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Je suis en vie.

C'est la seule chose que je me répète depuis que je me suis réveillée à l'hôpital, avec seulement une jambe et un bras cassés.

Daniel aussi s'en est sorti, avec des côtes foulées et aussi une jambe brisée.

Je me sens mal pour lui, même si tout est de SA faute !

Il est dans le lit à côté de moi, et il arrête pas de s'excuser, mais je l'ignore complètement.

Je me rappelle de l'accident.

Je me souviens que je me suis endormie seulement quelques minutes, et malgré la douleur de ma jambe et mon bras, j'ai débarquer de la voiture, et je suis allée de l'autre côté pour extirper Daniel qui était encore inconscient.

J'avais eu vraiment de difficulté pour l'enlever de la voiture, sa jambe était coincée.

Je me souviens aussi que personne nous étaient venus en aide, parce que la voiture avait fait tellement de tonneau que de l'essence c'était mise à couler.

Pleins de gens s'étaient garés sur le bas côté et avaient commencé à filmer, pensant que la voiture aurait fini par exploser.

Voyant que personne avait eu la décence d'appeler les urgences, j'avais moi même demander le téléphone de quelqu'un pour les informer.

Finalement, la voiture n'avait pas exploser, enfin je crois, je m'étais évanouie juste après avoir contactée les ambulanciers.

Retour au présent, maintenant.

Le médecin arrive, et nous fait un bilan de santé.

-Et bien vous vous en sortez bien, et laissez moi vous dire que ce n'est rien d'autre qu'un miracle. N'importe qui aurait laissé sa peau dans cet accident.

Voyant qu'aucun de nous deux répond, il continu.

-Vous avez tous les deux des fractures, mais rien de bien majeur. D'après moi, vous aurez vos congés bientôt. Vos parents devraient arrivé d'une minute à l'autre.

Il s'en va et ferme la porte, me laissant, moi, avec cet imbécile qui roule comme un malade.

-Élie, s'il te plait, il faut qu'on parle.

J'en peux plus de ses supplications.

Ça fait une demi heure que je l'endure. Je décide de me lever, me foutant d'avoir le droit ou non.

-Élie ! Reste tu peux pas sort ...

Et je claque la porte derrière moi.

Bien fait pour lui. Cependant, je crois qu'il avait raison. Ma tête tourne légèrement et je dois m'appuyer contre un mur pour rester stable.

Me sentant mieux, je relève la tête, et c'est à ce moment que je remarque ma mère, en larme.

Elle court vers moi et me sert dans ses bras.

-Oh mon bébé tu vas bien, dit-elle en sanglotant.

Heuu ... Depuis quand elle m'appelle mon bébé ?

-Oui t'inquiète, je suis vivante.

-ÉLIE, Dieu du ciel !

Ah, voilà Raphael !

Je me délecte de ma mère, et je vais faire une accolade à Raphael, et Michael nous rejoint juste après.

HaloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant