Halo

2.

Le beau brun en média xx

Bon, et bien il faudrait que j'essaye pour voir si tout me fait, alors je me dirige vers les petites cabines d'essayages. Je rentre dans une qui est vide et dépose  la boîte par terre et c'est là que je remarque qu'il a écrit son nom et son numéro sur la boîte.
Et bien James Starling, tu peux en être sûr, on se reverra !

J'ouvre la boîte et regarde à l'intérieur. Il y a quatre vestes à capuche avec l'emblème de l'école, trois tuques et des pantalons de sports Adidas avec encore l'emblème de l'école. Au fond de la boîte, il y a trois shorts et trois uniformes  pour le sport avec devinez quoi ? L'emblème de l'école ! Je dois quand même avouer qu'ils sont jolis. Je me déshabille et essaye tous les vêtements. En plus ils sont confortables ! C'est parfait. Je me rhabille, sors de la cabine et après une mûre réflexion, je me dirige tranquillement vers le stand de commande.

-À bientôt James ! Je lui lance en ne manquant pas de lui adresser un petit sourire en coin, et sors du gymnase.

Après tout, je suis nouvelle, personne ne me connais, alors pourquoi se refermée comme d'habitude? Cette année, je ferai un effort pour m'intégrer, c'est juré.

Après m'avoir faites cette promesse, je sors de l'établissement et me dirige vers chez moi.

J'adore cette ville. Les maisons sont immenses, l'architecture et unique et il y a des arbres de toutes sortes partout.
J'arrive finalement devant chez moi et j'essaie de rentrer rapidement et surtout silencieusement pour ne pas déranger Luc, mais aussi pour éviter les questions de Sam. J'ai réussi, je suis rendue à l'étage, devant la porte de ma chambre. Je l'ouvre et entre à l'intérieur. Sam est là, sur mon lit, et je devine qu'avec l'expression ultra excitée sur son visage, qu'elle a des millions de questions à me poser.
Des fois je pense à avant, quand je n'existait pas pour elle. Et des fois ça me manque aussi. Comme maintenant.

-Raconte moi tout.

-Il n'y a rien à raconter.

-S'il te plaît ! Il y a bien quelque chose que tu peux me dire, non ?

- Et bien... L'école est immense, et les vêtements sont corrects.

Je lui passe la boîte . Elle les regarde rapidement et personne ne parle. Jusqu'à ce qu'elle dit :

-Oui tu as raison ! Heu... Je... Je te laisse tranquille, je vais aller laver tout sa.

On dirait qu'elle a senti mon malaise. J'imagine que c'est difficile aussi pour elle de me reparler, je lui rappelle trop papa. Je comprend, quand je me regarde dans un miroir, mes pensées sont directement dirigées vers lui. Qu'est-il devenu? Est- il seulement encore vivant ? J'espère avoir des réponses un jour.
Il faut que j'arrête de penser à lui. Quoi de mieux pour me changer les idées que d'appeler ma sœur  ? Je prend mon portable sur ma table de chevet et compose son numéro.

-Francesca a l'appareil, j'écoute ?

-Oui bonjour, Élie a l'appar...

-ÉLIIEEEE !

-Crie pas s'il te plait, j'ai mal à la tête.

- Désolé mais je suis trop contente de te parler ! Justement je pensais à toi. Lucas et moi on pensait venir très prochainement tu sais, pour savoir si Luc te ...

-T'inquiète, je la coupe.

-Élizabeth... Tu sais, il faut en parler...

-Fran j'ai changée de nom et tu le sais. J'aimerais vraiment oublié cette partie de ma vie.

-Tu ne pourra pas l'oublié, jamais.

Une chance que je l'ai appelée pour me changer les idées !

-Fran je veux juste pas en parler d'accord ? Mais j'aimerais quand même que vous venez tout les deux. Notre vie de famille à trois me manque vraiment.

-A nous aussi ça nous manque, mais tu sais qu'on est les deux occupés, alors c'est pas pour bientôt.

-Ça mes égale, tant que vous venez.

-Je sais pas si je t'ai raconté mais ...

Et on parla encore pendant un bon 30 minutes. Ce que je l'aime celle la ! Quand Sam a décidée qu'elle me reniait, du moins en qu'elle sorte, mon frère et ma soeur ont toujours été la. Tellement que pour moi, ma mère et mon père, c'est ses deux la.
On fini par raccrocher en se promettant de se voir bientôt et Sam rentre peu de temps après pour me dire que le souper est prêt. Avant de franchir la porte, elle me donne la pile de vêtement propre pour l'école et quitte tout de suite après. Je sais qu'elle fait sa pour que je lui pardonne, et je sais que dans mon coeur, c'est déjà fait depuis longtemps, mais je ne pourrai jamais l'appelée maman.

Elle ne l'a jamais été pour moi.