1. Connor

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Depuis le retour de l'âge de pierre, je n'avais plus de réveil. Ma montre comme mon portable s'était soudainement éteint. Et je n'avais quasiment aucune possibilité d'obtenir l'heure lorsque j'étais chez moi. Mon père avait voulu m'offrir une montre mécanique mais, en moins d'une semaine, les prix avaient augmenté et, on n'avait pas l'argent de se payer un petit outil à trois mille francs suisse sachant que le gouvernement nous affirmait que l'électricité reviendrait bientôt. Alors chaque nuit, je me réveillais toutes les heures pour être sur d'être prêt à l'aube.

Je sautais difficilement de mon lit avant d'attraper un t-shirt à manche longue gris, un pantalon noir, des soquettes et ma vieille paire de nike Stephan Janoskis grise puis, je descendais en bas pour manger une tartine avec du lait avant d'attraper ma doudoune sans manche noir The north Face. Je prenais mon sac de cours et mon sac de rechange pour la section sport de ce soir. Puis, je finis par sortir et enfourcher mon vélo. Mon père était douanier et, il partait très tôt dans la nuit pour prendre la relève. Pourtant en ce moment le passage de la France à la Suisse ne servait strictement à rien puisqu'il y a environ deux mois, un mur d'environ douze mètre à été construit par le gouvernement empêchant tout allé-venue entre les pays. La suisse s'est repliée sur elle-même, nous enfermant avec. On nous a expliqué que c'était uniquement temporaire, mais au bout de presque deux mois d'enfermements et un mois sans électricités, j'avais du mal à y croire. La raison ? Les fameux murs contiendraient une électricité renouvelable, mais, lors de la mise en place, les ondes ont brouillés l'électricité et tout à cassé. La télé, les portables, les montres électroniques, tout est partie.

Pour certain, cela a été compliqué d'admettre qu'internet ne marchait plus. Mon meilleur ami garde toujours son cellulaire sur lui. Personnellement, ça n'avait pas changé pour moi. J'avais travaillé mon endurance et ma force encore plus déterminé. Je rêvais de rentrer dans l'équipe Suisse de biathlon et faire un jour partie des personnes sélectionnés pour les Jeux Olympique d'hiver. Je voulais devenir le Martin Fourcade suisse.

Je fais partie des élèves les plus éloigner du lycée. Et, il me faut souvent une bonne heure pour y arriver en vélo. Le mur à été construit à environ un mètre de ma maison et la frontière n'est qu'à trente minute de marche. C'est très pratique pour mon père, un peu moins pour moi. J'arrivais enfin au croisement ou Daniel, mon meilleur ami me rejoignait tout les matins. Il attendait avec son vélo. Il pédala jusqu'à moi avant de commencer avec son éternelle discussion : les filles.

-Tu sais la petite seconde qu'on avait croisé à la cantine ? Me demanda-t-il. Je soupirais, et comme à chaque fois je haussais les épaules. Daniel était vraiment gentil mais, les trois-quart du temps ses discussions se ramenaient au foot et aux filles. Et, pour l'instant, je ne pensais qu'aux skis, ça ne m'intéressais vraiment pas les adolescentes complètement paranoïaque.

-Mais si Connor ! La petite blonde aux yeux bleus qui avait un cul énorme ! Cria-t-il. Je levais les yeux au ciels. Il tenta de taper dans mon dos mais je l'évitais au dernier moment avec un rire.

-Je l'ai eu ! Et, franchement, ce n'était pas un bon cou. Soupira-t-il. Je ricanais face à sa phrase alors que l'on commençait à monter la colline qui donnait sur le lycée.

-Le jour ou tu comprendras, qu'une femme n'est pas un bout de viande, tu tomberas peut être sur un bon coup. Dis-je avec un sourire en coin.

-Arrête ce sourire Connor et puis ce n'est pas ma faute, c'est cette ville qui est pourri. Je ricanais une nouvelle fois tandis que l'on arrivait enfin. J'attachais mon vélo avec le cadenas, trouvant une maigre place pour mon vélo. Tout le monde utilisait ce moyen de transport maintenant que les voitures ne marchaient plus à cause des batteries. Le contraste entre le parking et les portes vélos était flagrant. Avant il devait y avoir une dizaine de courageux qui osait monter la colline qui surplombait la ville pour aller au lycée. Maintenant, nous étions trois cents. Tout s'était inversé.

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