19.

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Leur local de théâtre xx

Je me dépêche de rentrer dans la maison et je m'assure de verrouiller la porte.

On ne sais jamais.

Je ne comprend absolument pas de se qu'il vient de se passer.

Rien du tout.

Il m'a embrasser.

EMBRASSER.

Et d'ailleurs, pourquoi j'en fais tout un plat ? Je ne me comprend même pas moi-même, il m'a tout mélangée.

Est-ce que je lui ai envoyer des espèces de signaux contradictoires ?

Je ne pense pas.

Et puis se qu'il m'a dit, quand j'étais à moitié inconsciente ...

Ils ne sont pas humain, je le sais maintenant.

Comme moi, d'ailleurs.

Mais je ne suis pas plus avancée à propos de se que je suis, ou de se que nous sommes, on ne sais jamais.

J'essaie de passer toute les espèces surnaturelles que je connais dans ma tête, pour voir si il y en aurait une qui collerais.

Des loups-garous? Des elfes, des fées ?

Ah non, je sais !

Je suis sûre qu'ils sont des vampires !

Après tout, la main de Dany était vraiment froide, tout à l'heure.

Ouais, mais ils ne sont pas supposés être d'une blancheur surnaturelle ? Parce que pour dire vrai, Michael est assez bronzé, merci.

Mais je garde cette théorie de côté parce que pour l'instant, c'est la plus vraisemblable.

Maintenant, revenons à Dan.

Il est super gentil et tout, mais sa n'ira jamais plus loin.

Parce que pour moi, se "plus loin", ça n'existe pas.

Je lui en glisser un mot demain. J'espère juste qu'on va rester ami. C'est quand même un bon gars.

Bon, il faut que j'arrête de me tracasser avec cela.

Je vais dans la cuisine, oui, je crève de faim, je vous rappelle que je n'ai pas encore manger, et je vois qu'il y a une assiette déjà prête sur la table. Je l'a réchauffe, mange son contenu et je me dirige vers ma salle de bain à l'étage pour aller prendre une bonne douche.

Après se léger moment détente, je vais dans ma chambre, mets de la musique calme et tombe difficilement vers un sommeil qui, je le sais d'avance, sera tôt ou tard interrompu.

De la douleur, juste de la douleur. Pourquoi personne m'entend quand je hurle. Je veux mourir, laissez-moi partir. Pas à moi, pas par lui. N'importe qui sauf lui. On me frôle les cuisses. J'ai l'impression d'avoir des brûlures partout sur mon corps. Je ne continuerais pas comme ça longtemps. Je goûte le sang dans ma bouche, c'est affreux. Je veux que sa arrête, il faut que sa arrête. Pas à moi, ne me fais pas ça. S'il te plait.

Je me réveille, comme toute les nuits, en sueur.

C'est fini Élie, c'est fini.

Je réussie à me calmer et là, le sommeil vient plus facilement, car celui-ci sera paisible, et aussi sans interruption.

HaloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant