Chapitre 9

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J'étais assis sur le lit, écoutant l'eau frapper le sol après avoir glissé sur son magnifique corps. J'attendais impatiemment qu'elle sorte de la salle de bain, qu'est-ce que les filles pouvaient être lente.

La douche s'arrêta enfin, un petit frisson me traversa tellement j'étais exité à l'idée de la voir nue sous sa serviette.

-Edwards !

Je ne répondais pas pour qu'elle s'énerve, ça m'amusait.
J'avais compris qu'en étant gentil avec elle n'allait pas m'aider à la conquérir alors j'optais pour la façon plus, comment dire, sulfureuse.

-Edwards, putain j'ai besoin d'habits !

Je ne répondais toujours pas et mettais mes écouteurs tout en m'allongeant et fermant les yeux.

Je sentais alors une main se poser sur ma bouche brutalement, m'empêchant de respirer. J'ouvrais les yeux rapidement, surpris par ce geste inattendu.

Samantha me lachait alors tout en se moquant de moi. Elle rigolait en faisant de gros yeux et en immitant quelqu'un qui s'étouffe avant d'éclater encore une fois de rire, quelle pute.

J'étais agaçé par son comportement de gamine.

-Qu'est-ce que tu veux ? Dis-je nonchalant.
-Un t-shirt et un jogging.

Il était hors de question que je lui prête un de mes joggings, elle s'est cru au club med ou quoi ?

-Non, dors toute nue.

Je mordillais alors ma lèvre inférieure pour la mettre mal à l'aise.

Elle me lança sa main dans la figure et j'esquivais, j'étais habitué. Je pris son bras et la jetais sur le lit tout en me mettant en califourchon sur elle, l'empéchant de bouger. Je pris ses deux poignets dans mes mains et rapprochais ma tête de son cou. Je sentais alors la douce odeur de ses cheveux et rapprochais ma bouche de son oreille.

-Ne refais plus jamais ça. Chuchotais-je.

Ses muscles se contractèrent alors que sa peau s'hérissa.

-Ne me touches pas !

Elle se débattait et je décidais de la lâcher. Je me levais comme si de rien était alors qu'elle remettait sa serviette en place, rouge comme une tomate. Dommage qu'elle n'était pas tombé pendant l'action, j'aurais aimé voir son corps nu en entier.

Je me dirigeais vers la commode et y sortais un t-shirt blanc et un de mes boxers.

-Tiens, dis-je en les lui lançant à la figure.

Je riais ensuite en voyant sa tête d'enterrement face à mon calçon.

-Je ne vais pas mettre ça quand même ?!
-Restes nue alors.
-Connard.
-Connasse.

Ma réponse lui avait cloué le bec, elle ne pensait sûrement pas que j'avais le courage de l'insulter à mon tour. Elle était grossière, pourquoi pas moi ?

Elle se dirigea vers la salle de bain et en ressortait quelques minutes après habillée des vêtements que je lui avais prêté.

Elle n'avait pas de soutien-gorge et donc on pouvait apercevoir la forme de ses tétons à travers mon t-shirt blanc beaucoup trop grand. Mon boxer lui collait à la peau, amplifiant la forme de ses fesses. Son chignon fait rapidement lui donnait un air décontracté qui lui allait très bien. C'était un plaisir de pouvoir contempler une femme aussi belle, dommage qu'elle soit chiante.

-Arrêtes de me reluquer sale pervers.
-Ça te va très bien, mes vêtements sont vraiment très beaux.

Elle roula les yeux et s'allongea sur mon lit.

-Qu'est-ce que tu fais ?
-Je me prépare à dormir, ça ne se voit pas ?
-La sofa se trouve là bas, je t'ai mis une couverture et un coussin.

Que c'était jouissif de ne pas jouer de double jeu et d'être moi-même. Sa tête rouge de colère me mettait vraiment de bonne humeur, ça lui apprendra à me laisser en plan.

Bobby avait fait un travail remarquable en trafiquant son radiateur et la ligne téléphonique de sa chambre.

Il devait, pendant la nuit, pirater le réseau de l'hôtel pour faire en sorte qu'il n'y ait vraiment plus de chambre libre.

-Salaud. Jura-t-elle.
-Merci du compliment.

Elle roula les yeux une énième fois avant de se diriger vers le sofa et de s'y installer.

Je me dirigeais à mon tour vers le lit. Je sentais son regard sur mon corps avant que je ne m'allonge à mon tour. Je souriais, je lui plaisais physiquement, c'était un bon début. J'appuyais sur l'interrupteur pour que les lumières autour du lit s'éteingnent.

-Dors mal Samantha.
-Ta gueule Edwards.
-Ah, et c'est mon boxer préféré pour me soulager avant de dormir.

Je souriais car elle ne répondit pas, j'étais vraiment fière de moi.

Je tombais rapidement dans les bras de morphée.

HeartBreaker (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant