Rendue dans la chambre, je me dirige directement sur mon lit, et je m'effondre carrément dessus.
Ma tête tourne, elle me fait vraiment mal. Avoir marchée sur ma jambe cassée, et d'ailleurs je comprend toujours pas comment j'ai réussie cet exploit, m'a vraiment achevée.
Je reste avachie sur le lit d'hôpital, ayant même plus la force de me redresser correctement.
C'est Michael qui vient m'aider. Il me prend dans ses bras et me dépose correctement. Il me murmure un repose toi, et j'ai juste le temps de lui dire que je sais tout maintenant, que je sombre dans un long sommeil réparateur.
Papa ! Non, arrête ! Je veux pas ! J'ai de l'eau partout sur la figure, sa dégouline. J'ai chaud, je suis en sueur, et le corps de mon père sur moi l'est aussi. Je l'aime mon papa. Pourquoi il me fait sa à moi ?
Et la douleur revient.Je me réveille en sursaut, hurlant au meurtre. J'entends une voix familière qui essaie de me rassurer, mais je ne réussie pas à me concentrer dessus.
J'arrive juste à me focaliser sur les infirmières qui me tiennent les bras et les jambes, et le médecin qui arrive avec une énorme aiguille.
-Calmez-vous, Élie, je vais seulement vous administrer une légère dose de morphine pour vous détendre un peu, me dit calmement le médecin.
Mais il est malade celui la ? Je vais bien ! Je fais se même foutu rêve depuis toujours et je n'ai jamais eu besoin d'une drogue quelconque pour m'aider !
-Docteur, je vais bien. Je me calme la, je vais arrêter de me débattre promis, dis-je d'une voix terrorisée.
Ouais, j'ai peur des aiguilles et puis après ?
-Vous êtes sûre mademoiselle ? Me demande une des infirmières.
-Oui, j'ai ... Des terreurs nocturnes. Mais ça fini par passer, rassurez-vous.
Le médecin donne sa seringue a une infirmière qui part avec.
-Voulez-vous des somnifères dans ce cas ?
-cela arrive seulement une fois dans une nuit. Je n'aurai plus rien maintenant.
-Très bien, me répond-t-il, incertain. Vous savez, nous pouvons vous mettre en contact avec des psychologues très ...
Ahh non, pas ça merci. Je vis bien avec mes cauchemars, c'est le seul souvenirs que j'ai de mon père, et même si c'est l'épisode le plus traumatisant de ma vie, c'est tout se qu'il me reste de lui.
-Merci, le coupais-je, mais non merci. Je m'en sors très bien.
Il a l'air encore incertain, mais il hoche la tête et quitte la chambre.
C'est à ce moment là que je me rend compte que je ne suis pas seule dans ma chambre.
Évidemment, Daniel est là, mais toute sa petite famille est là aussi, à me regarder avec des grands yeux.
-Salut .., commencais-je.
-C'est aussi intense que cela ? me demande Aryel, encore sous le choc.
J'ai tout de suite compris qu'elle parlait de mon cauchemar un peu plus tôt, qui m'a value la visite d'un médecin aux petites heures du matin.
-Ouais ... désolée, je ne voulais pas que vous assistiez a ça.
-Ne soit pas désolée mon coeur, me dit Raphael avec sa voix apaisante, qui me radoucit sur le coup.
-Après tout, ce n'est pas de ta faute, me dit Michael.
Et toute les révélations de ma mère me revienne en tête.
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Halo
FantasyJe m'appelle Élizabeth Stevens et j'ai 16 ans. Il y a quelque temps, j'ai déménagée et pour oublier mon passé, j'ai changée de nom. Maintenant, je m'appelle Élie Montrose, et je vie à Carmel. J'essaie de m'adapter, mais mon passé finit toujours pa...