Chapitre 102

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Récit d'Anika

-Moi aussi je t'aime.

Je raccrochai et lançai mon téléphone sur mon lit pour me précipiter sous la douche.

Après avoir allumé l'eau chaude, je me mouillai directement les cheveux.

On toqua à la porte de la salle de bain.

-Oui ?

-Ma chérie. Dit la voix de ma mère fatiguée.
Tu m'as dit que c'était chez qui la fête ?

-Chez Hunter maman. C'est le grand frère d'un  .... Ami.

Oh ! J'ai faillit vomir.

-Je vois, tu ne rentreras pas trop tard, hein ? Me recommanda ma mère.

-Non non.

Tout dépendrait de combien de temps cette altercation prendrait.
Le moins possible j'espère, pour qu'on puisse enfin avoir des vies normales après.
Enfin "normale" .... Vu les amies que j'ai, une autre connerie du genre ne m'étonnerait pas.
Quand je pense que c'est à cause de Faustine et sa pomme qu'on est toutes devenues amies ...
Ça nous aurait évité beaucoup de problèmes que je passe mon chemin sans rien lui dire.

Mais on serait aussi passé à côté de beaucoup de chose.

Mon téléphone sonna, je crus tout d'abord que c'était Thibault qui me rappelait ou alors une des filles mais finalement c'était Zack.
J'attrapai mon portable sur le rebord du lavabo ainsi qu'une serviette pour l'enrouler autour de moi.

-Ouais ouais. Dis je en décrochant.

-Salut ! Tu fais quoi Ani ? Me demanda-t-il d'une voix enthousiaste.

-Tu m'as interrompus dans ma douche.

-Ooh, je m'en voudrais toute ma vie, quel mauvais garçon je suis.
Plaisanta-t-il d'un ton joueur.

Je m'adossai à mon lavabo en pouffant.

-Qu'est ce que tu veux Zack ?

-Je m'ennuis en fait.

Il est pas possible lui, mais il me fait trop rire.
-Ok alors arrête moi si je me trompe mais, c'est une manie chez toi de me parler quand tu t'ennuis ?

-Nan en fait, ouais ... Mais pas vraiment genre, un peu mais ça va quoi.

Merci Zack pour cette précision.
J'espère que j'ai de l'aspirine parce qu'il m'a donné mal à la tête.

-Zack, t'es con. Marmonnai je posant une main sur mon front.

-Ah toi aussi tu trouves ? Parce qu'on me le dit souvent. Répondit-il avec sérieux.

-Je dois te laisser. Dis je en rigolant.
A plus !

-Ciao.

Je raccrochai et me fis un chapeau avec une serviette pour éviter que mes cheveux gouttent.

Puis j'admirai ma robe noire accrochée à la poignet de la porte, pendue par un cintre.

Cette soirée va être formidable.

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