Chapitre 25

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Récit d'Olga

Je m'éveillai ce jeudi matin, je mettais couchée tôt et j'étais du coup en forme, et puis j'avais super bien dormis.

J'avais rêvé d'Aidan, à la plage, torse nu.

Cette image me fit faire un sourire en coin.

Avec Faust, on commençait à dix heures aujourd'hui.
Il était neuf heures et quelques, j'étais contente parce que j'avais du temps pour trainasser.

Je me levai en m'étirant.

Mon pyjama était un short rose assez court avec un grand t shirt marron.

Je pris d'abord mon téléphone, je mettais réveillée sans alarme, quel exploit.
Alors je désactivai celle que j'avais prévu et qui devait sonner dans une dizaine de minutes.

J'avais reçu un message, tiens c'était Thibault.

-T'es invitée à la fête chez moi ce samedi, évidemment. Demande les détails à ma sœur ou à une de tes copines, excuse moi je suis en retard et t'es la dernière informée. Rien de personnel je te rassure. 😉😂

Une fête ? Sympa.

Son message m'arracha un petit rire, vraiment sympa ce gosse.

Bon, dépêchons nous.

J'allai prendre une douche où je pris bien mon temps.

J'enfilai une jupe noir, un collant et un débardeur bleu canard.
Je pendais à mon cou trois chaînes avec quelques pendentifs accrochés à eux.
Ces trois colliers descendaient à peu près jusqu'à ma poitrine.

Je me brossai les dents et me maquillai.

Puis je descendis en bas,ma mère semblait cuisiner, mon père lui regardait la télé.

J'entrai dans la cuisine et embrassai ma mère sur la joue.

-Qu'est ce que tu fais ?

-Des crêpes. Toi je t'ai fait un gâteau au chocolat, il est sur la table.

Je me tournai vers l'îlot de plan de travail qui trônaient au milieu de la cuisine.

Il y'avait effectivement un plat en argent qui mettait encore plus en valeur un joli gâteau rond au chocolat saupoudré de sucre glace.

-Ça a l'air très bon, mais je n'ai pas faim.

-"Moi si !"

Je me retournai en sursautant, Faustine entrait dans la cuisine tout sourire.

-Mais...Mais qu'est ce que tu fais là toi ?!

Ma mère tourna la tête vers nous.

-Oh c'est vrai, Faustine a dit qu'elle venait te chercher.

J'haussai un sourcil, mon amie prit une cuillère et elle commença à manger le gâteau.

Elle s'apprêta une sorte de haut tabouret et s'assit à un plan de travail.

Je la dévisageai, qu'est ce qu'elle était cheloue parfois.

-Tu pourrais te couper une part ...

Elle releva la tête vers moi et grimaça.

Puis elle posa ses deux mains sur le plan de travail d'un air excédé.

-Pourquoi ? T'en voulais ? Marmonna t-elle la bouche pleine.

-Non... Répondis je en ne voyant pas vraiment où elle voulait en venir.

-Alors laisse moi manger et me saoule pas.

Ma mère rigola discrètement n'empêche que je l'entendis quand même.

Faustine allait sérieusement se manger un gâteau toute seule, de tout façon cette meuf peut ingurgiter une usine de sucreries elle ne prendra pas un gramme et je la hais pour ça.

Elle fait que bouffer à longueur de journée et la meuf pèse 52 kilos sans soucis.

Je fais le même pois mais il faut que je me dise non de temps en temps.

Je soupirai longuement.

Monde cruel.

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