Chapitre 20

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POV Ethan.

- Je t'en supplie, tiens bon, reste avec moi.

Elle vomit son propre sang sur mon torse et je la serre plus fort contre moi.

- S'il te plaît, je chuchote en espérant un miracle, pour une fois dans ma vie.

Sa trachée est totalement déchiquetée, et Kyla hoquète en me fixant désespèrement.

Est-ce que c'était si égoïste de ma part de la condamner à cette vie ? Est ce que cette décision m'appartenait ?
Je laissé échapper un rugissement de frustration.
Elle est si belle, on dirait un ange, rouge de sang.

Je ne voulais pas qu'elle meure. Mais je ne voulais pas qu'elle me déteste éternellement pour une vie pareille.

J'ai une vision de nous deux qui chassons ensemble dans une foret, et cela tout les jours de notre vie presque infinie.

Mais avant que je ne lui tende mon poignet, sa tête retombe contre moi et s'arrête brusquement de respirer.

Il est trop tard.

Je me réveille brusquement en assénant un coup dans le mur. Des morceaux de ciments viennent me rejoindre dans les draps. Je quitte mon lit rageusement et sors avant de tout casser dans ma chambre.
Je sens depuis le couloir sa respiration tranquille dans sa chambre, le bruit de son pouls qui bats.

Mes besoins de sang commencent à ressurgir violemment, et je me prends la tête entre les mains pour me forcer à ne pas rentrer dans la chambre.

Je quitte la maison en courant à toute vitesse et chasse son visage qui me poursuit jusqu'à dans mes rêves de mon esprit. Des spasmes me secouent le corps et je m'efforce de ne plus penser à rien, où je serais capable inconsciemment de retourner chercher cette fille qui m'obsède totalement.

Je laisse mes sens et envies se confondre ainsi que mes instincts de prédateurs refaire surface, le temps de de chasser. Je m'enfonce dans la foret afin de ne croiser aucun être humain.
Un cerf me coupe la route sans me remarquer. Je retire mon t shirt pour une meilleure liberté de mouvement.

Alors que je m'apprête à enfoncer mes dents dans les artères de l'animal, un coup de balle retentit et le cerf s'effondre à mes pieds.

Quel gâchis. Je ne peux pas me nourrir de sang mort.

Un homme pose son fusil pour constater son massacre en riant bruyamment.

- Ça va mon garçon ? Je ne t'avais pas vu, tu ne devrais pas te promener dans la foret en période de chasse.

- C'est la chasse pour tout le monde, je souris légèrement.

- Pardon ?

Avant qu'il ne puisse esquisser un mouvement, je me jette sur son cou et aspire sa vie sans interruption. L'homme n'a pas prononcé un mot, fais le moindre geste. Il finira mort, le cou déchiqueté allongé près de sa dernière cible.
À ce moment, je ne suis pas moi même. Le sang m'aveugle et me fait tourner la tête, ma seule pensée cohérente est que j'en veux plus. Livide, la tête du chasseur tombe en avant et je lâche le cadavre sur le cerf.

J'attrape la tête de l'animal et la tire en arrière avant que son sang ne soit imbuvable. J'en aspire le plus possible et grimace, le sang est déjà froid.

Relation mortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant