Real Thug Life

CHAPITRE 17

{Bonne lecture !}

Plus aucun bruit dans la cité, tout le monde est en suspend. Les yeux sont exorbités et les bouches grandes ouvertes. La cité est étonnée par ce que son Thug vient de faire. En effet, personne ne pensait qu'il aurait osé faire ce qu'il a fait, après tout, tout le monde voyait bien qu'il avait une préférence pour l'ignorance, qu'il passait sa vie à ignorer les autres quoiqu'ils puissent dire de lui. Mais aujourd'hui, le Thug a touché et il a touché juste.

La cité est bien remplie de cancres, de personnes bêtes, de sots et d'idiots mais personne ne l'est lorsqu'il faut connaître les endroits à éviter lorsqu'une personne est atteinte d'asthme. La loi est qu'il ne faut pas profiter des faiblesses des autres lorsque celles-ci touchent à la santé. Mais la règle à été brisée...

Dans cette cité, la famille Muhammad est connue pour toutes ces rumeurs concernant leur faible santé. C'est une famille qui a porté beaucoup de malades sur le dos, souvent des maladies liées au cœur. Aliyah n'en fait pas exception et ça, tout le monde le sait et moi aussi. Mais j'ai osé, oui j'ai osé, j'ai brisé la règle de ce quartier, la seule et unique règle qu'absolument tout le monde respectait qu'ils soient adultes ou enfants, vieillards ou nourrissons, tous la respectaient.

Mais comme je l'ai dit, quand on humilie ma famille, j'ai plus principes surtout lors d'une humiliation publique ou encore lorsqu'Aliyah en est l'auteure. Ouais mes principes se sont envolés, c'est pour ça que lorsque mes jambes m'ont guidé vers elle, je lui ai d'abord mis un uppercut qui l'a fait basculer vers l'arrière pour ensuite la rattraper par le coup en l'étranglant légèrement avant qu'elle ne s'affale au sol. J'ai précipité la rencontre entre mon genou et son ventre pour lui couper totalement le souffle et ensuite, je l'ai balancée par terre comme un vulgaire déchet et tout ça en l'espace de quelques secondes. Cruel et méchant, mais je m'en bats les couilles, elle le mérite.

Après cette "altercation" si on peut appeler ça comme ça, je me retourne, prêt à rejoindre Soumaëla et Assa qui ont l'air aussi surpris que les autres de m'avoir vu agir comme ça, mais un poids s'abat sur mon dos me faisant légèrement basculer sur l'avant. Ça doit être l'une des gamines. En effet, c'est bien Léa qui vient de planter ses crocs dans mon épaule gauche. Ses cheveux blonds ayant basculé vers l'avant, je les attrape et les tire violemment pour arracher Léa de mon épaule. Elle gémis et dessère son étreinte. J'en profite pour la lancer sur le sol, elle aussi. Ça en fait deux à terre, il ne manque plus que la dernière.

Ouais je suis un connard, un bâtard rempli de cruauté et tout ce que vous voulez, mais qui ne l'est pas quand on touche à la prunelle de ses yeux ? Dans mon cas, je m'en fous de ce que ces gamines peuvent ressentir en ce moment même tant que je suis satisfait de ce que je leur ai fait. Encore là, j'ai été gentil bien que j'ai profité de la faiblesse de santé d'Aliyah. J'aurais pu lui provoquer bien plus qu'une crise d'asthme qui prendra fin dans quelques secondes voire minutes, ça dépendra de comment Houda s'y prend pour calmer sa camarade. J'aurais pu la tuer juste en l'étranglant, en l'étouffant ou en lui brisant les os de la nuque. Mais je suis pas un meurtrier et puisque ma petite sœur risque la maison de correction, je me dois de ne pas faillir et laisser ma mère seule avec Yacout à la maison.

Je reprends ma marche vers les autres quand j'entends crier mon nom. Je fais face à Houda qui tient à peine sur ses jambes à cause de ses tremblements. Elle relève Aliyah après l'avoir calmer et plante son regard rempli de larmes dans le mien.

- T'as pas honte de ce que tu viens de faire ? Tu viens de taper une meuf, connard et en plus, elle a pas ton âge ! T'as pas honte de frapper les femmes ? Après ça, tu oses encore te dire homme ? T'es pas un homme, mec, t'es un lâche !