Chapitre 58

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Récit d'Holly

J'y vais ? Non. C'est tôt.
Il m'a dit de prendre du temps.
Mais tu as déjà prit ta décision ? Oui, mais est ce que je ne vais pas la regretter ? Pourquoi je la regretterai ? Après tout je l'aime. Je ne mens pas.
Mais et Aidan ? Je l'ai déjà oublié ? C'est sur ? Roh j'en sais rien moi.
Bon je suis devant sa porte qu'est ce que je fais ? Je toque ? Ben oui gogole, tu vas pas rester là comme une abrutie, ça fait déjà cinq minutes que tu te parles seule sale folle.
Non, finalement non. Je toque pas.
Mais j'ai envie d'aller le voir.
Peut être qu'avec un peu de chance il va ouvrir la porte de lui même et comme ça je n'aurai pas à toquer.
Pfff bien sur, il est devin maintenant.
Il voit pas à travers les murs, enfin du moins j'espère parce que sinon j'ai l'air bien conne.
Bon allez je toque ! ou je sonne ...
Nan sonner ça fait trop enthousiaste et exigeant mais toquer ça fait pas super convaincu, ça fait hésitant et discret. Nan mais qu'est ce qu'il me prend ? Je suis en train de commenter les manières d'arriver chez les gens.
Au pire j'enfonce la porte et on en parle plus.
Alleeez !
Ouais non. Je veux lui parler à lui, pas aux flics.
Va s'y je sonne.

J'appuyai sur la sonnette du bout de mon index, ça dura une fraction de seconde.

. . .

MAIS QU EST CE QUE JE VIENS DE FAIRE ?!
POURQUOI J AI APPUYÉ LA DESSUS ?!  VITE HOLLY SAUVE TOI, COURS POUR TA VIE !

Trop tard, j'entends des pas faire craquer le parquet.
Mon dieu, j'ai le cœur qui bat trop trop vite, j'ai super peur ...
Il ouvra la porte ... Wow...
Il était torse nu avec juste un jean pour le vêtir. Il est super bien foutu !
Mais au vu de ses cheveux blonds mouillés et ébouriffés, il devait s'être lavé il y'a très peu de temps.

-Oh c'est toi. Excuse moi je sors de la douche.

-C'est pas grave. Murmurerai je en jouant nerveusement avec mes ongles.
Il ... Il faut que je te parle.

Vlad hocha la tête en soupirant puis il s'écarta pour me laisser passer.

-Je m'en doutais. Entre.

Je m'exécutais après avoir hésité une courte seconde et j'entendis la porte se refermer derrière moi.

-Suis moi s'il te plait, je commence à avoir froid.

Nous montâmes des escaliers grinçants avant d'arriver dans une chambre très jolie.

Il y'avait une planche skate adossée au mur, un grand lit drapé d'une couverture noire, il y'a aussi un bureau avec un ordi et une grande armoire noire.

Vlad attrapa un t-shirt qu'il enfila avant de se tourner vers moi.

-C'est bon je t'écoute.

-Bah je ... En fait je sais pas quoi dire ...
Marmonnai je en baissant la tête.

Vlad rigola en enfouissant ses mains dans ses poches.
-Bon alors c'est moi qui vais parler, t'auras juste à répondre.

J'hochai la tête et souris bêtement, amusée par cette scène.
-Euh ... D'accord.

Vlad s'approcha un peu en me regardant tendrement, voir tant d'affection dans ses yeux me fit frissonner.

-Tu veux sortir avec moi ?

Tout en continuant mes précédentes expressions faciales, J'acquiesçai avec une joie qui se ressentit dans ma voix:

-Ouais !

-C'est vrai ? Me redemanda-t-il avec un grand sourire surpris.

J'hochai la tête.
-Oui.

Il s'approcha un peu, passa ses mains dans mon cou pour me redresser la tête et se pencha pour m'embrasser.

Mais quelque chose sur son bureau attira mon regard.
Quelque chose qui me fit reculer et me précipiter vers celui ci.

-Qu'est ce que tu fais ? Me demanda Vlad en grimaçant.

-Hey mais c'est moi ! M'exclamai je en souriant.

Il y'avait un joli dessin de moi sur le bureau de Vlad. [Voir Média]

-Ah euh ... Oui. C'était une fois quand je m'ennuyais.
Marmonna-t-il en rougissant.

C'était trop mignon, je me retournai vers lui pour le regarder dans les yeux même si il avait du mal.

-Mais ma couleur est un peu partie depuis.

Il y'a trois mois j'avais "brunifié"'un peu mes cheveux pour les rendre un peu moins blonds et je dois avouer que j'étais canon.

Vlad me tendit son téléphone.
-Regarde je l'avais fait à partir de cette photo.

-Regarde je l'avais fait à partir de cette photo

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-Ouaip j'étais canon. Affirmai je.

Et je me souvenais très bien de la chemise qu'il avait dessiné, sauf que Coca le chien de Faustine, s'en était servit comme d'un jouet à mâchonner.

-Tu es toujours canon. Dit il d'un air moqueur en passant un bras autour de ma taille.

Je pris le dessin et le regardai en pouffant.
-En tout cas tu m'as fait un joli décolleté.

Il pencha la tête en haussant un sourcil.
-Bah moi je m'en souviens, il faisait chaud alors tu avais déboutonné quelques boutons de ta chemise, j'ai rien inventé j'ai juste cherché dans mes souvenirs.

Oui je me rappelle de cette journée mais il faisait une chaleur pas possible ok ? Et en plus y'avait pas beaucoup de monde autour alors ça allait.

Je riais en souriant.

Bizarrement je me sentais bien, je ne pensai plus à tous ses problèmes quotidiens.

Ses lèvres contrent les miennes m'emmenaient ailleurs.

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