Chapitre 25 : L'envol des Papilusions

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Je pris mon temps. Durant une semaine, je m'entraînai, fis des combats, m'amusai avec mes Pokemons. Je devais me remettre dans le bain avant la confrontation avec Morgane. Je rencontrai quelques dresseurs qui s'y sont frottés, sans succès. Elle était très puissante, apparement, et je ne voulais pas être comme devant le Major Bob, à perdre du combat et du temps. Pendant ce temps, la météo devenait de plus en plus instable, comme si cette fameuse fête de l'été avait eu un réel impact, et scellait définitivement cette saison chaude pour une plus froide. J'eus pas moins de deux jours de pluie sans discontinuer. Je m'étais réfugier, avec mon vélo, dans des recoins secs, le temps que cela passe. Ce fut le cas d'aujourd'hui. Je rejoins à grande vitesse un charmant petit hameau quand j'eus senti quelques gouttes tomber. Il y avait un centre Pokemon, je pus rester ici le temps que cela passe. Après avoir donné mes Pokemons à l'infirmière Joëlle, qui ressemblait toujours à ses sœurs ou ses cousines, je pris le combiné du vidéophone pour appeler le professeur, qui, cette fois-ci, décrocha :
« Bonjour, Yves. Comment va-tu ?
- Bien Professeur. Et vous ? Comment allez vous ?
- Pas trop mal, si ce n'est un méchant coup de soleil en rendant visite à Sacha.
- Il va bien ?
- Très bien, en forme. J'ai aussi eu des nouvelles d'une certaine Christine, que tu dois connaître. »

Il me donna alors un numéro de téléphone, que je griffonnai dans mon guide, et me racontait qu'elle allait bien, et qu'elle a déjà trouvé de quoi s'occuper. Il reprit :
« Et ce n'est pas tout : Ton Chenipan a évolué. Tu peux dire bonjour à Papilusion. »

Il fit venir un merveilleux Papilusion, qui était excité, que je crus de me voir, avant que le Professeur me précise :
« C'est la période des migrations des Papilusions, c'est normal qu'il soit fou-fou. Mais j'y pense, tu es à Papiville, non ?
- Je ne sais pas, il a commencer à pleuvoir, et je n'avais pas le temps de voir quelle ville s'était. »

Il m'expliqua alors que tout les ans, dans cette ville, peu après la fête de l'été, et pendant une semaine, des centaines de Papilusions étaient lâchés au dessus de la mer par leurs dresseurs, pour leurs migrations, et pour pouvoir fonder une famille avec un autre Papilusion. C'est aussi un moment de rencontre avec d'autres dresseurs, mais cela voudrait dire que ces Pokemons risquaient de ne pas revenir vers son dresseur. Je voyais mon Papilusion, et je pesais le pour et le contre. Mais je devais me rendre à l'évidence : je ne lui avais pas laissé assez de temps avec moi pour évoluer, et au final, il avait grandi sans moi. J'étais sûr qu'il serait plus heureux sans moi, dans la nature. Je récupérai alors mon Papilusion contre Aspicot.
« Ne sois pas triste, me rassura Chen. Je suis sûr qu'il sera heureux, et ça sera le plus merveilleux des cadeaux que tu puisse faire. Tu vas perdre un ami pour son bien, peu de dresseurs font cela.
- Parfois j'aimerai faire comme tout le monde. »

Je remerciai le professeur, et je raccrochai. Je regardai la Pokeball de Papilusion, réfléchissant, si abandonner mon Pokemon était une bonne idée. J'avais quelques jours pour y réfléchir, de toute façon, je demanderai à Papilusion s'il voulait vraiment partir. Je ressortis, constatant que la pluie n'avait pas cessé. Cela serait une journée humide aujourd'hui. J'allais rerentrer quand je vis une personne courir sous la pluie battante. Je pensai que cette personne avait du courage de sortir par ce temps. Et en y regardant de plus près, j'avais l'impression de le reconnaître. Et effectivement, à quelques mètre de moi, Richie courrait à perdre haleine vers le centre Pokemon.
« Salut.....Yves...., me dit-il essouffler, en arrivant devant moi.
- Rentre vite, tu va prendre froid, je lui répondis. »

Je l'accompagnai vers mes affaires, pour récupérer une serviette propre. Il se séchait les cheveux et la tête, ce qui avait eut comme résultat une tête brune ébouriffée. Il s'inquiétait soudainement à ses affaires. Si mon sac avait résisté à l'eau, le sien avait succombé, et toutes ses affaires étaient trempées. La nourriture était inutilisable, les vêtements, débordant d'eau, et bon pour un passage à la machine à lavé du centre.
« Ne t'inquiète pas, je le rassurai. J'ai de la nourriture pour ce soir, et je te prêterai mes affaires pour la nuit.
- Ok, merci, me remercia-t'il machinalement, déboussolé.
- Prends une douche bien chaude, Je m'occupe de tes Pokemons pendant ce temps. »

[tome 1] Quatre jeunes garçons (la trilogie de Baudet) [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant