36.

31 4 2
                                    

J'émerge tranquillement du sommeil, me demandant sur quelle maudite chose je me suis endormie.

C'est dur et froid.

J'essaie de me lever, mais je m'arrête tout de suite.

Premièrement, tout mes membres sont douloureux. Deuxièmement, mes poignets et mes chevilles sont attachés.

Je relève la tête, la seule partie de mon corps qui peut encore bouger, et regarde autour de moi.

Je suis dans une genre de salle d'opération, et il y a une vingtaine de personne avec des capuches qui m'entoure. Mon enlèvement me reviens sur le coup.

Je continue de les fixer sans rien dire, et je ressens un léger courant d'air.

Je réalise que je n'ai plus aucun vêtement.

Mon malaise grandi et ce transforme en une gêne indescriptible.

J'essaie de communiquer avec un des McArthur, mais sur-le-champ, un douleur me vrille la tête, la faisant retomber rapidement.

C'est à ce moment que j'entend quelqu'un rire. Se fameux rire se rapproche de moi, surement que la personne à qui il appartient est en train de se créer un chemin jusqu'à moi entre les capuches.

-Et bien et bien. Chère Élizabeth, si j'avais su dès le début qui tu étais, j'aurais pu éviter toute cette belle mascarade !

Je reconnais cette voix. C'est Alaric, le père de Tristan.

Je me tortille, essayant vainement de défaire les liens qui me retiens.

-Laisse-moi te dire que nous avons hésité à t'amener avec nous, mais nous nous sommes dit que tu ne viendrais pas de ton propre gré.

Malgré ma peur immense, je ne peux m'empêcher de lui répondre.

-Dites les vrais choses Alaric. Vous m'avez kidnappée et vous avez amené votre petite bande de chien de poche parce que vous êtes un lâche, et que vous avez peur que ce qu'une jeune fille pourrait faire de vous !

J'aurais dû me taire. La douleur s'amplifie et je me retiens de force d'hurler.

-Ah mais la petite parle ! Tu as du cran, il faut l'admettre. Sauf que c'est vraiment inutile de continuer de dialoguer pour gagner du temps, il ne viendront pas te chercher.

Il ne m'ont tout de même pas abandonné ? Non, je ne le crois pas. Ils doivent être à m'a recherche, je dois juste être difficile à trouver.

-C'était nécessaire d'enlever mes vêtements ?

-Oui et non. Mais merci pour la question, elle me fait rappeler pourquoi tu es ici. Alors, je tiens à préciser, avant de donner tout autres informations, que nos manœuvres n'ont pour aucun but de te blesser, même si risque de l'être quand même, et que nous faisons ceci par nécessité et non par plaisir, je te l'assure. Tu auras un meilleur séjour ici que toutes les autres jeunes demoiselles qui sont venus avant toi. Des questions ?

-Aucune.

J'entends des petits ricanements du côté des capuches.

Je suis comique, maintenant.

-Une jolie menteuse, en plus. C'est parfait. Viens ensuite les explications. Pour que tu puisses compté facilement la durée de ton séjour ici, tu te doutes qu'il est indéterminé, nous allons te faire un horaire sur une semaine. Tu subiras des tests du lundi au vendredi. Tu seras bien évidement inconsciente, et ont injectera des solutés nutritifs qui te serviras de repas trois fois par jour. Nous voulons que tu restes en vie, quand même.

Encore des rires en provenance des capuches.

-La fin de semaine, c'est les vacances pour toi aussi. Ce sera les deux seuls jours où tu seras éveillée. Tu auras droit à une douche le samedi et tu pourras relaxer ton corps un peu le dimanche.

-On est quel jour ?

-On est dimanche soir.

Et puis noir.

J'émerge tranquillement du sommeil, et mon premier réflexe est d'hurler.

Ce que j'ai mal ! J'ai l'impression d'être en feu, que les flammes brûlent ma peau et l'intérieur de ma chair, c'est affreux.

-Ah la ferme, la nouvelle. Ont à toutes trouvées cela difficile, la première fois, mais personne n'a hurlée, me dit une jeune femme à la voix rauque.

Mais où je suis bon sang.

J'essaie d'articuler un désolé, mais rien ne sors de ma gorge. Mon hurlement a pris toute la voix que j'avais.

J'observe autour de moi. C'est très sombre et il y fait un froid de canard.

Je suis dans une grande salle avec une douzaine de femmes, toutes nues. Je remarque par la même occasion que je suis la seule qui est habillée, et cela si on peut dire habillée ; je ne porte qu'une jaquette d'hôpital.  

Nous sommes toutes attachées à la taille par un cerceau métallique qui est rattaché au mur.

On dirait des animaux de compagnie, ou plutôt des femmes de compagnie.

L'image est tout simplement horrible.

J'essaie de parler à la jeune femme qui est à côté de moi, celle qui m'a dit de la fermer.

-Où ... où on ... est ?

-Ça ma fille, si seulement on le savais ! Chacune de nous a été kidnappées et amenées ici. Je ne sais pas trop qui ils sont, mais avec les filles ont penchent pour une secte. Tout cela pour dire que ...

Je la laisse parler, je ne l'écoute plus vraiment, parce que je viens de me souvenir.

Mes yeux maintenant habitués à la noirceur, je décide de regarder mon corps pour voir ce que Alaric à bien pu lui faire.

J'ai des égratignures et des ecchymoses partout. J'ai quelques points de sutures ici et là, mais ce qui me choque le plus, c'est la quantité de sang séché qui me couvre de la tête au pied.

J'espère juste qu'il a eu l'amabilité de me faire une transfusion de sang.

Merde, j'ai l'impression de ne pas me reconnaître, comment j'ai pu en arrivé là.

Tout mes souvenirs sont maintenant de retour, et il y a une question qui me trotte dans la tête. Je me retourne vers la fille à côté de moi.

-Sais-tu quel jour on est ?

-On est samedi après-midi, ma chère.

C'est ce que je craignais. Les deux jours de repos, ma "fin de semaine" vient de commencé.

Demain, cela va faire une semaine que je suis séquestrée ici.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Oct 10, 2016 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

HaloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant