Chapitre 90

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Récit de ?

Wow...

Où est ce que je suis ? Les murs sont blancs et dépourvus de décorations.
Il y'a un vase avec des roses blanches à côté de moi. Quelqu'un m'avait dit que ça représentait la paix. Ça doit être l'autre tarée de blonde, y'a qu'elle pour savoir des trucs comme ça.
Moi, je crois que je suis dans un lit, avec des draps très froids pour me couvrir, et ... j'ai ... j'ai quelque chose de petit et de chaud collé à mon mollet gauche.
Ça ne bouge pas, j'ai envie de le toucher mais je ne peux pas tendre le bras.
En fait si, il remue. Une certaine partie, vers le milieu de soulève et redescend toutes les secondes.

J'entends quelqu'un pleurer à côté de moi.
On dirait une femme et je dirais qu'elle est dans ...dans le coin à droite quand on rentre dans la pièce.

Ça fait flipper.

BON ET QUELQU'UN VA SE DÉCIDER À M'APPORTER DE LA BOUFFE OU ÇA CE PASSE COMMENT ?

Pff ... Je ne peux pas bouger, ni ouvrir les yeux. Pourtant pour la première fois, mon sens du touché, de l'ouïe et sûrement de l'odorat se sont réveillés.
Enfin l'odorat je suis pas sur, voyez faudrait par exemple qu'on m'apporte un gâteau et j'suis sur que je le sentirai mais faudrait qu'on me l'apporte quoi.
Évidemment comme y'en a pas un pour relever l'autre ici, on est pas rendormis.

J'ai mal nul part, ce qui a le don de me stresser encore plus.

La chose à mes pieds bouge.
Elle vient de se lever et je sens quelque chose de mouillé sur ma main gauche.
Mais c'est quoi ce truc ?
J'imagine que c'est pas un humain qui est en train de me lécher la main. Enfin j'espère parce que sinon ça me rappelle une très mauvaise histoire d'horreur.
On vous l'a raconté quinze fois arrêtez.

C'est un chien.
Je pense.

Un téléphone sonne, c'est très énervant mais apparemment la femme qui pleure à la situation bien en main.

-FOUTU TÉLÉPHONE VOUS AVEZ TOUJOURS PAS COMPRIS QU'ON EST PLUS LÀ !

Elle a sans doute attrapé le portable avant de l'explorer au sol.
Ah bah ça c'est intelligent madame.
J'espère juste que c'était pas le mien sinon l'hôpital a intérêt à préparer des chambres.

Ah mais oui. Je suis peut être dans un hôpital.
Mais qu'est qu'il s'est passé alors ?

J'entendis quelqu'un courir, une femme, parce qu'il y'avait le bruit des talons qui tapaient le sol.
Je ressentis une sorte de courant d'air, la porte venait donc de s'ouvrir.
Mes déductions à partir des sons et de ce qui touchait ma peau me laissaient bouche bée.
À ça, mon amie rousse n'aurait plus rien à dire.
Comment elle s'appelle déjà ? Oh je sais plus.
Bon ok y'a des trucs qui me reviennent pas mais chut hein.

-Madame venez avec moi. Dit une autre femme, probablement celle qui venait d'entrer.

Je les entendis sortir.
Je pensai enfin être tranquille mais une voix d'homme à côté de moi me fit la peur de ma vie.

-Mademoiselle vous pouvez me parler ?

Mais il est malade lui. Me faire peur comme ça. Y'a plus de respect.
Il a dû entrer en même temps que quand les deux femmes sortaient, ce qui explique que je ne l'ai pas entendu.

Pourquoi je vois les objets et pas les gens ?
Je sais pas.

Je sentis une main très froide me toucher la main droite.
La chien grogna.
Mais il a raison aussi, qu'est ce qu'il me veut Obelix.

-Vous pouvez contracter votre main ?

Je ricanai intérieurement, si je le pouvais face d'oignon, je t'aurai déjà mis ma main dans la gueule.
Le chien aboya en se redressant.

-Toi le cabot ferme la.

J'entendis l'homme faire le tour du lit.

IL VA BUTER LE CHIEN, OÙ EST LA SÉCURITÉ DANS CET HÔPITAL DE MERDE ?

Bizarrement qu'il s'en prenne à ce pauvre toutou m'énervait grandement.
Il l'attrapa sans doute par la peau du cou et le fit sortir dehors car je ressentis encore le courant d'air quand la porte s'ouvrit.

-Bon, je reviens vous voir plus tard. Me dit il.
Bonne journée Faustine.

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