Chapitre 9 (suite)

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Interlude de Liara et James

En entrant dans le hall de l'hôtel, Liara eut le plaisir de constater que James n'était pas encore monté dans sa chambre. Il l'attendait, près du bar. Il avait l'air différent. D'abord perplexe, elle se rendit compte qu'il avait changé de vêtements. Il avait revêtu un jean noir avec un t-shirt blanc, qui laissait entrevoir ses tatouages. Par la déesse, qu'il est sexy, pensa-t-elle en s'approchant. Il avait le sourire aux lèvres et avant qu'elle n'ait le temps de dire un mot, il l'invita à se rendre dans une boîte de nuit, toute proche.

- Vous voulez danser ? lui demanda-t-elle, perplexe. Maintenant ?

- Depuis quand tu ne t'es pas trémoussée sur une piste de danse ?

- James, c'est mal me connaître. Je ne suis pas une de ces danseuses d'Oméga.

- Allez mi amor, lui dit-il tendrement en la prenant par la taille, pour me faire plaisir. Tu vas voir, on va bien s'amuser.

- D'accord, mais pas longtemps. Ce voyage de retour m'a épuisé.

- Mais d'abord, tu dois te changer. Tu ne peux pas sortir dans cette tenue.

Il l'emmena dans la boutique de l'hôtel afin d'y acheter une jolie robe pour l'occasion. Puis, elle remonta se changer et redescendit, toute pimpante, vingt minutes plus tard. Il appela un taxi et tous deux se rendirent au Charleston, la dernière boîte à la mode de Vancouver. La file d'attente était importante et ni l'un ni l'autre n'avaient le courage d'attendre. James alla voir le videur pour lui demander de les faire passer en priorité, étant donné qu'ils étaient des héros, mais celui-ci ne voulait rien entendre. Alors qu'il commençait à s'énerver, une voix s'éleva derrière lui, de l'intérieur de la boîte. Une voix étrangement familière.

- Monsieur Vega, si je m'attendais, commença-t-elle. (Apercevant Liara) Et vous n'êtes pas venu seul on dirait. Melvin, laisse-les entrer. Sans eux, tu ne serais rien d'autre qu'un zombi.

- T'as de la chance, cuerno, sans son intervention, je t'aurai éparpillé par petits bouts, façon puzzle ! lui dit James calmement.

- Allez, entrez, leur dit le videur. Et ne faites pas d'histoires !

- Éparpillé façon puzzle ? demanda Liara, perplexe.

- Ouais, ricana-t-il, c'est un vieux film du vingtième siècle ! C'est le seul que j'ai vu.

Une femme se fraya un chemin parmi la foule et vint se poster devant eux. En cinq ans, elle n'avait pas pris une ride. C'était une des caractéristiques propres à son espèce, en plus de sa beauté. Comme Liara, cette femme était une Asari. Et pas n'importe laquelle. C'était la grande Reine Pirate, Aria T'Loak.

- La grande Reine Pirate, en chair et en os, s'exclama James. Vous êtes comme les cafards, vous, increvables.

- Un peu de respect. Tu oublies à qui tu t'adresses ? J'en ai désossé pour moins que ça !

- Comment avez-vous fait pour éviter les Moissonneurs ? lui demanda Liara. Je pensais que vous étiez sur la Citadelle, lorsqu'ils ont attaqué.

- J'y étais, c'est vrai. Heureusement pour moi, j'avais encore de fidèles alliés dans la galaxie. J'ai pu m'échapper avant qu'il ne soit trop tard. Je me suis réfugiée sur une petite colonie, en me faisant passer pour une rescapée. Avec l'agitation qui régnait, cela n'a pas été difficile.

- Mais comment avez-vous atterri sur cette planète ? Les relais sont inutilisables depuis la destruction du Catalyseur ! lui demanda James.

- Une femme se doit de garder pour elle ses secrets ! J'ai réussi, voilà tout. Avec de l'argent, on va où on veut !

Mass Effect 4: RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant