CHAPITRE 21 - Partie III

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{Bonne lecture !}

Précédemment :

Elle éclate de rire et Kenza lui assène un coup de pied dans le visage. Sa tête tourne sur la droite, elle tousse quelques secondes puis retombe dans un fou rire. Je regarde mon père qui me fixe déjà et on se comprend d'un seul regard.

Putain... Quel bordel elle a foutu cette grosse ! Cette fois-ci je pense qu'une vraie guerre va éclater... On va pas dire que je me languis de la suite.

NAÏMA


C'est un truc de fou comme elle m'énerve cette meuf par moment, partout où elle passe, elle fout la merde.

Une guerre éclatera, une guerre comme à l'ancienne, une guerre qui opposera les Lions aux Serpents, le classico des nettoyeurs. On va dire qu'elles représentent le PSG et l'OM ou encore le Barça et le Réal, vous voyez ?

Il y a toujours eu des guerres entre ces deux organisations, c'est la première chose qu'on apprend lorsqu'on rentre dans celle de mon père, l'histoire des Lions. Autrefois, mon père a combattu contre Lucenzo, il a gagné mais cela a causé la perte de nombreuses personnes dont la mère de Belma. Belma est rentrée dans l'organisation principalement pour venger sa mère, elle veut à tout prix faire couler le sang d'un Milani, c'est pour ça qu'elle a une telle rage envers Linda.

Quoiqu'il en soit, ça fait longtemps que je me suis pas défoulée, l'idée d'une guerre m'excite un peu. Casser des gueules c'est mon dada et depuis que j'ai pris en charge l'affaire de l'autre haineux pote d'Abd'Allah, c'est fini les bains de sang. Ne vous méprenez pas, je ne suis qu'une niveau deux, je ne tue pas, je blesse juste. En parlant d'Abd'Allah...

- Juste une question, la grosse, la mort d'Abd'Allah était préméditée, n'est-ce pas ?

Elle me sourit de toutes ses dents puis avoue :

- Oh que oui ma sœur ! J'en avais rien à battre de votre Thug en carton moi, je voulais juste qu'Abd'Allah mange la balle. Votre pote et son père devaient être épargnés mais on va dire que son père est un dommage collatéral, il était pas là au bon moment où c'est plutôt l'inverse.

Elle fait mine de réfléchir puis plante son regard dans le mien et éclate de rire tandis que la rage et la folie s'emparent de moi. Elle a touché une corde sensible.

Mon cœur est un amas de corde dont chacune d'entre elles représente une personne à qui je tiens. Certes j'en ai très peu mais lorsque l'on tire sur une corde, les dégâts sont là. Linda n'a pas tiré sur la corde mais elle l'a cassée. Pas de place pour les larmes, Aïcha fait son entrée...

Mon frère est mort pour des futilités, il est mort à cause d'une petite chienne qui s'est servie de nous dans le but de nous détruire. Que dire, pardi ? La Mort est-elle à ton goût ? Certes Linda n'est pas encore un cadavre mais ça ne serait tardé lorsque je l'aurai coupé en rondelles.

Je m'approche des nettoyeurs de niveau trois et vole deux lames à l'un d'entre eux. D'une démarche lente je m'approche de ma victime, jouant de mes lames. Mon regard froid croise celui de mon père. Ses yeux s'écarquillent, on dirait que le vieux sait ce que je m'apprête à faire. Sans que je puisse réagir quatre bras m'immobilisent. Et merde, le Lion avait prévu le coup, je me suis faite avoir, dommage ce sera pour une autre fois.

C'est la tête haute que je m'adresse au parasite agenouillé devant moi, la fixant de manière hautaine. Aïe... Les microbes comme elle ne devraient pas exister, Aïcha se charge de les éliminer.

Une lame m'échappe des mains et s'en va entailler sa joue. Mon père me lance un mauvais regard.

- Oups...

Son regard s'adoucit. Je poursuit :

- J'ai raté, son œil devait être sectionné. Une prochaine fois peut-être.

Mon père s'approche et me rentre une bonne gifle. Je la mérite alors je ne réponds pas, c'est vrai que c'est pas comme ça qu'on fait un interrogatoire. Je me reprends sans pour autant me dévêtir de ce regard froid et cet air hautain. Les bras qui m'immobilisent me lâchent enfin. Je suis libre de tous mouvements.

Je tourne autour de ma proie comme un aigle tourne autour de la sienne avant que ses serres se plantent dans sa chaire comme mes ongles se plantent dans la peau de son cou. J'oblige la vache à me regarder dans les yeux et y trouvent une pointe de panique. Je ricane : j'aime lorsqu'on aie peur de moi. Je m'éloigne d'elle sous le regard menaçant de mon père et continue ma ronde autour d'elle.

- Pourquoi as-tu choisi Abd'Allah ?

- Pourquoi pas ? Après tout, c'est de ta faute si Enzo est mort, je voulais juste te faire ressentir ce qu'est la mort d'un proche. Abd'Allah et toi étiez assez proches, c'était la personne la plus proche de toi alors autant frapper la où ça fait mal.

- Ton but était de me faire souffrir ?

- Oh que oui ! Dommage que tu n'étais pas encore mariée à cette époque, ton mari aurait très bien pu faire l'affaire.

- Quelle mort veux-tu ? Je t'en laisse le choix.


- Oh je ne mourrai pas avant m'être correctement vengée. Je pense que je ferai mieux de viser ce petit être qui grandit dans ton ventre en ce moment même. Tu as beau mettre des vêtements larges, je l'ai vu.

- Touches à mon goss et je te tue.

- Oh mais qui voilà ? Le mari est revenu de mission à ce que je vois.

Je me retourne brusquement en entendant cette voix grave vibrant dans mon dos. Une main se pose sur ma taille et m'approche d'un corps chaud. Cette odeur...

Zahym...

Mon mari est enfin de retour, ça va péter ! Linda, vie bien tes derniers instants.

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Une autre partie du Chapitre 21 écrit en vitesse alors désolées pour les fautes et les incohérences. La connexion est rude ici, je suis obligée de faire tout in combat pour l'avoir alors je vous mets une suite éclair ! En espérant qu'elle vous ai plue, VOTEZ, PARTAGEZ et COMMENTEZ !!!

P.S. : Allez voir notre nouveau book GunShot WordShot qui débute ou des bonus de Real Thug Life y seront aussi postés !

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