Le Vrai Paradis.

15- La magie des lieux.

15- LA MAGIE DES LIEUX.

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Cette nuit-là aussi, j’eus un rêve - pas un cauchemar.

J’étais sous le même arbre dans le noir presque-absolu de nouveau, mais Edward n’y était pas. Je me retournai et vit le jardin de fleurs alors je commençai à marcher. Peu à peu, le lieu s’illuminait et les fleurs se multipliaient sous mes pieds jusqu'à ce que j’arrivai dans la clairière ou je m’étais retrouvée au début du rêve précédent.

Edward était assis les pieds croisés et me souriait. Je sentais une joie immense m’arriver de ses yeux. Quand je fus juste devant lui, il me tendit la main… et c’est la que je me réveillai.

Cette fois, pas de peine ni de fatigue. Je me sentais toute contente et chargée de vie. Je me rappelai alors de la lettre et me pressai de me lever. C’était déjà dix heures du matin alors tout le monde était au travail.

Je passai tout d’abord chez Johnny pour me renseigner sur la chambre de Dylan; cinquième étage, chambre numéro treize.

Je frappai la porte et un un Dylan tout pressé m’ouvrit.

-Salut, annonça-t-il d’un air surpris. Ses yeux s’éparpillèrent. Il portait un t-shirt vert olive.

-Tu pars quelque part?

Je ne savais même pas pourquoi je le lui avais demandé, ce n’était aucun de mes affaires.

-Hm oui… Mais dis-moi, tu voulais quelque chose.

J’étais très embarrassée et lui dis nerveusement:

-C’est une lettre a Edward. J’avais oublié de te la donner plus à cause de… mes malaises. En tout cas, bonne journée!

Il prit la lettre tout troublé et je me retournai.

-Hé Alexa!

Je sursautai et il me rattrapa.

-Oui? demandai-je en le regardant curieusement.

Il glissa une main dans la poche de son pantalon.

-Hm… J’allais me trouver un travail, alors si tu veux m’accompagner…

Les regrets que j’avais ressentis à cause de ma curiosité disparurent.

-D’accord, ce serait bien.

Bien? Ce serait plutôt formidable!

Dylan me fit son sourire, celui qui été maintenant devenu officiellement mon préféré. J’adorais la façon dont ses lèvres minces dessinaient une courbe légère autour de ses dents parfaites et ses yeux profonds et sombres manifestaient un scintillement.

Durant toute la recherche Dylan avait été tres galant et gentil avec moi, m’ouvrant chaque porte, gardant un discours ouvert, prenant mon avis à chaque opportunité… Apres des heures, nous finîmes par choisir de servir dans un restaurant à deux kilomètres de l’académie; cela pour ne pas avoir à utiliser de transport ou à nous réveiller très tôt ou perdre du temps pour le trajet. En plus, le décor m’avait tellement plu avec les murs ornes de peintures et d’anciennes photos. Un tableau m’avait attire l’attention un particulier; il représentait le coucher du soleil pendant sa dernière étape; la dégradation de couleurs splendide qui s’éclaircissait en s’approfondissant créait un sentiment de liberté infinie.

-C’est presque magique, avait commenté Dylan.

Le gérant nous avait demande de commencer des le lendemain a neuf heures du matin et nous avait passe deux cartes d’accès et chemises blanches avec le logo du restaurant«Crafts».