Chapitre 18

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Récit de Faustine

J'arrivai dans le couloir, mercredi midi, nous avions décidé de manger à la cafétéria, j'aperçus Olga qui parlait avec une fille.

Cette nana est blonde, petite et un peu bouboule, enfin elle fait carrément tâche par rapport à ma copine.

Je me posai contre les casiers à coté d'Olga.

Mon amie s'interrompus dans sa discussion et me me dévisagea un long moment, comme si elle attendait, une question ou simplement une manifestation de ma personne.

En réalité je m'ennuyais juste.

-Faustine, tu connais Varanda, du cours de musique ?

J'hochai la tête d'un air blasé car cette fille ne m'inspirait pas du tout.

Puis soudain, une révélation traversa mon esprit, je me redressa en faisant une inspiration de surprise.

-Tu serais pas la nana qui s'est mise à ronfler au cours de Mr Rolon ?

Sur le moment, je crus bien que Varanda allait exploser en larmes.

Olga écarquilla les yeux en me regardant avec insistance pour me dire de me taire.

Elle sortit son téléphone de sa poche de veste et commença à pianoter sur les touches tactiles de son phone.

Je la regardai d'un air perplexe quand je sentis mon téléphone vibrer contre ma cuisse.

Je le pris et lus mon message qui venait évidemment d'Olga.

Par inadvertance je me mis à le lire à voix haute.

-Je parlais justement de ça avec Varanda, ça me pète les couilles et j'essayais d'en finir, si elle se met à pleurer tu te démerdes.

Je vis Olga qui se remit à taper un message.

J'en reçus un autre dans la seconde.

-Arrête de lire à voix haute pauvre conne. Ah. Oh...

La boulette.

Olga se frotta les ailes du nez de ses deux doigts, comme si je l'exaspérais.

-Faustine ?

-Oui ?

-Dégage.

Je regardai Varanda, cette pauvre gosse avait les larmes aux yeux, mais en même temps ce qui était fais était fais.
Voyons voir si je peux taxer quelques trucs même dans une situation pareille.

J'haussai un sourcil et regardai Olga.

-Si je bouge tu me donnes ton dessert ?

Elle plissa les yeux, a mon avis elle ne devait absolument pas comprendre pourquoi je lui parlais de bouffe quand elle me demandait de dégager.

-Oui... Si tu veux.

J'hochai la tête et fis demi tour.

-Ok salut !

Je me dirigeai vers la cafétéria, j'avais ruiné le moral de quelqu'un mais j'avais gagné une meringue, à mon goût ça s'équilibrait sur la balance.

Oh et puis, c'est bon ! Mon ventre a faim et lorsque je dois prendre des décisions où l'un de des choix est de gagner de la nourriture, le vote de mon ventre compte double, voir triple si on parle de dessert.

J'adore les desserts. *.*

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