Liam.
Mes doigts se resserraient autour du téléphone, mon regard étant toujours plongé dans celui de Zayn. La soirée n'avait à peine commencé pourtant, et ses yeux étaient la preuve qu'il n'allait pas resté ici très longtemps. Je pourrais bien avoir pitié, hors ce n'était pas le cas. J'étais énervé contre lui, mais les battements de mon cœur me prouvait que ce n'était pas que de l'énervement. Peut-être de la peur. Peur que ça recommence.
"Payne.. L'as-tu vu ? Redemandait le métis devant moi.
J'étais sur le point de lui répondre qu'en effet, j'ai trouvé un téléphone. Mais j'étais certain que ce n'était pas le sien. Parce qu'il y avait cette application du même site de rencontre où j'étais inscris, pour le pari de Louis. Cependant, aucune réponse ne pu sortir de mes lèvres, puisque quelques secondes après, Zayn m'avait foncé dessus pour passer derrière moi, et vida ce qu'il avait ingurgité d'alcool. Au moins j'aurais vu ce bon à rien vomir au moins une cinquantaine de fois dans ma vie. Je soupirais, rangeant le téléphone trouvé dans une de mes poches. Le basané toujours au dessus de la cuvette des toilettes, je m'accroupissais à son niveau. J'ai beau le détesté, j'ai tout le même un grand cœur. Un grand cœur bien caché, mais un grand cœur. Ma main s'était posée sur son dos, le caressant de bas en haut, d'un geste qui pourrait se faire rassurant. Je l'avais vu se figer. Se figer sous mon touché, sous un faible touché. Je ne cessais aucunement mes caresses le long de son dos. Et sans que je m'en rende compte immédiatement, il avait chopé une de mes mains, pour enlacer nos doigts ensemble. Avec ses lèvres, il mimait un "merci", ses lèvres se mouvant, mais aucun son n'en sortit. Je lui fis le meilleur sourire que je pu faire, même s'il restait léger. Je n'avais pas oublié que ma vie était devenu merdique à cause de lui, et que la suite risquait d'être pire. Je n'avais pas oublié, mais pourtant ce soir, je mettais ceci de côté. Vous savez, intérieurement je semble faible. Et je le suis. Mais si mettre de côté plusieurs choses qui me rendent la vie dur, je le fais, ça veut dire que je suis fort ? Je suis perdu. Et l'alcool dans le sang n'arrange rien. Je pourrais faire des débats pendant deux heures, rien qu'en pensant. Je met des "si" et des "non", je met des "imagine", qui n'ont rien à voir avec la réalité. Et je commence à penser que je suis entrain de créer mon propre monde. Mon propre monde, où seul moi à les clef pour y accéder.
J'étais tellement perdu dans mes pensées que lorsque je revenais à mes esprits, Zayn était de nouveau debout, comme si rien ne s'était passé. Il affichait même un sourire. Ce sourire de connard quand j'ai envie de lui foutre mon poing. Mais comment bousiller davantage un visage aussi charmant ?
"Garde ça pour toi, mon beau. En attendant, viens boire un verre, on a besoin d'parler.
-Tu t'fou d'moi, Malik ?"
Boire un verre alors qu'il venait littéralement de vomir à mes pieds. Mais de toute façon, il n'est rien pour moi, alors qu'il fasse ce qu'il veut, et un verre ne se refuse pas. J'avais toujours mon téléphone dans une poche, et l'autre dans celle opposé. Fallait sans doute que je rende le cellulaire au propriétaire, mais peu importe. Je ne savais même pas qui s'était, je regarderais plus tard les photos, et surtout son pseudonyme dans le site de rencontre. Pendant le trajet, je me dépêchais de rejoindre la cuisine, ou plutôt le bar de la cuisine, là où toutes sortes d'alcool y était proposé. Malheureusement, au bout d'un certain temps ces boissons étaient payantes. Pour cette raison que je ne refusais pas le verre proposé de Zayn Malik. Fallait pas bien profiter. Et le ruiner, comme lui avait ruiné ma vie. Je manquais de me retrouver au sol, sur Zayn, au moment où cet idiot s'arrêtait net, en haut des escaliers. Mes sourcils étaient froncés, énervé à cause de ce métis. J'avais juste envie de passer mes nerfs sur lui, de le pousser à la renverse. Mes humeurs étaient changeantes de sa faute. Il me rendait dingue. Et ce n'est pas du bon sens, selon moi.
"Tu peux pas prévenir quand tu t'arrêtes espèce d'con ? Jamais tu vas faire les cho..-"
Et là c'est le trou noir. C'est le trou noir parce que mes yeux s'étaient fermés automatiquement. Que mes mains avaient trouvé le chemin de ses cheveux devenus un peu trop long. Ma colère se faisait ressentir. Sauf qu'elle se transformait au fur et à mesure en un immense désir envers le brun. Mes lèvres étaient sur les siennes, voilà tout. Et encore une fois, c'est lui qui m'embrassait en premier. D'une fureur surprenante. D'une fureur surprenante qui me donnait une douce douleur au bas du ventre. Je ne sais pas ce que c'est, c'est des sentiments, mais lesquels je n'en sais rien. Mais malgré moi j'apprécie. Je lui mordille sa lèvre inférieur, je la suçote. Nos langues dansent ensemble chaudement. Peut-être c'est l'alcool. Mais si c'est l'alcool, rappelez-moi de boire plus souvent. Ma haine envers lui, je la mettais de côté une nouvelle fois. J'avais besoin de ressentir plus. J'avais besoin qu'il me fasse ressentir pleins de choses, pleins de choses extraordinaires autre que la colère. Mon corps se reculait, alors que le sien s'avançait. Il n'y avait personne dans les couloirs-ci. Les autres étant au rez-de-chaussé. Mon dos butait contre le mur, mais pas très longtemps, puisque quelques secondes après, je pouvais de nouveau reculer. Zayn venait d'ouvrir une porte. Je tirais sur quelques une de ses mèches, un grognement sortant d'entre ses lèvres. C'était sexy. Un faible cri rauque sortait d'entre les miennes lorsque je tombais à la renverse. Sauf que c'était sur un lit. Et là, tous mes sens se décuplés. Son corps était au dessus du mien. Nos respirations étaient haletantes. Et personne était là pour nous dérangeait. Mes mains s'étaient glissées sous ses fesses, sa bouche ne cessait pas de faire des miracles. Ce que j'aime ses lèvres en ce moment là. Un gémissement sortait même d'entre mes lèvres, de façon incontrôlée. Je sentais son érection contre la mienne. J'avais chaud, j'étouffais. Même lorsque Zayn détachait ses lèvres des miennes, pour former grâce à ses lèvres, et ma peau qu'il inspirait, une marque violacée sur mon cou.
Et j'étais frustré. Frustré parce qu'il s'est retiré d'au dessus de moi, pour se mettre à côté, et que je m'attendais à plus que ça. Même s'il m'avait murmuré faiblement, juste avant de sombrer dans un sommeil:
"Bonne nuit, Liam. Ce n'est pas ma faute. Je n'aurais jamais fais ça, en sachant très bien qu'après t'avoir embrassé, j'serais devenu accro à tes lèvres."
Je n'ai pas répondu.
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Divertissement puéril. ZIAM. (1)
FanfictionParce qu'on est jeune et con, et que les décisions ne sont jamais bonnes. Réfléchissez avant d'en prendre une, promettez-le.