nine.

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Liam.

Je ne sais pas ce qui m'a prit de l'emmener chez moi. Certes il y avait le pari, mais ce n'était pas une raison pour me retrouver dans un lit avec lui. Personne ne venait chez moi. Je veux dire, personne du lycée, de l'équipe ne venait chez moi. Seul Louis, et ma mère une fois par an, avait le droit. Ou plutôt était habitué. Dans tous les cas, on ne pouvait pas faire marche arrière. Réfléchir chez moi, ça m'arrivait oui. Mais pas pour des choses importantes malheureusement.

Je me reveillais difficilement, aucun rayon du soleil ne passait à travers la fenêtre. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens fantasmaient de se reveiller, avec une pièce éclairée par des faisceaux de lumière, comme dans les films. C'est n'importe quoi. Ça fait mal aux yeux. Ce n'est pas agréable. Et puis, pas pratique si on souhaite dormir toute la journée.

J'ai l'air d'un gars jamais satisfait.

Décidément, Zayn et Louis pourrait s'entendre. Le corps de Zayn était à moitié sur le mien, comme celui de Louis à chaque fois qu'il venait dormir à la maison. Je devrais vraiment arrêter de comparer mon meilleur ami à l'autre connard. Il ne le mérite même pas. Je poussais son corps à l'aide du mien, ce qui provoquait un grognement de sa part. Je roulais des yeux, et me décidait de me lever. Je pris mon téléphone au passage, pour illuminer la pièce un minimum. J'aurais certainement du régler la luminosité avant puisque j'entendis Zayn murmurait mon prénom, agacé. À moins qu'il rêve de moi. Sûrement pas, vu qu'il m'adressait un majeur, les yeux encore fermés. Et je riais comme un idiot.

Une fois arrivé dans le salon, sans être tombé à cause de la pénombre, je me préparais un café, avec un croissant calmement. J'en profitais aussi pour aller voir mes messages. Ou plutôt pour aller voir si le gars du site m'avait renvoyé quelque chose. Et justement à ce moment là, je reçus une notification de lui.

z_mxj1: Pardon, j'ai eu un petit imprévu hier soir. J'espère que je ne t'ai pas trop manqué bébé ?

Jphotnhard: Ne t'inquiète pas, j'avais un truc à faire également. Et si, tellement, tu m'as tellement manqué.

Z_mxj1: Phrase de drague totalement naze.

Jphotnhard: Ce n'est même pas une phrase de drague. Juste la réponse à ta question. Et si j'avais voulu te draguer, j'aurais sans doute parler de tes beaux yeux.

Z_mxj1: Sauf que tu ne m'as jamais vu, espèce d'idiot.

Jphotnhard: Je suppose que je viens de perdre des points ?

Zayn me rejoignait dans le salon par la suite, prenant place à côté de moi sur le sofa. Il me regardait étrangement. En même temps, il venait de m'apercevoir entrain de rire, seul. Rien de mieux pour se faire passer pour un dingue. Sans que je puisse m'apercevoir de quoi que ce soit, il chopait mon croissant sur la table en verre juste en face de nous, prenant une bouchée sans gêne. Je comprends qu'il soit gay, vu la bouchée qu'il venait de faire.

"Tu me dois 5 euros.

-Pour ?

-Pour avoir croquer dans mon croissant. "

Je dois dire qu'on était au fond que de vrais gamins. Et pour bien illustrer ça, il venait une nouvelle fois de m'adresser son majeur. De mon tempérament stupide, je me jetais sur lui. Non pas pour le taper, même si c'est grave tentant, mais pour le chatouiller. Parce que je savais qu'il l'était, chatouilleux. Je me retrouvais donc à califourchon au dessus de lui, alors qu'il riait juste en dessous, comme une dinde. Vulnérable, il l'était totalement à ce moment là.

Et que le jeu continue.

Discretement, mon visage s'approchait de plus en plus. Mais ça il ne le remarquait pas, vu qu'il était bien trop occupé à rire. Tant mieux. Je me plaçais de tel sorte à ce que mes lèvres soient assez proche, afin qu'il puisse sentir mon souffle sur les siennes. J'arretais alors de lui faire subir ce qui semblait être une torture pour lui. Et il ouvrit les yeux. Son étonnement se lisait parfaitement sur son visage. Je me contrôlait même pour ne pas éclater de rire, tant il a l'air d'un con.

Ne crois pas que je fais ça parce que j'en ai envie, connard.

Un sourire satisfait apparaissait sur mon visage lorsque le regard du métis se baissait sur mes lèvres. Et sans que je puisse comprendre pourquoi, il avait échangé les rôles, son regard était rieur, amusé, et malicieux. Il ne regardait plus mes lèvres, mais plutôt mes yeux. Intensément.

"J'ai cru comprendre que tu aimais les pari ?"

Mon pouls se mettait à battre un peu plus fort que la normale, je le regardais, confus, mais surtout gêné qu'il sache. Impossible qu'il sache. Seul Louis le sait. Je préférais jouer la carte de l'ignorance face à lui. Peut-être que j'étais simplement parano.

"Comment ça ?

- Oui, avec Louis."

Garde ton calme, Liam, garde ton calme.

Je fronçais les sourcils, mine de rien. Je devrais penser à devenir acteur. Mentir pour moi, est limite une passion. Facile pour moi. Même si je mens rarement. Je suis pas ce genre de type à mentir, de base, plutôt à être franc, à moins que je n'ai réellement pas envie de dire une quelconque chose. Après tout, personne n'a à s'occuper de ce qu'il ne le regarde pas.

"J'ai su ce que tu lui avais donné un pari, lors d'une soirée. Franchement.. Naze. En passant, il a une belle gueule ce Louis."

J'avais envie de lui foutre mon poing en plein visage. Il n'avait pas à parler de Louis, et encore moins comme ça et devant moi. Mais à la place, je gardais ça pour moi, pour me reconcentrer sur autre chose.

"Et moi, Malik, j'ai une belle gueule ?

-Bof.

-Pourtant ça ne te gêne pas de me mater dans les vestiaires. Mais en revenons au pari, pourquoi tu m'en parles ?

-Je te mate pas. Ça me rassure juste. Quand je te regarde, je me dis qu'il existe plus moche que moi. Parce que j'en ai pour toi.

-Tu as juste à te regarder dans le miroir pour ça. Et c'est quoi, ce fichu pari ?"

J'étais curieux. Curieux qu'il me donne un pari, alors que j'en ai déjà un en cour, en rapport avec lui, mais en plus de ça, que ce second pari vienne eu gars le plus détestable. Je n'ai aucunement confiance en ce qu'il va me demander, et encore moins quand le silence régnait entre nous deux. Puis étonnement il dit :

"Capable de m'embrasser ?"

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Divertissement puéril. ZIAM. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant