Chapitre 7

275 22 1
                                    

Le week-end était enfin passé et je ne l'avais plus vu depuis la piscine. Evidemment, je connaissais ses faits et gestes grâce aux caméras et Bob, ce que je voulais dire c'est qu'elle ne m'avait pas vu depuis.

Elle avait passé son week-end avec Aaron et j'ai rendu visite à ma mère durant ce temps là. Il ne fallait pas que je la vois constament pour ne pas qu'elle me trouve collant. Au contraire, il fallait qu'elle soit contente de me voir.

Ce matin, j'ai payé un serveur pour qu'il m'apporte une soupe aux légumes. Je lui ai cependant aussi dit de se tromper de chambre en lui apportant à elle dans un premier temps puis de s'excuser et se diriger vers ma chambre. Elle ne savait pas que j'étais son voisin de chambre et allait être étonnée lorsqu'elle l'apprendra.

Il était maintenant l'heure de dîner, je sortais alors de ma chambre pour ensuite me diriger vers l'ascenseur. Bobby m'avait dit que Samantha aimait aller au bar et y était en ce moment même.

J'étais habillé d'une chemise blanche dont j'avais déboutonné deux boutons, d'un jean noir et de chaussures elles aussi noires. Il fallait que je reste classe sans trop l'être, c'était un équilibre assez dûre à atteindre. Mes cheveux étaient assez désordonnés, ce qui accentuait mon image d'homme décontracté.

En gros, j'étais une bombe masculine.

J'étais maintenant au bar. Sam' était assise à mon opposé et regardait le petit spectacle qui se jouait sur la petite scène. J'appelais le barman et lui demandais d'offrir un Daïquiri pas trop sucré à la charmante demoiselle qui était seule. Je savais que c'était sa boisson préférée depuis qu'elle avait été à Cuba il y'a deux ans.

Plusieurs filles me regardaient de loin, elles se demandaient sûrement pourquoi j'étais aussi séduisant, charmant, attirant et tout ce que vous voulez.

Non, la modestie n'existait pas dans mon vocabulaire. Attendez, j'ai déjà oublié ce mot. La quoi déjà ?

Lorsqu'elle reçu le verre et que le barman m'ait montré du doigt, elle se retourna juste avant de m'offrir son plus beau sourire sans reussir à cacher sa tristesse. Je me demandais bien ce qu'il se passait... Je me dirigeais alors vers elle avec mon verre à la main, prenant bien soin de ne regarder aucune autre femme.

-Tu traînes souvent toute seule dans le bar ? Demandais-je avec mon dourire de séducteur.
-Bonsoir monsieur Edwards, ravis de vous revoir. Oui, je vais très bien, et vous ?
-Oh, très bien, juste un peu fatigué mais rien de très important.
-Comment t'as su ?
-Comment j'ai su quoi ?
-Que j'aimais le Daïquiri.
-Je n'en savais rien, je te l'ai offert parce que c'est un de mes cocktail préféré.
-Vous avez de très bons goûts Edwards.
-Pourquoi êtes-vous triste ?
-Pourquoi pas ?

Je souriais, c'était ma réplique préférée durant un interrogatoire.

-Sérieusement. Dis-je en soutenant mon regard dans le sien.
-La routine, mon père, le mariage, cet hôtel, tous ces gens.
-Fais moi visiter la ville.
-Comment ? Dit-elle étonnée.
-Fais moi visiter la ville, ça te fera prendre l'air et tu pourras mettre de côté tes problèmes.
-Très bonne idée. Me souria-t-elle.

Je la fixais quelques instants, je sentais sa nervosité et j'aimais ça. Elle ne portait sa bague de mariée qu'en présence de son mari, ce qui me semblait assez bizarre.

Je me levais en lui faisant un geste de la tête, lui disant de venir avec moi. Elle se leva à son tour et je la suivais en dehors du bar de l'hôtel. Mes mains étaient dans mes poches, je me demandais bien ce qui allait se passer, ça me rendais nerveux.

Elle s'arrêta au comptoir pour je ne sais quoi avant de continuer notre chemin. J'en profitais pour mater son joli petit cul bien bombé. Je suis assez surpris par son comportement, je pensais vraiment qu'elle allait être difficile à avoir alors qu'enfaite, dans une ou deux semaines j'en aurai fini avec elle.

Une Range Rover s'arrêta devant l'hôtel où nous attendions, un homme vêtu de noir sorta et s'approcha de nous. Il donna les clés à la magnifique femme qui se trouvait à environ deux mètres de moi.

-Merci Drew.

Putain de merde, cette voiture était putain de belle. Ce n'était pas la voiture la plus chère au monde mais elle n'était sûrement pas accessible à tout le monde, surtout pas à moi.

Elle entra et j'attendais son autorisation pour faire de même. Sans que je m'y attende, elle s'engagea sur la route tout en me levant son majeur, me laissant perplexe. Elle n'avait pas osé quand même ?!

MOI, KLAUS EDWARDS, UN DES MECS LES PLUS SÉSUISANTS DE CETTE TERRE, JE VENAIS DE ME PRENDRE UN RÂTEAU ÉNORME !

Je sentais la colère monter rapidement, cette gosse de riche n'avait vraiment pas compris à qui elle avait à faire !

Du calme Klaus, tout va bien, tu as encore pleins de tours dans ton sac.

Je prenais mon téléphone et composait le numéro de Bobby.

-Alors? Décrocha-t-il.
-Plan B.

Je raccrochais, je crois que ce soir allait être une soirée assez mouvementée.

HeartBreaker (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant