PROLOGUE 14 : Sans Dessus-Dessous

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Quand vous entendez "Meredith", vous pensez à quoi? À moi? Super! Vous n'êtes pas comme ceux de ma classe qui pensent à la rousse à lunettes avec des broches ridicules. (C'est quand même pas ma faute si mes dents sont écartées.) En plus j'ai un teint des plus blafard qui soit et pour conclure mon superbe profil, j'ai des yeux vairons. Quoi de mieux comme cible de moqueries toutes plus connes que les autres. Et ces taches de rousseurs qui inondent mon visage, elles auraient pas pu envahir quelqu'un d'autre? Et bien sûr, la puberté n'a même pas oser regarder le bambin que je suis! Les filles qui se traitent de patates, ne vous plaignez pas, car moi je ne suis qu'une vulgaire carotte miniature! Et qui veut d'une carotte?

Personne.

Donc, comme vous avez pu le comprendre, ma vie est nulle à chier. Ne nous le cachons pas. En plus, mon père est le concierge de l'école et ma mère, la prof d'espagnol. Matière que personne n'aime, sauf moi. Je suis donc extrêmement contraire à tout le reste des élèves qui me croisent à l'école. Je dis "croisent", car je n'aie pas d'amis à part Georges. Vous vous dites surement "Au moins, elle a ça", mais les apparences peuvent êtres trompeuses, car Georges est mon ami imaginaire depuis que j'aie 4 ans.
Et puis ce n'est même pas là où je voulais en venir. Malgré tout cela, je crois avoir un point commun avec les autres; je n'aime pas le brocoli. Et comme je raconte tous mes déboires à ma mère, elle m'a conseillé de manger ses brocolis au beurre en disant que ça changerait ma vie. Pour lui faire plaisir, j'y ai goûter. (J'ai oublier d'omettre que je les ai vomis plus tard?) Et devinez quoi? Ce matin, je me suis réveillé et quand je me suis regardé dans le miroir, imaginez ce j'aie vu? Non, ce n'était pas moi justement. Enfin, si. Mais je n'étais plus la même! Mes cheveux étaient magnifiquement coiffés, je n'avais plus de broches donc mes dents étaient parfaitement droites, certaines de mes taches de rousseur avaient disparues, j'avait grandi et la puberté m'avait enfin possédé! J'étais aux anges, quoi. De plus, ma garde-robe était complètement neuve! Le plaisir que j'ai eu quand les autres m'ont vue arriver à l'école; ils ont cru que j'étais nouvelle. Je crois que ma mère avait raison; ses brocolis ont changé ma vie.

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