Chapitre 56

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Récit de Faustine

À la fin du repas, Olga m'attrapa par le bras et m'attira dans les couloirs.

-Mais qu'est ce que tu fais ?!

Je manquai de me casser la figure UNE SECONDE FOIS, hem, vous comprenez c'est un traumatisme pour moi, j'ai besoin de temps pour m'en remettre.

On arriva dans les couloirs, évidemment la première chose que j'ai vu c'est Max qui rangeait ses affaires dans son casier.

Là j'ai comprit ce qu'elle essayait de faire.
J'ai essayé de partir mais elle me tenait fermement le poignet que je ne pus pas.

Elle me poussa vers Max et continua son chemin dans le couloir me laissant là, seule et raide comme un balais.

Max tourna la tête vers moi et me sourit.
-Salut Faustine. Je peux t'aider ?

J'hochai la tête puis la secouai enfin mes mouvements étaient totalement déréglés et on ne peut pas dire mieux de mes paroles.

-Euh oui ! Enfin non ! Enfin je veux dire ... Ça va ?

RI-DI-CULE.
Ah non mais au moins le point positif dans tout ça, c'est que si je veux être embauchée dans un cirque comme clown plus tard, bah y'a aucun soucis, je fais ça devant le patron et c'est fou rire assuré.

Quelle quiche.

Enfin ... Max hocha la tête et me sourit en masquant un rictus amusé.
-Oui ça va et toi ? Tu m'as l'air un peu stressé.

Oui bah ça faut pas être Sherlock pour le voir. Qu'il est perspicace ce petit Max, non vraiment il m'épate.

-Non je vais bien. Répondis je en essayant de paraître naturelle.

Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais je le coupai impulsivement quand je le vis passer dans le couloir.

-Aidan !

Celui ci ne se retourna même pas, il n'avait pas d'écouteurs et était à à peine quelques mètres de nous.
Il poursuivit sa route tranquillement sans m'accorder d'attention.

-Ok merci ... Marmonnais je en haussant un sourcil, un peu vexée.

Il m'ignorait complètement depuis quelques jours, très précisément depuis cette balade avec Coca.
J'étais complètement perdue et je ne comprenais rien.

Je le vis même saluer Olga à son casier.

Ça, ça me fit mal.

Je décidai de garder ça pour plus tard et de me concentrer sur Max.

Je me tournai alors vers premier interlocuteur ... qui n'était plus là.

J'ai un souci avec les garçons moi c'est pas possible.
De un je m'étais prise un vent magistral et ensuite c'était Max qui me laissait en plan.

Je m'adossai à son casier et soupirai.

-Faustine ! M'appela quelqu'un dont je reconnus tout de suite la voix.

Mais je n'eus même pas le temps de tourner la tête vers elle qu'un nouveau problème éclata dans ce couloir.
Une dispute qui finirait par une raison ou une autre, par arriver.

-Raaah ! Mais tu peux pas faire gaffe !

-Oh no ! Estoy tan desolado !

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