[tome 1] Quatre jeunes garçons (la trilogie de Baudet) [terminé]

Chapitre 11 : Entraînement entre ami

Nous nous retrouvions au coin du feu préparé par nos soins. J'avais perdu une journée à cause de la Team Rocket, mais j'avais gagné une amitié et une nouvelle anecdote à raconter. J'avais laissé sorti mon Salameche, tandis que Richie avait son Sparky. Les deux faisaient exactement comme leurs maîtres, à savoir faire connaissance. J'hésitais encore à lui divulguer mon nom véritable et ce que cela impliquait, j'attendrais le moment opportun. Nous mangions nos repas de chacun de son côté, ce qui n'empêchait pas de goûter la nourriture de l'autre, et d'en conclure que les repas de nos mamans est à mille lieux de cette bouilli. Nous regardions ensuite nos Pokemons se délecter de leurs croquettes proteinées. Après que tout le monde aient le ventre rempli, et comme la nuit avait pointé son nez depuis un certains temps, nous décidions de préparer nos sac de couchage. Salameche vint contre moi, en quête de chaleur, ou au contraire, en donneur de chaleur. Je voyais Richie regarder les étoiles, et essayer de créer des formes avec. C'était un rêveur, un naïf peut-être, mais nous l'étions tout les deux, car nous n'étions pas très vieux. C'était une longue aventure qui nous attendait.
Le lendemain, le soleil de l'aurore vint nous réveiller. Le feu n'avait pas survécu à la nuit, et une fumée blanche émanait des branches noircis de l'âtre. Après avoir tout ranger, nous décidions cette fois de contourner la montagne. Cela prendrait plus de temps, mais après notre dernière escapade dans les tunnels nous nous sentions pas le cœur d'y retourner pour un deuxième round. Le sentier était exclusivement fait de caillou, et de Racailous de mauvais humeur de les avoir déranger. Mais aucun danger à l'horizon. En plus des pierres, le chemin était constitué de faux-plats montants et descendants, ce qui à la longue devenait fatigant. Vers midi, nous nous arrêtions, constatant que nous avions marché assez vite malgré un vélo et des bagages à traîner. Il nous restait encore un quart du chemin à faire, selon le GPS, et nous n'avions rencontrer aucun promeneur ni dresseurs. Nous mangions sur le pouce, et en moins d'une heure, nous arrivions à la sortie du mont Sélénite. Nous nous arrêtions une nouvelle fois, pour la journée, car nous avions fournis un énorme effort. Heureusement, nous avions eut la même idée de rentrer nos Pokemons pour leurs éviter ce calvaire. Nous dressions déjà notre campement, préparions le feu pour le soir, et remplissions nos gourdes à une rivière proche.
Nous discutions de tout et de rien, c'était la première fois que nous parlions de la journée, étant trop concentré sur la route.
« Tu as de la chance d'avoir un Pokedex, s'émerveilla Richie sur le petit boîtier rouge dépassant de mon sac.
- Tous les dresseurs n'en possèdent pas un, je lui demanda.
- Je ne crois pas, ce n'est donné que par les scientifiques pour la récoltes et l'exploitation des données sur les Pokemons, comme le professeur Chen. Moi, c'est le maire de Fradamiville qui m'a donné mon Sparky. »

Je resta sans voix, devenant honteux d'avoir ce privilège. Richie remarqua mon changement d'attitude, et rectifia :
« Ne vois pas en moi de la jalousie. C'est juste que j'aime ces petits gadgets comme le Pokedex ou ton Pokematos. Je peux vivre sans, rassures-toi.
- Si je le pouvais, je t'en donnerais la moitié.
- Je ne crois pas que cela soit efficaces. »

Nous nous regardions, et nous nous éclations de rire, déviant les regards des Pokemons alentours vers nous de surprises. S'en suivi un récit de nos aventures respectives, et lui aussi avait croisé chemin du fameux "Ninja de la forêt", mais pour lui, le match avait tourné en sa défaveur. C'est aussi le moment de lui raconter l'attaque du centre de Jadielle, que j'avais vaguement expliqué dans les grottes. Et en y repensant, je sortis de mon sac la carte des tunnels du mont Sélénite. Et bizarrement, je n'arrivais pas à retrouver le chemin qui menais à la pierre Lune, Richie de même.
« Je crois que nous ne devrions pas continuer à chercher, conclut ce dernier. Les Melofées nous ont fait confiance, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de savoir le chemin pour arriver à la pierre.
- Tu as sans doute raison. Quoi qu'il en soit, nous n'avions pas besoins de cette carte. »