[tome 1] Quatre jeunes garçons (la trilogie de Baudet) [terminé]

Chapitre 12 : Les danseuses de l'Azur

Le lendemain. Je partis au aurore, direction Azuria. Je laissai Richie dans cette clairière, préférant cette endroit pour s'entrainer. Nous nous quittions donc, mais comme me confia Richie avant de lui tourner le dos :
« L'ami, je ne te dis pas adieu, car nous nous reverrons, et plus vite que tu pourrais le croire, j'en suis persuadé »

Je retrouvai ainsi mon vélo, et ainsi sa vitesse, beaucoup plus rapide que la marche à pied. Le chemin est lisse, la terre est bien sèche, et je n'étais pas embêter par des Pokemons sauvages ou des dresseurs. C'est donc au bout d'une demi-journée que j'arrivai enfin à Azuria. Si Argenta était la ville de pierre et de roche, Azuria était la ville de l'eau. Tout glorifiait ce liquide : piscine, soin thermal, fontaines, et une eau riche en minéraux, grâce à la rivière qui descendait des montagnes verdoyantes environnantes. La ville était jolie, et ressemblait plus à un village de plaine qu'une grande métropole, à part son centre-ville. J'arrivai enfin au centre Pokemon. Je déposai mon vélo à un endroit prévu pour lui, et je fis de même à l'infirmière Joëlle en donnant mes Pokeballs remplies. Je me posai quelques minutes, le temps de faire le point. Il faudra que j'aille contacter la Police, concernant la Team Rocket, appeler parent et professeur, et surtout manger, car cela faisait quelques jours que je ne grignotai que des conserves, et que j'avais envie de repas plus évolué.
Je lavai mes vêtement au lave-linge disponible au centre pour les dresseurs itinérants, encore un avantage de voyager. Je revins voir l'infirmière Joëlle, accoudé au bureau d'accueil, devant une entrée vide.
« Tu dois être Yves, je connais déjà tes petits exploits, mes sœurs n'arrêtent pas de me parler de toi.
- Oh, je ne pourrais pas échapper à cette notoriété, si toutes votre famille est au courant, je répondis en rougissant. En parlant d'exploit, j'ai eu affaire à des personnes voulaient extraire de la pierre Lune du Mont Sélénite, j'ai dû les faire fuir avec un autre dresseurs. Il faudrait que je voie l'agent Jenny.
- Pas besoin, la police est déjà sur place, des dresseurs ont déjà fait remonter l'information.
- J'en suis rassuré. »

Je me dirigeai vers mon sac, pour y faire du rangement, et je téléphonai à ma famille, pour leur donner des nouvelles. Une fois encore, je me retrouvai devant un répondeur, qui accueillit quand même mon message. Puis vint le tour du professeur Chen :
« Bonjour Yves, comment va-tu ?
- Ça va, je vais bien. J'ai eu quelques ennuies au mont Sélénites »

Je lui racontai en détaille le méfait qui s'accomplissait à la montagne, puis il fut surpris de savoir que je n'avais pas attrapé d'autres Pokemons :
« Tu sais que Régis mon petit fils en ai déjà à 23 Pokemons.
- Oui, mais je préfère consolider avec ceux que j'ai avant d'envisager d'en capturer d'autres, je lui répondis du tac au tac.
- Tu es bien digne de ton père, me lâcha-t'il entre deux rires. Toujours une réponse à tout, surtout quand il est blessé dans son estime. Mais c'est vrai que la façon dont tu organises tes captures et tes entraînements ne concerne que toi. Au faite, j'y pense. Si tu es à Azuria, passe un tour à l'arène ce soir, les dresseuses organisent souvent des acrobaties et des ballets aquatiques, ainsi que de la danse synchronisée. J'en ai eu que de bon écho, alors profite-en pour te détendre !
- Je verrais, je lui répondis en faisant une drôle de grimace. »

Et après avoir échangés quelques mots encore, je raccrochai. En y réfléchissant bien, l'idée du professeur n'était pas si mauvaise. Je demandai alors si Salameche était d'aplomb. Malheureusement, même si ce dernier guérissait rapidement, il ne pourrait venir avec moi ce soir. Dommage, j'aurais voulu le réconcilier, un peu, à sa vielle ennemie qu'était l'eau.
Le reste de l'après-midi, Je fis du shopping. Rien de glorieux, juste renouveler mes repas de camping, prendre un peu de nourritures pour Pokemons, et quelques bricoles, que je n'avais pas trouvés au petit village précédent. En revenant le ciel commençait à se parer d'un voile orange et rouge. L'infirmière Joëlle me fit une surprise, en me tenant Salameche, qui portait encore quelques séquelles, mais qui s'était bien rétabli, ce que ne manqua pas de souligner l'infirmière :
« Ton Salameche est très résistant. Il se rétablit rapidement. Je t'autorise à l'amener avec toi, mais fais attention, surveilles-le bien, et ne penses pas une seconde à le faire combattre, sinon, tu te recevras une rouste que tu n'oublieras pas. »