twenty seven

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Durant le match, je ne laissais pas la conversation que j'ai pu avoir avec Louis, juste avant de rejoindre les vestiaires, me déconcentrer. Ni l'avance qu'avait prit l'équipe adversaire ne me déstabilisée pas. Je souhaitais à la fois me prouver à moi même que j'étais capable de mieux, que j'étais doué, que plus j'allais m'entraîner, plus j'aurais la possibilité de me faire remarquer. Mais je souhaitais également montrer au coach que ma place dans l'équipe je la meritais. Je souhaitais exposer mes capacités. Et ça avait l'air de marcher. Certes l'équipe avait des points d'avance, mais nous n'étions pas loin tout de même : il y avait de l'espoir.
Et l'espoir, j'avais bien eu raison de le garder. Nous avons égalisé. Ce n'est pas une victoire, mais pas une défaite non plus. Je venais saluer chacun des gars, un par un, en remarquant d'ailleurs le regard un peu trop appuyé sur ma personne, d'un des joueurs. J'ignorais ceci, concluant que ce n'était aucunement important. Tout ce que j'avais besoin à ce moment précis était d'une bonne douche froide de quoi me rafraîchir, et à la fois de reprendre mes esprits. J'irais sans doute féliciter mes gars un peu plus tard, j'étais bien trop épuisé pour un quelconque discours. Je passais une main sur mon front plein de sueur, rien de bien élégant. Un corps me bloquait le passage au moment où j'allais entré dans les vestiaires. Mon regard, qui s'était levé vers cet obstacle, s'assombrissait sans même que je ne le contrôle. Heureusement, la fatigue et le manque d'énergie m'empêchait de foutre mon poing dans ce visage trop familier.

_Hey, j'ai fait quelque chose de mal ?

_Non. Tu as bien joué, félicitations. On a fait du bon boulot.

Je tentais un sourire.

_Je ne parle pas de ça.. je veux dire. Tu es différent aujourd'hui.

_Je suis juste fatigué Zayn, j'ai besoin de repos, c'est tout.

_D'accord.. appel moi si tu as besoin de quoi que ce soit.

J'attendais qu'il disparaisse de ma vue pour soupirer bruyamment. Le métis me parlait comme un ami parlerait à un autre. Je ne sais pas si c'était mon humeur désastreuse qui me faisait penser de cette manière, mais tout ce que je savais c'est qu'à cet instant, c'était l'impression ressentie. D'ailleurs, je partais récupérer mon cellulaire le plus rapidement possible, pensant soudainement à la révélation de Louis à propos du basané. J'avais besoin d'être sûr, même si tout concorder. Dont le pseudo. Je réfléchissais quelques instants, à un moyen pour entamer une conversation tout en balayant celle précédente, celle où je n'avais jamais obtenu de réponse.

Jphotnhard : Excuse-moi, j'ai paniqué. Je suis effrayé à l'idée que quelqu'un puisse connaître ma présence sur ce site.

Rien de plus banal comme message. Pendant un instant je me demandais si le cellulaire du métis se trouvait à quelques mètres voire centimètres de moi. L'idée de chercher après s'immiscer dans mon esprit. Mais je laissais vite tomber cette option quand les gars entrèrent un par un. Je glissais de nouveau mon téléphone dans la poche de ma veste, accrochée, puis parti directement sous la douche sans adresser un mot, que ce soit à Zayn ou aux autres. Dire que j'étais serein, ou même détendu, ce serait mentir. J'avais beau être totalement sous l'emprise de la fatigue, je ne cessais de réfléchir. Je savourais tout de même l'eau tiède sur chaque parcelle de peau, me faisant un plus grand bien. Les seuls bruit de fond étaient les voix de mes joueurs, parlant de chaque action faites durant l'affrontement.

_Ouais, c'est sûr.. mais n'empêche qu'ils sont bons, ces cons.

_On l'est aussi ! Et dire que tout le monde avait parié sur leur victoire.

_Comme quoi on se sous estime..

Et ça continuait. J'écoutais vaguement. Je décidais de sortir de la douche, afin de vite quitter ce lieu et de commencer les choses sérieuses. C'était mon planning de soirée. Ainsi que dormir des heures et des heures.

Divertissement puéril. ZIAM. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant