Au début, tout le monde explosa de rire lorsque nous vîmes les choses passer par-dessus les murs. Je rigolais moi aussi, pensant que c'était un film d'action que le lycée avait passé pour nous informer que tout redevenait normal. Mais un détail me glaça le sang. Aucuns films Hollywoodiens n'avaient été filmés à côté de ma maison. Et, aucun murs ne ressemblait autant à celui de la Suisse. J'avais déjà remarqué les caméras de surveillance sur les blocs de bétons mais, jamais, je ne mettais douté qu'elles étaient là pour nous prévenir. Et, le pire, c'est que ces choses avançaient vite. Un bruit étrange me décolla de l'écran et me fis sortirent dehors en tombent. Deux hélicoptères noirs évacuaient des personnes. Mais, pas des personnes normales. Ils stationnaient juste au-dessus de la maison de Jenna Kay. Je me retournais pour voir la réaction de mon meilleur ami, mais le brun était resté à l'intérieur comme les trois quart des élèves. Nous étions à peine une quinzaine à regarder ces objets volés. Je me précipitais vers ce dernier et l'attrapais par le cou pour qu'il lâche son portable. Il ne comprit pas tout de suite mais, me suivit tout de même, le nez toujours sur son cellulaire qui était en train de s'allumer. Lorsque ce fut fait, son téléphone projeta les mêmes images que celles de la télé du hall, sauf, que ma maison était en train de tomber. Ils avaient détruit ma maison. Une vague de panique me pris une nouvelle fois et, je me remettais en route, encore plus déterminé.
-Putain ! Mon portable c'est éteint ! Cria Daniel avant de me suivre aux pas de course. Je rentrais dans la salle de la classe sport du collège avant de récupérer un arc, avec des flèches et toutes les balles à plomb que je pouvais avoir. Puis mon regard s'arrêta sur la vitrine au dessus du bureau des professeurs de sports. Un M-16 était mis en évidence dans une vitrine puisque notre entraineur avait fait la guerre et qu'il était très fière de sa trouvaille. Je ne réfléchis pas deux secondes et j'attrapais la chaise en bois qui trainait sur le côté. Je brisais la vitre avant de récupérer l'arme et de mettre toute les balles adapté pour cette dernière dans mon icepack.
-Mais qu'est-ce que tu fous ? Tu veux te faire renvoyer ou ça se passe comment ? Demanda Daniel à moitié hystérique. Je lui demandais de se taire avant de sortir avec prudence de la salle pour ne pas me faire attraper avec une arme de guerre. Parce qu'après tout, on pourrait penser que je partais tuer des personnes. Mais au moment où j'allais tourner, j'entendis la voix de mon entraineur. Je m'empressais de rentrer dans une salle pour me cacher suivit de mon meilleur ami. Il me regarda septique avant de m'attraper par les épaules et de me secouer.
-Mais tu es devenu fou ! Il est hors de question que je t'aide à tuer quelqu'un ! Hurla-t-il. Je plaçais sa main contre sa bouche pour le faire taire. Lorsque j'entendis les pas de mon entraineur s'éloigner, je me retournais pour regarder la pièce. Deux filles nous regardaient en fronçant les sourcils et, je pus reconnaitre Erza et Jenna.
-Oh merde. Fis-je pensant qu'elles allaient courir chercher quelqu'un. Jenna se précipita alors vers Daniel prenant bien soin de m'ignorer.
-Il faut qu'on parte d'ici et vite ! Cria cette dernière tandis que je me réorganisais. Je passais mon sac et le vidait de toute les choses pas très importantes comme mes cahiers. Et, j'enlevais le paquet de capote que Daniel m'avait offert à mes dix-sept ans. J'ouvrais mon sac de sport et y mettais mes habits de ski, mes trois bouteilles d'eau et mon casse-croute. Je jetais mes munitions et mes flèches avant de mettre mon sac sur mon dos et je plaçais l'arc en biais puis j'enfilais les lanières de ma carabine derrière mon sac pour finir par tenir l'arme la plus importante. Daniel se précipita de ramasser le paquet de capote avant de le remettre dans la poche avant de l'icepack avec un regard surpris. Erza nous regardait, et, elle courait à moitié sur place tellement elle était impatiente de quitter cet endroit. J'ouvrais la fenêtre près à sauter. Nous étions au ré de chaussé donc je ne craignais rien. J'attrapais le M-16 et je me tournais vers mon meilleur ami, il était complètement déboussolé.
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Impact
AdventureIls avaient débarqués, réduisant nos espoirs à néants. Nous nous y attendions plus ou moins, mais nous ne voulions pas y croire. Leurs bruits atroces, affreux grincements de mâchoires, leur odeur puant la mort, et leur nombre, toujours cr...