un plaisir de pouvoir enfin rencontrer l'homme dont Belle nous parlait temps ! 
- Moi de même Madame, que me vaux le plaisir de votre visite, dit-il presque honnêtement en lui serrant la main.
- Mon Maître souhaitait rendre visite à son amie, et profiter d'un peu de repos dans votre vaste Sud. On dit chez nous qu'il est très reposant, expliqua t-elle en souriant.
- Votre Maître est ici, allons bon, déclara-t-il. Allons Belle, où sont passés tes bonnes manières ? Invite donc ... ton amie à rentrer prendre le thé, somma-t-il après un court temps. "

Père se cloisonna dans son bureau après s'être excusé auprès de Madame Lansbury, évidemment en toute politesse elle hocha la tête tout en souriant. Elle me prit le bras et m'accompagna à la cuisine pour préparer le thé.

" Vous n'avez pas à travailler Marthe, je suis censé faire le thé pendant que vous profitez de vos vacances ! Et puis quelle genre de maîtresse de maison serais-je n'est-ce pas ? Dis-je en riant alors que nous étions toutes les deux en cuisine, dans ma cuisine, entrain de confectionner du thé et d'asservir un plateau de collation. 
- Oh Mademoiselle vous êtes de loin la plus charmante maîtresse de maison que j'ai côtoyé, de plus vous ne l'êtes pas vraiment alors vous pouvez pour exempter du litige de ces fonctions. Enfin j'aimerais protester en vous disant que j'apprécie tout particulièrement cet instant, car il me rappel nos travaux au château.
- Il est vrai que j'ai beaucoup appris avec vous, je retire les tâches de gras comme personne à présent ! m'exclamais-je hilare.
- Je l'espère du moins ! continua t-elle.
- Oh Marthe ... vous ais-je dis combien je suis heureuse de vous revoir ?  "

Nous étions respectueusement assise dans le petit salon familiale, Marthe me comblais de compliment quand à l'agencement de la maison, du petit jardin et de 'ô combien le village était chic avec cette touche pittoresque' mais elle était certainement très polie, le coin n'avais rien à voir avec le Nord et la demeure de monsieur Styles, ni absolument rien -de loin- avec la vie qu'entretient Marthe là-bas plus haut. 

Elle m'avait aussi longuement parlé de son voyage en voiture, de la beauté des paysages, de sale caractère de son maître et de ses remarques, de tout les détails de ce 'charmant' hôtel -tels étaient ces mots- et du reste. Marthe était une femme forte, une femme qui maîtrisait le savoir de faire la conversation et pouvais entretenir un château et tout son domaine d'un seul coup de main. J'appréciais Marthe, plus que cela je respectais énormément cette femme.

La Belle et La BêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant