Chapitre 1

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Kelly (point de vue)

Mon réveil sonnait, j'essayais de l'éteindre en étirant mon bras. Une fois ceci fait, je cherchais ce dont j'avais besoin pour me lever, une fois que j'eu cette télécommande, j'appuyais sur l'un des boutons. Une grosse sangle qui était au-dessus de moi descendit. Je me poussai sur mes bras pour m'assoir puis attrapai deux petits bracelets fait pour s'accrocher à mes cuisses et les décrochai de tout cet appareillage. Je les serrais autours de mes cuisses et appuyai de nouveau sur le même bouton de la télécommande, la grosse sangle descendis encore plus. J'accrochai les anneaux prévu pour des bracelets sur mes cuisses à l'endroit prévu pour. J'accrochai la grosse ceinture à ma taille, pris la télécommande et appuyai sur un autre bouton, le lève-malade se déplaçait grâce à un rail accroché au plafond pour me placer au-dessus de mon fauteuil roulant. Je me fis descendre de sorte à m'assoir sur le fauteuil à l'aide de la télécommande puis me décrochai de tout ce matériel. Lorsque nos jambes ne fonctionnent plus, même se lever le matin devient compliqué. Je sortis de ma chambre pour aller déjeuner, je passais facilement les portes car elles avaient été faites larges pour ça, quant aux escaliers à descendre, on avait fait installer un siège qui permettait de les descendre assis mais ça restait compliqué malgré tout puisqu'il fallait que je pousse sur mes bras pour changer de siège et que je plie mon fauteuil pour le descendre et une fois arrivé en bas il fallait que je le déplie et que je rechange de siège.

Ce jour-là, c'était la rentrée des classes, je rentrais en terminal L, je devais passer le bac à la fin de l'année et rien que de me dire ça m'angoissait encore plus. Ma valise m'attendais avec mon sac à la cuisine, une valise car j'étais pensionnaire dans mon lycée, déjà parce qu'il était loin car c'était le seul lycée qui avait un ascenseur pour les handicapés comme moi et aussi car j'aurais pu prendre le car mais prendre le car avec un fauteuil roulant est une chose très difficile surtout que 98% des cars ne possèdent pas de places spéciales pour handicapés.

Je m'installe autour de la table ronde et ma mère se mit en face devant moi. Je détaillais la cuisine en prenant mon petit déjeuner, les murs étaient simplement recouverts d'une tapisserie grise claire avec des petits dessins de café par-ci par-là. Il y avait un long placard qui longeaient le mur et au milieu duquel il y avait un évier et à côté se trouvaient le four avec la gazinière posée dessus. Je finis de prendre mon petit déjeuner et ma mère, quant à elle, ne prit rien à manger, elle ne mangeait jamais le matin.

- Ça va ? Tu n'es pas trop stresser ? me demanda-t-elle.

- Non ça va, ce n'est que le lycée !

- Peut-être, mais c'est ta dernière année ! Et puis il n'y a rien de mieux que la rentrée pour se faire de nouveau ami !

- Je ne veux pas de nouveau ami, Jeanne me suffit, soufflai-je exaspérée.

- Comme tu veux mais essaie au moins de t'en faire des nouveaux, ça ne te feras pas de mal.

La dernière fois que j'avais essayé de me faire des amis, ils se foutaient de ma gueule dans mon dos. Pourquoi ? Devinez ! À cause de ce maudit fauteuil roulant ! Si je n'avais pas eu cet accident, tout serait bien différent.

- Ne t'inquiète pas pour moi maman, je me débrouille très bien seule, la rassurai-je.

Je terminai rapidement mon bol de chocolat chaud et le mis dans l'évier.

- Maman sort mon élévateur s'il te plait, je vais faire la vaisselle.

- Va te préparer, c'est l'heure de partir. Ne t'inquiète pas, je la ferais après, avant d'aller au travail.

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